27 avril 2018 – Tel-Aviv (Israël)
-63kg, -70kg F et -73kg, -81kg M
18h25 – Muki, prophète en son pays (-81kg)
Champion d’Europe en 2015 à Bakou, mais c’était en -73kg, Sagi Muki n’avait d’autre choix que de gagner chez lui, dans sa ville, face au Belge Sami Chouchi, médaillé européen juniors 2013, qui s’est frayé un chemin inattendu jusqu’à cette finale. Le premier, tombeur de Jonathan Allardon, le second vainqueur d’Alpha Djalo. Un Français partout au compteur… C’est le Belge qui lançait le premier ko-uchi-gari fort et mettait la pression sur Muki, à genoux, sur l’action suivante. Le Belge était au-dessus sur cette première moitié de combat, meilleur au kumikata, mais les deux étaient pénalisés. Muki était poussé par son public, mais c’est le Belge qui essayait d’enclencher timidement son uchi-mata. Il gênait bien son adversaire avec sa garde de gaucher. Sans attaque vraiment forte de part et d’autre, les deux combattants étaient à nouveau pénalisés tous les deux alors qu’on était déjà dans le golden score. Muki, vainqueur d’une super demie contre le Russe Lappinagov, n’était pas franchement libéré sur cette finale, défendait quelque chose, attendait le contre surtout… un piège dans lequel le Belge tombait au bout de 2’19 de golden score. Un waza-ari pour l’histoire. Le héros de Tel Aviv, ce soir, c’est lui !
18h – Et de quatre pour Polling (-70kg)
Elle est complètement de retour après de gros creux liés aux blessures et le fait savoir : la Néerlandaise Kim Polling lançait les hostilités avec son agressivité habituelle sur un sode pour waza-ari face à la Britannique Sally Conway. Conway, médaillée olympique à Rio, mais jamais médaillée ni aux championnats du monde ni aux championnats d’Europe. Cette fois, la médaille était déjà dans la poche, mais elle voulait plus et sur un super ko-uchi, elle revenait à égalité. Après plusieurs passages au sol, un secteur où les deux combattantes sont fortes, Polling voyait les cinquante dernières secondes arriver et remettait un zeste d’agressivité dès le hajimé. Avec ses longues jambes, elle enclenchait son uchi-mata et poussait fort avec le bras pour dérouler Conway sur le dos. Quatrième titre continental pour Kim Polling.
17h45 – Karapetian plante Heydarov (-73kg)
En bronze au Grand Chelem de Düsseldord en février, en finale à celui d’Ekaterinbourg en mars, et en or à tel Aviv en avril… Ferdinant Karapetian n’a pas de temps à perdre et frappe un grand coup aujourd’hui en Israël en battant le champion d’Europe en titre Hidayet Heydarov. Un premier ko-uchi-makikomi… donné waza-ari, là encore une minute plus tard par la table, et alors qu’on le sent très à l’aise dans le combat, et que le corps-à-coprs est impressionnant entre deux combattants très mobiles, il place un ura-nage en contre de o-uchi-gari de l’Azerbaïdjanais. Waza-ari awasete ippon ! Ferdinand Karapetian, 25 ans, débarque comme un boulet de canon dans le judo mondial. Il devient le 2e champion d’Europe de l’histoire de son pays après Armen Nazaryan, sacré en 2005 en -60kg, la semaine même où est commémorée le 103e anniversaire du génocide arménien.
17h15 – Splendide Agbegenou (-63kg)
L’énorme sourire en sortant du tapis en disait long sur l’immense satisfaction de ce combat. Plus que le titre peut-être, plus encore que d’avoir à nouveau battu Tina Trstenjak, c’est la manière qui est énorme. Marquée waza-ari au bout de dix secondes de combat sur un seoi de Tina Trstenjak, Clarisse Agbegnenou, dans un combat de top niveau mondial, avec une intensité physique énorme et de l’expression technique à chaque reprise de garde ou presque, est allée chercher ce titre de championne d’Europe. Elle répondait en effet par un premier kubi-nage… accordé une minute plus tard alors que le combat avait repris (!), zalors qu’elle pesait physiquement sur la Slovène. Mais celle-ci ne lâchait rien. À la limite de la fausse attaque en début de golden score, elle se fasait pénaliser, mais le danger était là, terrible. C’est finalement après 3’06 dans le golden score que la Française plaçait un okuri-ashi-barai d’anthologie sur un déplacement de Trstenjak. Quelle championne ! Quel geste ! Une médaille d’or – le 3e titre de la Française après ceux de 2013 et 2014 – qui va aussi faire le plus grand bien au clan français.
16h50 – Chouchi et Muki par KO (-81kg)
Pas de valeur technique dans ces deux demi-finales mais deux éliminations par accumulation de shido qui envoient le Belge et l’Israélien – heureux de voir Lappinagov prendre le troisième sur une prise de l’ours imaginaire – se disputer le titre en clôture de la journée, devant une salle désormais comble pour soutenir celui qui reste toujours aujourd’hui le seul champion d’Europe de son pays (en 2015 et en-73kg) avec Ariel Zeevi (titré en 2001, 2003, 2004 et 2012).
16h40 – Djalo tombe de haut (-81kg)
Face au Portugais Egutidze qu’il avait affronté et battu en demi-finale à Düsseldorf il y a deux mois, le Français n’a pu que constater qu’il avait été étudié depuis. Pas le temps de respirer avec un bras droit placé loin dans son dos avant un fauchage qu’il ne parvenait pas à surpasser… Une septième place qui vient conclure une journée où le Racingman n’aura pas compté ses efforts sans pour autant être récompensé.
16h35 – 1/2 pour la Grande-Bretagne en -70kg
Avec Sally Conway et Gemma Howell, cela faisait deux munitions en demi-finale pour les Britanniques qui se cherchent une championne d’Europe depuis 2006 et le sacre de Sarah Clark en -63kg à Tampere (Finlande). Il n’en restera plus qu’une en finale, à savoir la médaillée olmpique de Rio, qui prenait d’abord l’avantage au sol -domaine où toutes les Britanniques se montrent à leur aise depuis hier – avant de contrer le uchi-mata de la dernière chance de la jeune Croate Barabara Matic. Pour Howell, malgré un waza-ari inscrit sur ko-uchi-gake, elle ne pouvait rien sur le uchi-mata retrouvé de Kim Polling, qui la poussait derrière à la faute en sortie de tapis pour l’hansokumake.
16h25 – Heydarov et Karepetian pour le duel final (-73kg)
Le tenant du titre azerbaïdjanais, bousculé par l’anonyme Biélorusse Shoka (pas de référence notable depuis un titre de champion d’Europe -23 ans en 2012), s’en sort d’un mouvement à mi chemin entre un corps-à corps, seoi-nage et kata-guruma, sorti de son arsenal à moins de vingt secondes du terme. Pour le doublé, il lui faudra tenir en respect l’Arménien Ferdinand Karapetian, qui a déraciné le Suédois Macias, qui avait pourtant marqué le premier, d’un sutemi rasant le sol, de deux mouvements de hanche supersoniques.
16h15 – Trstenjak-Agbegnenou again, mais que ce fut compliqué… (-63kg)
Si la simple lecture du tableau des -63kg en fin de journée pourra laisser penser que les deux leaders de ces dernières années ont été une nouvelle fois à leur main ce vendredi, les demi-finales témoignent du contraire. Pour la championne olympique slovène, malmenée par une Schlesinger portée par ses anciens compatriotes et constamment sur l’avancée, puis menée après un gros mouvement de hanche en bordure alors qu’elle était pliée en deux, le salut passait d’abord par une égalisation à un waza-ari partout sur ko-uchi-gari, puis par une clé de coude debout valant l’exclusion de son adversaire. Sur le tatami voisin, sa rivale française devait elle aussi composer avec les pénalités, ne parvenant pas à imposer son kumikata du fait de l’agressivité de la guerrière allemande Martyna Trajdos, hormis sur ce ko-uchi-gari un temps crédité d’un waza-ari avant que la table ne l’ôte du tableau de la tricolore. L’explication entre celles qui détiennent tous les titres qui comptent depuis 2015 (et la victoire de … Trajdos aux Jeux européens de Bakou) aura bien lieu, mais la démonstration de leur domination n’aura pas été des plus éclatantes aujourd’hui.
14h10 – Les demi-finales du jour
Féminines
-63kg
AGBEGNENOU Clarisse (FRA) – TRAJDOS Martyna (GER)
TRSTENJAK Tina (SLO) – SCHLESINGER Alice (GBR)
-70kg
HOWELL Gemma (GBR) – POLLING Kim (NED)
MATIC Barbara (CRO) – CONWAY Sally (GBR)
Masculins
-73kg
KARAPETIAN Ferdinand (ARM) – MACIAS Tommy (SWE)
SHOKA Vadzim (BLR) – HEYDAROV Hidayat (AZE)
-81kg
CHOUCHI Sami (BEL) – ESPOSITO Antonio (ITA)
LAPPINAGOV Aslan (RUS) – MUKI Sagi (ISR)
14h – Pas de demie pour Djalo (-81kg)
Une place dans le dernier carré aurait pourtant mis du baume au coeur du clan tricolore, trop rarement à la fête sur ce début de championnats… Mais avec deux pénalités à son encontre récoltées dans la première partie de combat, Djalo n’avait plus le choix et devait tenter de renverser la vapeur en attaquant sans plus attendre le Belge Chouchi. Une conjoncture délicate qui précipitait ses attaques à genoux, sur lesquelles le Belge se régalait en contre pour deux impacts nets qui lui offraient son ticket pour la demi-finale.
13h50 – Conway et Polling expéditives (-70kg)
Prompte à se glisser dans le dos de la Slovène Pogacnik sur un mouvement de hanche imprécis, la Britannique partait sur juji-gatame pour la contraindre à l’abandon dès la première minute de combat. Durée suffisante également pour la Néerlandaise Kim Polling, impériale sur son seoi à genoux bien suivi en immobilisation contre sa jeune compatriote Sanne Van Dijke, tenante du titre. La voilà toujours en lice pour un quatrième sacre continental après ceux de 2013, 2014 et 2015.
13h45 – L’entravant Heydarov et l’intimidant Karapetian (-73kg)
En allant plaquer sur le dos le musculeux Kosovar Gjakova, le tenant du titre azerbaïdjanais a prouvé qu’il était bien le candidat n°1 à sa propre succession. Pour l’en priver, on retrouvera le Biélorusse Shoka, champion d’Europe -23 ans en 2012, qui a dominé l’un des deux Arméniens de la catégorie, Arsen Ghazaryan. Pas de problème en revanche pour Ferdiand Karapetian, dont le uchi-mata a mystifié l’Ukrainien Khomula, et le Suédois Macias.
13h35 – Agbegnenou fait le métier (-63kg)
Grâce à un mouvement de hanche bien enchaîné en enroulé autour du bras de la Britannique Renshall, c’est d’un waza-ari que la Française poursuit sa route aujourd’hui, non sans avoir fait frissonner les observateurs en se retrouvant une fraction de seconde coincée en immobilisation. Gare aux sautes de concentration et d’engagement, qui ont déjà valu le scalp de plusieurs tricolores depuis hier, contre l’Allemande Trajdos en demie…
Ça passe également pour l’ex-Israélienne Alice Schlesinger qui, signe du destin, se frottait à la locale Gili Sharir. Le salut venait de makikomi pour la désormais Britannique, qui se retrouvera en demi-finale face à la Slovène Trstenjak, qui s’en sortait au sol au bout de sept minutes de duel contre la Russe Valkova, sans avoir démontré grand-chose aujourd’hui comme le sous-entend l’humeur bougonne de son coach Marjan Fabjan sur la chaise.
13h25 – Les quarts de finale du jour
Féminines
-63kg
AGBEGNENOU Clarisse (FRA) – RENSHALL Lucy (GBR)
TRAJDOS Martyna (GER) – ZELTNER Tina (AUT)
TRSTENJAK Tina (SLO) – VALKOVA Ekaterina (RUS)
SCHLESINGER Alice (GBR) – SHARIR Gili (ISR)
-70kg
POLLERES Michaela (AUT) – HOWELL Gemma (GBR)
VAN DIJKE Sanne (NED) – POLLING Kim (NED)
MATIC Barbara (CRO) – BERNABEU Maria (ESP)
POGACNIK Anka (SLO) – CONWAY Sally (GBR)
Masculins
-73kg
KHOMULA Artem (UKR) – KARAPETIAN Ferdinand (ARM)
MACIAS Tommy (SWE) – CILOGLU Bilal (TUR)
SHOKA Vadzim (BLR) – GHAZARYAN Arsen (ARM)
HEYDAROV Hidayat (AZE) – GJAKOVA Akil (KOS)
-81kg
CHOUCHI Sami (BEL) – DJALO Alpha Oumar (FRA)
EGUTIDZE Anri (POR) – ESPOSITO Antonio (ITA)
LAPPINAGOV Aslan (RUS) – GULDUREN Ilker (TUR)
MUKI Sagi (ISR) – CSOKNYAI Laszlo (HUN)
13h10 – Après Artem Lesyuk, voilà Artem Khomula (-73kg)
Voilà un nouveau nom à garder en tête du côté de l’équipe ukrainienne, avec ce médaillé continental juniors 2015 qui a réduit au silence l’Azerbaïdjanais Orujov, en finale des Jeux 2016 et des derniers mondiaux, sur son uchi-mata alors que le golden score s’approchait à grands pas.
13h – Gjakova est bien là (-73kg)
Somptueux sasae en bordure du Kosovar, en or à Paris en février, face au Russe Uali Kurzhev, médaillé de bronze du dernier Grand Chelem d’Ekaterinbourg.
12h45 – Pas d’accroc pour Agbegnenou (-63kg)
Un premier o-uchi-gari en bordure pour ouvrir la marque, puis un gros coup de hanche peu avant la mi-combat, et la champiuonne du monde en titre efface la modeste Danois Olsen pour s’inviter en quarts de finale.
12h45 – Ciloglu au bout du suspense (-73kg)
Au bout de neuf minutes de combat contre le champion olympique Fabio Basile, le vice champion du monde juniors 2017 s’offrait un succès de prestige d’un contre sur le seoi à genoux de la dernière chance de l’Italien. Encore une nouvelle tête à suivre dans ces championnats d’Europe 2018.
12h25 – Djalo prend son quart (-81kg)
Face au Croate Dominik Druzeta, médaillé de bronze en 2017, le Français avait la bonne idée de constamment caler sa main gauche au revers pour lui empêcher toute saisie haute. Mieux, un premier sutemi aurait pu lui valoir une valeur dans la première minute. Qu’importe, Djalo restait très mobile et, malgré le couperet du hansokumake après un deuxième shido reçu pour avoir défait sa veste de sa ceinture, poursuivait ses approches dans les jambes pour lancer son seoi. Sur l’un d’eux, le Croate retombait lourdement sur son genou droit et avait toutes les peines du monde à retourner à sa place au matte. Il continuait courageusement le combat mais ne pouvait plus rien espérer, finalement congédié par un enchaînement de coups de pattes fatal au début du golden score. Djalo le ramenait du côté de son coach avant de filer en salle d’échauffement et préparer un quart à sa portée contre le Belge Chouchi, qui a fait parler sa hanche contre le favori néerlandais Frank De Wit au tour précédent.
12h15 – Pas d’exploit pour Allardon (-81kg)
On savait que l’affaire serait corsé pour le Blanc-Mesnilois face à Sagi Muki, certes à la recherche d’un second souffle depuis son arrivée chez les -81kg actée après les Jeux de Rio où il échoua au pied du podium, mais devant un public forcément acquis à sa cause. Une minute de bataille rangée sur les mains avant que l’Israélien ne profite du décalage du Français sur sa gauche pour déclencher son sode. Waza-ari qui permettait aux deux hommes de se relever, et à Muki de conclure d’un ashi-guruma à gauche qui faisait chavirer de bonheur les spectateurs.
12h10 – Gahié prend la porte ! (-70kg)
L’éclaircie aura été de très courte durée dans le clan avec ce revers pour le moins inattendu de Française, tête de série n°1, contre la jeune Autrichienne Michaela Polleres (20 ans), médaillée européenne et mondiale juniors et vice championne d’Europe -23 ans en 2017. Pourtant installée au kumikata, elle lançait ses premières banderilles en uchi-mata et harai-goshi, tandis que Polleres restait en retrait, prête à contrer. Et sur une nouvelle situation de la sorte, Gahié, un peu haute sur ses appuis, décollait pour se retrouver plaquée au sol. Prostrée sur le tapis quelques secondes derrière, elle voyait s’échapper ses rêves de podium en fin de journée.
12h – Ivanov se paie Tatalashvili (-81kg)
Qu’il faudra être costaud pour sortir de ce quart de tableau ! Le Bulgare Ivanov, auteur d’une fin d’olympiade bluffante avant sa septième place de Rio, pourrait être celui-là, après son succès au terme de plus de spet minutes de duel à couteaux tirés avec le Géorgien Tatalashvili, d’un tai-otoshi plein de rage pour enfin en terminer. Le Russe Lappinagov ou le Grec Ntanatsidis se profilent déjà à l’horizon.
11h45 – Djalo a dû se montrer patient (-81kg)
Se méfiant du jeune Britannique Stuart McWatt qui l’avait dominé en septembre dernier du côté de Zagreb, le Français commettait pourtant rapidement l’erreur d’entrer dans la distance, pour un premier mouvement d’épaule dont il réchappait sur la tête, pour un waza-ari finalement annulé quelques séquences plus tard. On ne l’y reprenait plus et, après une première pause médicale pour son adversaire, le Racingman montait en puissance avec un enchaînement ko-uchi-gari/o-uchi-gari proche de l’ouverture à la fin du temps réglementaire. Les deux s’engageaient alors dans un golden score où chacun prenait soin de ne pas se mettre à la faute, jusqu’à l’éclair final en seoi à genoux après plus de sept minutes de combat. L’équipe de France masculine tient enfin son premier combat remporté en Israël…
VIDEO – Derniers instants en salle d’échauffement
11h25 – Basile a répété ses gammes (-73kg)
Sumi-gaeshi, seoi à genoux, puis ippon/ko-uchi-gari et enfin uchi-mata… Le champion olympique 2016 des -66kg a étalé son répertoire technique pour venir à bout du Monténégrin Gusic après trois minutes de combat. Place au Turc Ciloglu pour continuer de croire en un second podium continental après le bronze décroché à Kazan en 2016 quelques mois avant son récital de Rio.
11h20 – Otmane n’aura pas eu le temps de s’exprimer… (-73kg)
Dès la première séquence de son combat face à l’Allemand Vennekold, victorieux de la coupe européenne d’Uster-Zurich en mars dernier, le Niçois se laisse envahir par sa garde haute et subit son grand fauchage intérieur. Il a beau faire l’effort de le décoller sur ura-nage, l’impact est net et le waza-ari se transforme en ippon quelques instants plus tard…
11h00. Le recueillement avant le début des combats
En hommage à la dizaine de morts dans le sud du pays suite aux intempéries survenues hier, le Convention Center s’est tu une minute durant, avant que les premiers combattants ne soient appelés sur les quatre surfaces. Parmi eux, le triple finaliste continental géorgien Nuzgari Tatalashvili, qui a dû en passer par le golden score pour expédier le Monténégrin Srdjan Mrvaljevic, vice champion du monde 2011 à Paris, au tapis d’un o-soto-gari très compact.