28 avril 2018 – Tel-Aviv (Israël)
-78kg, +78kg F et -90kg, -100kg, +100kg M
La réaction de Romane Dicko, championne d’Europe des +78kg
19h15 – Krpalek en seigneur (+100kg)
Après que le Géorgien Tushishvili ait fait une ultime pirouette en montant sur le tapis face au Néerlandais Grol, mais pour se faire sortir « exprès », ou presque, ne combattant qu’à demi et multipliant les fausses attaques, pour finir par un salut ironique, un de plus, vers la table centrale, après que le jeune Hongrois Hegyi ait finit par décourager le coffre-fort néerlandais Meyer pour s’offrir sa premier médaille continentale senior, à 19 ans, c’était au tour du grand condor tchèque, Lukas Krpalek d’en découdre avec le petit bloc russe Tamerlan Bashaev, révélation du jour. Fidèle à son scéma tactique, le Russe lançait bien son combat en se désaxant systématiquement et en piquant l’adversaire avc ses seoi-nage et ses coups de hanche. Mais le champion olympique des -100kg faisait son travail de sape, l’envahissant progressivement jusqu’à obtenir en fin de combat un waza-ari sur un petit contre au ralenti avant de conclure au sol. Juste suffisant pour emporter son premier titre européen dans sa nouvelle catégorie, le troisième après les deux qu’il avait décroché en 2013 et 2014, déjà. Lukas Krpalek ? On n’a pas fini d’en entendre parler.
18h55 – Dicko l’a fait! (+78kg)
On la savait capable d’aller au bout de sa journée, à l’image de ce Grand Prix de Tbilissi où elle avait dominé ce qui se fait de mieux actuellement en Europe, notamment avec ce harai-makikomi qui donne le tournis à tout le plateau. Et elle a remis ça avec autorité, laissant passer l’orage des grosses pognes de la Bosnienne Larisa Ceric avant de reprendre le dessus et placer son tokui-waza, avant de la coincer au sol d’un contrôle par le dos. La France termine donc c’est championnats avec cinq finalistes, pour trois titres.
18h35 – Maret le maudit (-100kg)
Toma Nikiforov, ce nom qui le hante depuis cette malheureuse place de trois des mondiaux d’Astana de 2015, risque de lui causer encore quelques cauchemars après cette finale de Tel-Aviv, pourtant parfaitement entamée d’un waza-ari sur harai-makikomi. Derrière, il continuait sur sa lancée en étant le patron sur les mains mais, si le contre du Belge ne valait rien, l’enchaînement sur l’étranglement était imparable derrière. Se tenant le coude droit en se relevant pour saluer, le Français savait qu’il venait de laisser échapper une nouvelle chance de titre majeur ce samedi … Côté verre à moitié plein, cela fait tout de même un cinquième podium continental pour le Bourguignon, qui rejoint ainsi les De Herdt, Riner, Bourreau, Grossain, Canu, Benboudaoud, Nottola, Darbelet, Roux et Choullouyan. Ce qui ne suffira pas à le consoler, loin de là …
La réaction deMadeleine Malonga, championne d’Europe des -78kg
18h15 – Une finale abrégée par l’arbitrage, mais qui envoie Malonga au paradis (-78kg)
On attendait avec hâte ce duel de gros bras entrez Tcheumeo et Malonga, le troisième à l’international après la victoire de Malonga en finale à Samsun il y a deux ans et la revanche de Tcheumeo en décembre dernier en place de trois à Tokyo. Ça démarrait fort avec une Tcheumeo entreprenante, déséquilibrant sa compatriote d’un balayage avant de l’embarquer sur l’arrière en tani-otoshi à quelques centimètres des panneaux publicitaires. Mais la vice championne olympique se relâchait derrière et mettait par deux fois les pieds dehors. L’arbitre allemand ne laissait rien passer et c’est avec une épée de Damoclès qu’elle attaquait les 2’5à restantes. La lutte au kumikata reprenait de plus belle, Malonga n’ayant qu’à jouer du décalage de shido -elle en avait pris un au préalable pour une saisie croisée- pour espérer l’emporter sans avoir à faire tomber. L’arbitre l’y aidait très rapidement en sanctionnant simultanément les deux jeunes femmes. Dommage car on aurait aimé voir le duel se poursuivre, avec une Tcheumeo au pied du mur, qui n’aurait eu d’autres choix que de conclure par une nouvelle technique, s’exposant à la riposte de Malonga. Tant pis pour le spectacle…
Il y a sept ans, c’était Audrey Tcheumeo qui l’avait emporté contre Lucie Louette pour ce qui restait jusqu’à ce samedi la dernière finale européenne franco-française chez les féminines (à Montpellier en 2014, Korval s’était imposé à Larose en -66kg). L’histoire s’inverse cette fois… À côté des deux Françaises sur le podium, on retrouvera l’Allemande Wagner, 21 ans, championne d’Europe -23 ans en 2017 et médaillée du dernier Grand Chelem de Russie, et la Britannique Natalie Powell, victorieuse aux pénalités de la Portugaise Ramirez, pour la cinquième médaille de Team GB sur ces championnats.
17h55 – Igolnikov prend le pouvoir (-90kg)
Face au champion du monde en titre, le joyau russe n’a pas dévié d’un pouce son attitude : droit, relâché, sur l’avancée et méthodique au moment d’ancrer son bras gauche dans le dos de ses adversaires. Tout près d’infliger le balayage qui avait mystifié le champion olympique Mashu Baker à Düsseldorf en février, il s’en remettait à nouveau à son arme maîtresse : uchi-mata. Parti en ken-ken jusqu’à tomber à genoux entre les jambes du Serbe, il se relevait immédiatement sans avoir lâché ses saisies, obligeant Majdov, empêtré dans son judogi, à vriller sur la tranche pour waza-ari. Pas son plus bel impact de la journée, loin de là, mais un premier titre logique pour celui qui restait jusque-là triple champion d’Europe cadets, champion d’Europe et vice champion du monde juniors.
17h45 – L’Espagne et la Grèce débloquent leur compteur (-90kg)
En contrant le uchi-mata du Biélorusse Varapayeu, qui menait jusque-là d’un waza-ari, l’Espagnol Sherazadishvili prend à 22 ans sa première breloque en grands championnats seniors, de même que l’inconnu grec Theodoros Tselidis, vaillant pour contenir les assauts de Noel Van T End après avoir marqué peu après la mi-combat sur seoi à genoux. Iliadis mis à part, première médaille aux Europe pour un Grec depuis 2008 et le bronze de Lavrentios Alexanidis en -60kg.
17h35 – Bashaev éjecte Tushishvili sur le gong (+100kg)
La dernière demi-finale du jour, opposant le cube russe Tamerlan Bashaev au tenant du titre Géorgien Guram Tushishvili, se sera dénoué sur le gong, moment choisi par Bashaev pour enclencher sa toupie sur seoi à genoux. L’impact est net mais le Géorgien, proche de scorer sur tani-otoshi une poignée de secondes plus tôt, y trouvait à redire en restant de longs instants sur le tapis après le salut, estimant que l’action avait eu lieu après la fin du chronomètre. À tort lorsque l’on revisionne les images.
17h25 – Le carré magique avec Dicko (+78kg)
Et de quatre finalistes ce samedi pour l’équipe de France avec la démonstration de force de la toute jeune Romane Dicko face à la Néerlandaise Tessie Savelkouls, 5e mondiale, qui l’avait battue aux championnats du monde Open de Marrakech. Avec beaucoup de mobilité et de déplacements – souvent rare dans cette catégorie -, la partie débutait par une saisie au pantalon de la Batave, avant que ses tentatives en seoi, plutôt tranchantes au départ, ne ressemblent davantage à des fausses attaques pour tenter de masquer la pression mise sans discontinuer par le bras droit de la Française. Pas de faux semblant en revanche avec le harai-makikomi de Dicko qui inscrivait waza-ari avant de voir Savelkouls tomber une nouvelle fois à genoux et recevoir un troisième shido. Championne d’Europe cadettes en 2016, championne d’Europe juniors en 2017, champion d’Europe seniors en 2018? L’histoire serait belle…
17h15 – Les masculins ne seront pas fanny grâce à Maret (-100kg)
C’est en opportuniste que Maret a validé son billet pour la finale, comme en 2017 à Varsovie. Face au trop plein d’envie de Peter Paltchik, le combattant de l’ESBM temporisait et attendait un énième seoi de l’Israélien pour partir sur l’étranglement comme face à Fonseca en quarts. Cinquième médaille continentale assurée pour Maret, à qui un titre enfin décroché en grands championnats irait si bien…
17h10 – On aura bien le droit à une finale Malonga-Tcheumeo (-78kg)
Tassée en début de combat par le bras de la Néerlandaise Stevenson, la quadruple championne d’Europe parvenait à se redresser et placer son o-soto-gari pour un premier waza-ari, avant de conclure en o-uchi-gari. Le contrat est rempli pr les deux tricolores qui s’expliqueront en finale.
17h05 – Malonga ne s’embarrasse pas (-78kg)
Le bras droit aussitôt dans le dos de la Britannique Powell, la Française restait accroché et resserrait son étreinte pour tomber sur son adversaire pour waza-ari, avant d’enchaîner en hon-gesa-gatame. Pas le temps de tergiverser, la coilà qui déboule en finale!
17h – C’est simple le judo avec Igolnikov (-90kg)
La main gauche au revers, la main droite patiente pour attraper un bout de manche, un peu de pression sur le haut du corps avant de déclencher uchi-mata avec le rebond nécessaire pour faire perdre tout appui à son adversaire. La leçon est parfaite de la part du Russe Igolnikov, toujours invaincu depuis treize mois, qui retrouvera en finale le champion du monde Majdov, dont le o-goshi a déraciné le Grec Tselidis.
15h10 – Les demi-finales du jour
Féminines
-78kg
POWELL Natalie (GBR) – MALONGA Madeleine (FRA)
TCHEUMEO Audrey (FRA) – STEVENSON Karen (NED)
+78kg
CERIC Larisa (BIH) – KALANINA Yelyzaveta (UKR)
SAVELKOULS (NED) – DICKO Romane (FRA)
Masculins
-90kg
TSELIDIS Theodoros (GRE) – MAJDOV Nemanja (SRB)
IGOLNIKOV Mikhail (RUS) – SHERAZADISHVILI Nikoloz (ESP)
-100kg
MUKETE Daniel (BLR) – NIKIFOROV Toma (BEL)
PALTCHIK Peter (ISR) – MARET Cyrille (FRA)
+100kg
TUSHISHVILI Guram (GEO) – BASHAEV Tamerlan (RUS)
KRPALEK Lukas (CZE) – HEGYI Stephan (AUT)
15h05 – Igolnikov a vraiment de l’étoffe (-90kg)
Moins compact mais plus mobile que le Géorgien Gviniashvili, le Russe a osé tenter uchi-mata à plusieurs reprises malgré le goût du contre de son adversaire, avant de ne le prendre à son propre jeu sur un kata-guruma qu’il se faisait un plaisir de surpasser en partant dans la direction opposée pour inscrire un waza-ari qui lui suffira pour passer ce gros tour.
14h55 – Tcheumeo et Malonga en veulent plus (-78kg)
Des quatre quarts de finale de la catégorie disputés simultanément, ce sontt ceux de la vice championne olympique et de la championne de France qui ont duré le moins longtemps. Et à ce petit jeu, c’est Tcheumeo qui l’emportait, d’un tani-otoshi bien suivi au sol pour immobiliser pour le compte la Kosovare Kuka, avant que Malonga et ses o-uchi-gari n’aient raison de la Portugaise Sampaio. Pas encore d’épreuve du feu pour les deux tricolores mais de solides débuts certes attendus mais bienvenus.
14h45 – Maret se sort du traquenard Fonseca (-100kg)
Premier sur l’attaque et vigilant sur la main droite du Français, c’est le Portugais qui faisait le match avec ses ashi-guruma ou son seoi. Maret, deux shido au compteur, ne s’affolait pourtant pas et, suite à un o-soto-gari que Fonseca esquivait en fondant au sol à plat ventre, il s’y remettait à deux fois pour ajuster le revers sous le menton de son adversaire et commencer à resserrer l’étau jusqu’à l’étranglement. Attention à l’ISraélien Paltchik en demie, qu’il a certes dominé à Paris mais qui est fin prêt pour le match retour à domicile…
Le Belge Nikiforov et son ippon o-soto, ainsi que l’étonnant Biélorusse Mukete et ses ura-nage verront également le dernier carré.
14h40 – Dicko, c’est plus costaud que Sayit (+78kg)
Contre la Turque Kayra Sayit, ex-Ketty Mathé, c’est en puissance que la jeune Française s’assure sa place dans le dernier, la faisant plier de son bras droit avant de l’épuiser par sa mobilité. Visiblement touchée au genou, Sayit ne se révoltait pas et concédait deux pénalités pour non-combativité avant de rendre les armes sans tomber après une séquence en garde croisée sans attaque. Pour atteindre la finale, il faudra désormais dominer Tessie Savelkouls, la Néerlandaise 5e mondiale, victorieuse, elle aussi aux pénalités, de l’Ukrainienne Tarasova.
14h30 – Krpalek revit contre Grol en lourds (+100kg)
Trois ans que les deux hommes, qui ont fait la pluie et le beau temps ensemble dans la catégorie inférieure sur la précédente olympiade -un titre olympique, un modial et deux titres européens pour Krpalek, les deux autres pour Grol, qui a perdu sa troisième finale mondiale en 2013 après deux bronzes olympiques à Pékin et Londres-, ne s’étaient pas affrontés. Et la baston fut terrible, tête contre tête, pendant plus de six minutes durant lesquelles seules les pénalités égayèrent le tableau d’affichage, Krpalek ne risquant qu’à quelques sutemis pour se montrer sur l’attaque, avant d’opter pour uchi-mata puis enfin o-soto-gari pour envoyer sa bête noire (1 seule victoire en six duels jusque-là) au tapis.
14h25 – Les quarts de finale du jour
Féminines
-78kg
POWELL Natalie (GBR) – WAGNER Anna Maria (GER)
SAMPAIO Patricia (POR) – MALONGA Madeleine (FRA)
TCHEUMEO Audrey (FRA) – KUKA Loriana (KOS)
STEVENSON Karen (NED) – RAMIREZ Yahima (POR)
+78kg
CERIC Larisa (BIH) – MARANIC Ivana (CRO)
KINDZERSKA Iryna (AZE) – KALANINA Yelyzaveta (UKR)
SAVELKOULS (NED) – TARASOVA Galyna (UKR)
DICKO Romane (FRA) – SAYIT Kayra (TUR)
Masculins
-90kg
VARAPAYEU Yahor (BLR) – TSELIDIS Theodoros (GRE)
MAJDOV Nemanja (SRB) – EFEMGIL Batuhan (TUR)
GVINIASHVILI Beka (GEO) – IGOLNIKOV Mikhail (RUS)
SHERAZADISHVILI Nikoloz (ESP) – VAN T END Noel (NED)
-100kg
MUKETE Daniel (BLR) – FARA Aaron (AUT)
BILALOV Niiaz (RUS) – NIKIFOROV Toma (BEL)
KOTSOIEV Zelym (AZE) – PALTCHIK Peter (ISR)
MARET Cyrille (FRA) – FONSECA Jorge (POR)
+100kg
TUSHISHVILI Guram (GEO) – GORDIIENKO Oleksandar (UKR)
MEYER Roy (NED) – BASHAEV Tamerlan (RUS)
KRPALEK Lukas (CZE) – GROL Henk (NED)
SARNACKI Maciej (POL) – HEGYI Stephan (AUT)
14h20 – Majdov poursuit sa route (-90kg)
Cinquième à Agadir pour son retour à la compétition depuis sa folle journée de Budapest, où il avait conquis le titre mondial au détriment de tous les favoris, puis finaliste en Turquie au début du mois, le Serbe de 21 ans Nemanja Majdov trouve la faille sur le Néerlandais Smink en reprenant l’initiative en mouvement d’épaule suite à un uchi-mata du Batave de 20 ans. Le voilà en quarts face au méconnu Turc Batuhan Efemgil, prompt à profiter d’un sutemi peu abouti du Hongrois Toth pour le coincer au sol pour un premier waza-ari, avant de pousser le vice champion du monde 2014 sur le dos alors qu’il s’apprêtait à lancer un dernier uchi-mata. Efemgil qui fera office de « vétéran » à ce niveau de compétition du haut de ses 25 ans, tout comme le Néerlandais Van T End (26 ans), tandis que les six autres ont entre 21 et 22 ans.
13h50 – Douche froide sur Tel-Aviv avec le revers d’Or Sasson (+100kg)
Idole du pays adulée tel Teddy Riner en France – une gigantesque photo le montrant à son avantage contre le Français à Rio fait d’ailleurs partie du décorum du complexe -, l’Israélien Or Sasson s’est fait éteindre au fil des reprises et des bastons de kumikata par le petit format russe Tamerlan Bashaev, champion du monde juniors en 2015 avant de remporter les Europe -23 ans l’an passé et de monter sur ses deux premier podiums en seniors il y a quelques semaines à Tunis et Ekaterinbourg (deux médailles de bronze). Et malgré les encouragements nourris d’un public harangué par une Yarden Gerbi consultante habitée pour la télévision locale, ses seoi se faisaient de moins en moins précis, au contraire de celui du Russe après six grosses minutes d’efforts.
13h45 – Maret dans un bon jour (-100kg)
À le voir remonté comme une pendule en sortant de la surface pour « cogner » le crane de Richard Melillo, on sent que le Bourguignon est bien en mission commando pour aller loin aujourd’hui. Face au Hongrois Cirjenics, il déroulait son kumikata, pour profiter d’une bonne saisie à la manche pour glisser dessous en sode. Pas d’énergie dépensée inutilement jusque-là (3’05 de combat en cumulé) avant de se frotter au tonique Portugais FOnseca, qui a étouffé l’Estonien Minaskin jusqu’au hansokumake.
13h35 – Tushishvili dans son jardin (+100kg)
Les deux mille kilomètres séparant Tbilissi de Tel-Aviv n’ont pas fait peur aux poignées de supporters brandissant le drapeau blanc barre de la croix de Saint-George dans les tribunes du Convention Center, et qui n’ont pu qu’apprécier le seoi de leur lourd favori, pourtant mené par l’Islandais Jonsson sur un surprenant coup de volant.
13h30 – Kotsoiev douche Denisov (-100kg)
Le renard russe avait beau se montrer opportuniste en poussant l’Azerbaïdjanais sur le dos pour waza-ari, l’air lui devenait vite irrespirable face aux déplacements incessants de son jeune rival, qui revenait aussitôt dans la course avant de conclure en plongeant dans le dos du Russe sur son uchi-mata pour le retourner sur les épaules.
13h25 – Nikiforov a pris son temps (-100kg)
Vice champion du monde Open à Marrakech en fin d’année dernière, le Belge se dépatouille de ce premier tour viril contre le Lituanien Bauza d’un seoi à genoux au début du golden score. De quoi lancer sa journée avant un quart contre Bilalov, affiche similaire à la finale du Grand Chelem d’Abou Dhabi.
13h20 – Au tour de Mammadov d’être poussé vers la sortie (-100kg)
Le vétéran azerbaïdjanais, champion du monde en 2013 et tenant du titre sur ces championnats d’Europe, est sorti par le seoi bien enroulé du vivace Russe Niiaz Bilalov, de treize ans son cadet et victorieux du dernier Grand Chelem d’Abou Dhabi. Les derniers feux de Mammadov, dans une catégorie où son compatriote Zelym Kotsoiev, 19 ans et impressionnant champion du monde juniors il y a six mois en Croatie, est déjà prêt à reprendre le flambeau?
13h10 – Mukete mate Liparteliani (-100kg)
Il se passe des choses à Minsk, qui accueillera l’édition 2019 de ces championnats d’Europe. Nouvelle preuve avec le tout jeune Daniel Mukete, champion d’Europe -23 ans et médaillé de bronze chez les juniors en 2017, qui décollait une première fois le pourtant infatigable Géorgien Varlam Liparteliani sur ura-nage, sans valeur à la clé, avant de maintenir une pression de tous les instants jusqu’à cet uchi-mata en golden score. La Géorgie, guère à la fête depuis jeudi (une cinquième place pour Papinashvili seulement), va s’en remettre à ses -90kg Margiani et Gviniashvili et son colosse Tushishvili en lourds pour éviter le zéro pointé.
13h – La Kosovare Kuka pour Tcheuméo (-78kg)
Loriana Kuka? 21 ans, une ancienne Suissesse qui tire désormais pour le Kosovo et qui a gagné le Grand Prix de Turquie en avril en battant du beau monde. Ce sera bien elle face à la Française puisqu’elle se payait la Slovène Apotekar d’un waza-ari marqué sur uchi-mata avant un gros travail au sol autour de juji-gatame pour vider le sablier.
12h55 – Coin de ciel bleu sur Tel-Aviv
Sérieux et appliqués, les trois derniers répresentants français n’ont pas traîné pour leur entrée dans la compétition : Madeleine Malonga (-78kg) s’en sortait avec son o-uchi-gari contre la Russe Babintseva, avant que Cyrille Maret (-100kg), après un balayage en deux temps, et Audrey Tcheumeo (-78kg), ne concluent en immobilisation. On en redemande!
12h40 – Clerget avait la tactique… (-90kg)
De son propre aveu à la sortie du tapis, c’est le genre de premier tour qu’il affectionne tout particulièrement, qui l’excite au plus haut point. Pourtant, après une première séquence où il prenait les extérieurs pour ne pas se laisser fixer par cet intimidant Russe Mikhail, invaincu depuis mars 2017 et restant sur une énorme victoire au Grand Chelem de Dusseldorf, contre le champion olympique japonais Mashu Baker, il se faisait piquer son revers sur la seconde. Igolnikov partait en uchi-mata, avant de rester accroché en o-uchi-gari pour réduire à néant la tentative de contre du vice champion d’Europe 2017. Un clap de fin prématuré que connaissait quelques instant plus tard lson bourreau de Varsovie, le Serbe Aleksandar Kukolj, surpris d’entrée par le ko-soto-gake/kata-guruma du Biélorusse Varapayeu, finaliste des deux derniers championnats d’Europe -23 ans.
12h30 – Le bon départ de Dicko (+78kg)
Remake de la finale du dernier Grand Prix de Géorgie, ce premier tour face à Maryna Slutskaya, championne d’Europe en titre, avait tout d’un piège pour la benjamine de l’équipe de France. Surtout que la Biélorusse s’était mise en tête de verrouiller le bras droit de la tricolore. Ce qu’elle ne parvenait à faire que la première séquence, avant de prendre un premier ashi-guruma/haria-goshi dans le coin du tapis. Rebelote peu avant la mi-combat quand Dicko collait son bras avec autorité dans le dos de son adversaire pour conclure. Du solide.
12h25 – Les Pays-Bas avançent en tir groupé
Seoi en bordure pour Noël Van T End (-90kg) et Tessie Savelkouls (+78kg), sasae pour Henk Grol (+100kg), et ça continue pour ces trois fers de lance néerlandais qui espèrent suivre le chemin vers l’or tracé par Kim Polling (-70kg) hier.
12h20 – Ouchani impuissant face à Culum (+100kg)
Mis au pied du mur dès la première minute par le Serbe Zarko Cullum, 33e mondial et médaillé des derniers championnats d’Europe -23 ans, et son de-ashi-barai, le Français se montrait en mal de solution et ne mettait pas à profit sa mobilité qui en fait un athlète intéressant parmi les lourds. Pire, il concédait une troisième pénalité pour sortie de tapis qui le renvoyait aussitôt aux vestiaires. L’apprentissage du haut niveau se poursuit toujours aussi difficilement pour cette équipe de France masculine en reconstruction. Ne restent plus que les trentenaires Axel Clerget et Cyrille Maret pour sauver la mise.
12h10 – Velensek sur le carreau d’entrée (+78kg)
Passée chez les lourdes depuis sa médaille de bronze olympique de Rio, la Slovène a été muselée par la Croate Maranic, cinquième des derniers Grands Prix d’Agadir, où Velensek l’avait dominée en quarts, et de Tbilissi. Ça s’arrête aussi pour le Suédois Pacek, 16e mondial, coincé au sol par l’Irlandais Benjamin Fletcher.