L’immense Wang Ki Chun et le magnifique brésilien Leandro en finale des -81 kg
Du côté français, seul le jeune médaillé européen juniors de FLAM 91, et champion de France de cette catégorie d’âge, Walide Khyar, avait la permission de sortie, n’étant pas concerné par le championnat de France par équipes imminent. Il réussissait un premier combat probant contre un Polonais non classé au niveau mondial, mais laissait passer sa chance au tour suivant par un petit manque de détermination qui lui valait une pénalité de retard à la fin du compte contre le Bulgare Gerchev, 34e mondial tout de même. Dommage, la victoire n’était pas inaccessible.
La jeune classe coréenne se prépare à faire mal
Si la Pologne l’emporte en lourds, comme elle l’a d’ailleurs fait aussi au tournoi féminin de Tchéquie, si la Mongolie est dans ses marques avec deux médailles dont une d’or, si l’Ouzbekistan est très présent aussi avec cinq médailles dont une en or (et le bronze pour Rishod Sobirov en -66 kg, battu par le Kazakh Zhumakanov, 51e mondial), si la Russie emporte l’or en -100 kg avec le 104e mondial, Mikhail Kosyashnikov, c’est la Corée qui fait la plus forte impression à cette étape de sa tournée européenne, après avoir classé sa jeune garde à Dusseldorf. Victoire pour Gwak Dong-Han, 22 ans, en -90 kg, victoire pour An Baul, champion du monde juniors 2013 en -66 kg, et l’argent pour An Changrim, champion du monde juniors 2014 en -73 kg ! Un garçon précoce, déjà classé à Dusseldorf.
Les héros ne meurent jamais
En -81 kg, c’était toujours la Corée qui l’emportait, mais en comptant sur l’expérience du meilleur combattant du monde de 2007 à 2009, sa majesté Wang Ki-Chun. Revenu discrètement aux affaires en -81 kg depuis l’été dernier, il emporte son premier tournoi dans cette catégorie. En finale, c’est le double médaillé mondial brésilien en 2010 et 2011, Leandro Guilheiro, de retour d’une opération du genou, qui lui donnait la réplique. Le Brésilien s’inclinait d’un yuko devant le Coréen. Les héros ne meurent jamais.