22 septembre 2018 – Bakou (Azerbaïdjan)
-57kg F et -73kg M
Yoshida (JPN) et An (KOR) nouveaux patrons
16h20. (-73kg) Et boum, An Changrim plante Hashimoto ! Les paris étaient ouverts devant le profil d’Hashimoto, efficace, mais tout en patience aujourd’hui, et le Coréen, très en vue toute la journée. La dernière fois que ces deux-là s’étaient pris, c’était en finale du Grand Prix de Chine en mai dernier et c’était une victoire à l’arraché pour An qui mettait fin à la longue série en cours du Japonais. Hashimoto, prévenu, commençait bien le combat en mettant plus de rythme d’entrée que sur les combats précédents, et il arrachait même une pénalité d’avance. Mais une première claque dans l’oeil au bout de vingt secondes le gênait, et il réclamait une nouvelle fois un peu de temps pour se remettre. Comprenant que c’était sa chanche, le Coréen fondait sur lui, profitant de ce flottement pour le prendre à bras le corps en ko-soto pour un pion magistral. An est champion du monde et il peut exulter depuis le temps qu’il courrait derrière. Le Japon, lui, repart (seulement) avec l’argent. Dans ce contexte du Japon vs. Le reste du monde, ça fait quand même déjà huit médailles dont quatre titres en trois jours le pays du Soleil Levant…
15h55. (-73kg) Mohammadi payé de sa journée, Heydarov pour la patrie ! Il a explosé de joie à l’issue des dernières secondes de sa très grosse journée, ponctuée par un balayage de folie sur le Mongol Ganbaatar après trois minutes de golden score : l’Iranien Mohammadi, troisième des Jeux d’Asie, que l’on avait vu aussi sur le podium d’Antalya, et cinquième à Tunis et Tbilissi, était la grosse côte du jour. Il repart avec le bronze. Le Mongol Tsend-Ochir rentrera, lui aussi sans médaille à Oulan-Bator puisque, au bénéfice d’un sumi-gaeshi en début de combat, l’Azerbaïjanais Heydarov protégeait son avantage jusqu’au bout dans l’autre combat pour la troisième place, devant son public et le président Aliyev. Deux cinquièmes pour la Mongolie. Une médaille azérie au bout de l’effort, qui va compter au pays.
15h35. (-57kg) Yoshida, championne du monde. La moisson continue côté japonais : la Britannique Smythe-Davis n’a pas fait le poids face Tsukasa Yoshida, qui décroche donc son premier titre mondial senior après l’argenrt de l’an passé. Tout s’est joué en moins d’une minute trente : un premier waza-ari sur un uchi-mata/harai goshi donné après la confirmation vidéo, puis un contre sur une esquisse d’uchi-mata de Smythe-Davis pour ippon.
15h25. (-57kg) Deguchi et Dorjsuren en bronze. Menée waza-ari par Theresa Stoll à 23 secondes du terme, la Canadienne Christa Deguchi n’abdique pas et décroche sa première médaille mondiale seniors, sur un premier o-uchi-gari ken ken pour revenir à égalité à sept secondes de la fin avant de mettre ippon sur osae-komi au golden score. L’autre médaille de bronze revient à la Mongole Dorjsuren, championne du monde en titre qui bat la Coréenne Kwon qui, menée aux pénalités, se faisait clouer dans le tapis en contre d’un o-soto un peu mou après deux minutes et trente secondes de golden score.
15h10. (-73kg) An en patron. Il a fait des dégâts, Mohammad Mohammadi depuis ce matin : à son ton tableau de chasse, le Coréen du Nord Kim, le Kirghiz Amanov, le Suédois Macias, le Moldave Peaticovschi, et le Géorgien Shavdatuashvili au tour précédent, tous à part un (Macias), battus par ippon. Mais il a trouvé son maître. Un maître Coréen, An Changrim, déjà double médaillé mondial, qui lui mettait son seoi-otoshi avant un juji-gatame à moins de vingt secondes du terme. La classe au-dessus.
14h50. (-73kg) Hashimoto dompte Heydarov. Poussé par son public au son des « Hidayat, Hidayat », l’Azerbaidjanais Hidayat Heydarov y a cru jusqu’au bout, agressif, allant au bout de lui-même pour venir bousculer le Japonais, lequel continuait sur le registre de la maîtrise des appuis et de l’horloge, refusant de se mettre au diapason du style intense de son adversaire. Entamé par son parcours, mais avec l’énergie de l’espoir, Heydarov tentait de sortir son adversaire de sa posture, l’empêchant de poser ses mains et tenant de l’envahir sur des grands gardes croisées qui glissaient sur les petits quarts de tour d’un Hashimoto bluffant dans ce registre minimaliste. Au bout du temps de combat, Hashimoto était toujours aussi droit et son adversaire était pantelant, et mené de deux pénalités contre une. C’état le Japonais qui plaçait finalement un sode chirurgical qui déroulait son adversaire sur le dos au bout d’une minute trente de golden score. Une démonstration impressionnante.
VIDÉO – Benjamin Axus : « À moi d’élever mon niveau »
14h30. (-57kg) Yoshida, c’est très fort. Combat très intense entre Tsukasa Yoshida et Christa Deguchi lors de cette deuxième demi-finale de la catégorie dont le niveau n’a fait que s’élever au fil des minutes, la Japonaise prenant irrémédiablement le dessus sur Deguchi, ancienne double médaillée mondiale juniors pour le Japon faut-il le rappeler. Bousculée par les attaques incessantes de Yoshida – finaliste l’an passé, comme à Paris en février alors qu’elle n’avait terminé que troisième des championnats du Japon – et pénalisée dans la dernière minute du combat puis une nouvelle fois au début du golden score alors que rien n’avait été marqué, Deguchi prenait de plein fouet l’uchi-mata de Yoshida pour le compte.
14h15. (-57kg) Smythe-Davis étrangle Dorjsuren. Quelle séquence de la Britannique qui exploite une amenée au sol anodine dans le golden score alors qu’elle est à deux shido (contre un à la Mongole) ! Elle garde le revers et place un kata-te-jime précis, tournant sur elle-même comme un anaconda avec sa proie qui croit réchapper avant de tomber pour le compte après six minutes et dix-huit secondes de combat. Médaillée de bronze en 2017, elle passe un nouveau cap en battant la numéro un mondiale.
14h10. (-57kg) Fini pour Receveaux. Même double vice championne d’Europe, Theresa Stoll était pourtant à sa portée. Hélène Receveaux pourra nourrir pas mal de regrets sur ce combat. Dans une grosse bagarre de kumikata qui ne permettait ni à l’une ni à l’autre de lancer une attaque forte, les deux jeunes femmes étaient pénalisées pour non combativité très vite, Stoll prenant un deuxième shido en moins d’une minute trente avant que la Française n’en concède un à son tour. Deux shidos partout à l’entame des deux dernières minutes, il ne fallait plus faire d’erreur. Sur un corps-à-corps, Receveaux montait sa main très haut au col, mais surtout avançait son appui arrière, Stoll s’engouffrait en ko-soto-gake pour la mettre sur le dos à moins d’une minute trente du terme. Une erreur payée cash.
Le programme des demi-finales :
-57kg
DORJSUREN Sumiya (MGL) – SMYTHE-DAVIS Nekoda (GBR)
YOSHIDA Tsukasa (JPN) – DEGUCHI Christa (CAN)
-73kg
HASHIMOTO Soichi (JPN) – HEYDAROV Hidayat (AZE)
AN Changrim (KOR) – MOHAMMADI Mohammad (IRI)
12h55. (-73kg) Hashimoto vainqueur mais agacé. Arrêtez-le ! L’arbitre du combat d’Hélène Receveaux a encore frappé et a bien failli nous sortir (de ses gonds) Soichi Hashimoto ! Face au Kazakhstanais Smagulov – excellent au tour précédent avec un morote splendide et un uchi-mata pour régler la question face au Kosovare Akil Gjakova (le frère de la -57kg Nora) – le Japonais, toujours pas flamboyant ceci étant, a cru devenir fou. À un shido partout dans un combat serré, le deuxième shido était donné à Smagulov à vingt secondes de la fin pour saisie à la jambe. C’est comme ça que les deux combattants entraient dans le golden score (encore un pour le Japonais), les deux s’empêchant de poser les mains, mais surtout Smagulov lançant une nouvelle fausse attaque… dont la sanction serait donnée à Hashimoto qui levait les yeux au ciel. Une minute de golden score, deux shidos partout, une nouvelle fausse attaque, un ippon-seoi-nage d’Hashimoto… mais rien contre le Kazakhstanais. Passablement agacé, le Japonais demandait la vidéo… et l’arbitre concédait une nouvelle saisie directe à la jambe. Hansokumake. On peut sans doute mieux faire en termes de lisibilité.
12h45. (-57kg) Smythe-Davis file en demie. Opposée à l’Allemande Theresa Stoll, la Britannnique, médaillée de bronze l’année dernière à Budapest n’a pas fait de détail : o-soto-makikomi pour un premier waza-ari avant un un autre o-soto-gari, bras droit en appui sur la saisie adverse au mode « Agbegnenou » pour ippon en moins de deux minutes. Stoll sera opposée à Hélène Receveaux en repêchages.
12h35. (-57kg) Receveaux peut avoir la rage ! Euh, on commente vraiment ce combat ? L’arbitre en tout cas, n’y était pas, mais alors pas du tout. La Française portait une première attaque forte et insistait sur son uchi-mata après une minute et vingt secondes de combat, tentait une clé une minute plus tard et avait visiblement la main sur la Mongole Dorjsuren qui courbait l’échine. Lançant encore sur son uchi-mata, elle voyait Dorjsuren plonger et glisser sa jambe avant derrière elle. Contre, ippon ? Oui… mais non car l’arbitre l’annulait, pour pénaliser la Française pour mauvaise saisie. Pas vraiment à l’avantage de la Mongole pour le coup… Les deux femmes ne baissaient pas de rythme et entamaient le golden score jusqu’à ce mouvement d’épaule de Dorjsuren après 1’42 que la Française pensait clairement surpasser, posant son genou à terre pour enchaîner en juji-gatame en gardant bien le bras gauche de la Mongole. Ippon… pour Dorjsuren. Qui, au final, ne vole sans doute pas cette victoire, laquelle repart quand même avec un bras gauche bien endolori. Mais quel grand n’importe quoi de l’arbitre (et de ceux qui sont dans l’oreillette) sur ce combat.
12h15. (-73kg) Hashimoto bat Chaine. Il n’est pas le Japonais le plus impressionnant, mais il est sacrément efficace. À l’image de son tour précédent contre l’Américain Delpopolo, un judo défensif qui ne lui plaisait pas beaucoup et sur lequel il allait trouver la solution au golden score, Hashhimoto a porté une attaque forte pour l’emporter face à Guillaume Chaine. Maîtrisant bien la manche droite du combattant de Blanc-Mesnil, relâché, il n’était pas loin de se faire contrer par le Français sur son mouvement d’épaule à mi-combat, mais cela ne semblait pas beaucoup l’ébranler. Il mettait un peu plus la pression sur Chaine, qui se faisait pénaliser une première puis une seconde fois, obligé de se jeter à terre. Hashimoto se retrouvait au sol à vingt secondes du terme, mais Chaine ne cherchait pas le ne-waza. Direction le golden score où tout était encore possible… jusqu’à ce sode-tsuri-komi-goshi du Japonais au bout de vingt-trois secondes. Le Français restait derrière. Ippon.
11h55. (-57kg) Receveaux assure. Un premier uchi-mata tranchant qui ne donne rien, mais ouvre l’opportunité d’un seoi-nage à la Bulmbare Alieva. Ce sera l’une des dernières. Hélène Receveaux, visiblement à l’aise au kumikata contre la vice championne d’Europe 2016, venait placer son seoi-nage à mi-combat. En gérant bien les deux minutes restantes et restait suffisamment active pour ne prendre qu’une pénalité (comme son adversaire). Elle poursuit son chemin pour un quart de finale contre la Mongole Dorjsuren qui a mis un joli koshi-jime après plus de trois minute de golden score à la Canadienne Klimkait.
11h35. (-73kg) Heydarov s’en sort. Pas sûr que l’Azerbaidjanais ait été très serein sur cette fin de combat contre le Mongol Ganbaatar. S’il marquait sur un morote inversé et déroulait le médaillé de bronze de l’an passé à Budapest, il subissait la pression jusque dans les dernières secondes, prenait un premier puis un deuxème shido et flirtait avec le troisième avertissement dans les ultimes secondes avec un judo devenu trop défensif. Ça passe, mais ça a été chaud.
11h35. (-73kg) Chaine passe, Axus battu. Deux combats, deux styles et deux résultats différents pour les deux Français du jour : Guillaume Chaine d’abord, qui prenait la main d’entrée sur un combat à sa portée contre le Cubain Estrada, avec un premier sumi-gaeshi pour waza-ari avant de venir conclure sur un o-uchi-gari très bas qui déroulait le Cubain sur le dos. Un combat appliqué, avec de la mobilité, de la posture très judo… du bon Guillaume Chaine qui lui permet de se hisser au quatrième tour. Benjamin Axus, lui, ne verra spas la suite. Dans un style sans doute trop stéréotypé face au Géorgie Shavdatuashvili, qui se plaisit assez bien dans le corps-à-corps proposé par la posture du Français et ses longs segements avec une jambe en blocage pour lancer son uchi-mata, il n’aura jamais vraiment mis son adversaire en danger. Le Géorgien, médaillé olympique 2016 dans cette catégorie (et champion olympique en -66kg), mais jamais médaillé au niveau mondial, attendait le contre et en plaçait un sur l’arrière pour waza-ari. De quoi garder l’avantage jusqu’au bout.
11h25. (-57kg) Yoshida et Deguchi en demie. Opposée à la Coréenne Kwon, une combattante qui l’avait battue aux championnats d’Asie 2017, la Japonaise vice championne du monde l’an passé à Budapest cherchait le sol. Elle effectuait un retournement d’école sur la Coréenne qu’elle gzardait en osae-komi jusqu’au waza-ari, mais Kwon trouvait la sortie. Il fallait le o-soto-ostohi de Yoshida pour finir le travail. Cap sur les demies pour elle, où elle sera opposée à la plus Japonaise des Canadiennes, victorieuse d’un petit-waza-ari au golden score sur un sode porté à la Kosovare Gjakova.
11h05. (-73kg) Le volume monte d’un ton à Bakou. Avec Orujov et Heydarov en action au même moment, le public azerbaïdjanais s’est réveillé d’un seul homme après avoir été relativement calme ce matin. Heydarov leur rendait bien en combinant sur l’arrière autour de son seoi en tout début de golden score, tandis qu’Orujov faisait durer le plaisir contre le Mongol Tsend-Ochir. Huit minutes trente-cinq de combat et victoire finale pour l’Asiatique qui glissait parfaitement derrière le n°2 mondial visiblement à bout de souffle pour lancer un énième mouvement de hanche. De quoi refroidir, jusqu’au quart d’Heydarov, les ardeurs locales…
10h55. (-73kg) Axus en huitièmes. Après que le Géorgien Shavdatuashvili ait rapidement remporté son combat d’un makikomi surpuissant, Axus était de retour sur le tapis, opposé au Colombien Navarro, vainqueur des championnats panaméricains juniors en juillet dernier. Il faisait rapidement monter les pénalités du Sud-Américain, avant d’ancrer sa main gauche loin dans son dos pour mieux le plaquer d’un ko-soto. Le voilà au rendez-vous des huitièmes, face au Géorgien champion olympique de Londres en -66kg.
10h50. (-57kg) Gneto déracinée par Gjakova. Dos à dos dès la mi-combat avec deux pénalités chacune, la Kosovare et la Française entraient dans une parie de poker menteur au kumikata, jusqu’à ce que Gjakova fasse parler sa puissance d’un ko-soto sur la jambe avancée de Gneto. Direction les quarts pour la Kosovare, fin de parcours pour la tricolore…
10h45. (-57kg) Pas d’erreur pour Receveaux. L’Orléanaise était prévenue : la Néerlandaise Karthaus, qui avait battu Pavia lors des Europe par équipes cet été, n’était pas à prendre à la légère. Au-dessus physiquement, elle ne parvenait pas faire la différence par son uchi-mata, ni par sa tentative d’étranglement. Le temps défilait jusqu’à envoyer les deux femmes au golden score, moment choisi par Receveaux pour continuer son travail de sape jusqu’à réussir à placer sa hanche pour ippon. Fin de parcours en revanche pour la Portugaise Monteiro, dominée au sol après une longue séquence par la Japonaise Tsukasa Yoshida.
10h40. (-73kg) Le bon coup de Mohammadi. En marquant waza-ari sur la première séquence face au Suédois Macias, d’un o-uchi-gari décidément à la mode à Bakou, l’Iranien, médaillé de bronze des derniers Jeux d’Asie, déboule en huitième de finale.
10h40. (-57kg) Dorjsuren écarte Rogic. Seoi à genoux bien suivi en kami-shiho-gatame et la tenante du titre Mongole poursuit sa route. La place en quart de finale se jouera contre la Canadienne Klimkait.
10h35. (-73kg) Bessi aura résisté, en vain. Malgré une défense héroïque d’une petite minute au sol, le Monégasque cédait finalement et lâchait la jambe de l’Azerbaïdjanais Heydarov, qui n’avait plus qu’à le maintenir sur le dos vingt secondes.
10h25. (-73kg) An en patron, Ganbaatar en fouinon. Alors que le Coréen n’a eu besoin que d’un mouvement d’épaule pour disposer de l’Algérien Nourine, le Mongol, mené par l’Ouzbèk Turaev, a trouvé la clé à trois secondes du terme sur un sasae de la dernière chance.
10h15. (-73kg) Et 3/3 grâce à Chaîne! En roublard, le judoka de l’ES Blanc-Mesnil, en chandelle suite au uchi-mata du jeune Slovène Hojak, reprenait le contrôle dans les airs pour finir en position dominante et marquer un waza-ari. Avantage qu’il conservait intelligemment pour rallier le troisième tour.
10h10. (-57kg) Gneto n’a pas traîné. En redoublant ses ko-uchi, la Corse a complètement dérouté l’inoxydable Filzmoser qui finissait sa course les quatre fers en l’air. Gneto dans un bon jour? Le révélateur kosovar Nora Gjakova, dans un duel des deux dernières championnes d’Europe, nous en dira certainement un peu plus au prochain tour…
10h05. (-73kg) Axus impeccable! Face au Kazakhstanais Shairmerdenov, le combattant de l’AJA Paris XX n’aura eu besoin que d’un balayage pour amener son adversaire à quatre pattes, avant de le retourner sans difficulté pour lancer le osaekomi. Belle entrée en matière, à confirmer face au vainqueur du combat Navarro/Alleman, dans les cordes du Français.
10h. Les choses sérieuses vont commencer pour les Français.
9h45. (-73kg) Hashimoto et Macias sont dans la place. Le tenant du titre japonais a pris le temps de plusieurs séquences face au Botswanais Lekoko avant de l’envoyer à terre d’un balayage pour l’immobiliser ensuite. Pour le Suédois, c’est le kata-guruma de l’Israélien Butbul qui lui offrait l’ouverture en se glissant entre ses jambes pour un sutemi imparable. Et pendant ce temps-là, joli ko-soto-gake en contre sur le tapis voisin de la part de l’Iranien Mohammadi.
9h35 (-57kg) Yoshida trop forte pour Stoll. Seulement dominée par la Mongole Dorjsuren l’an passé en finale, au terme d’un combat de plus de treize minutes, la Japonaise n’a cette fois eu besoin que de deux petites minutes pour imposer son uchi-mata à la jeune Allemande, qu’elle immobilisait derrière au sol.
9h35. (-57kg) Karakas KO, Roper OK. Face à la Nord-Coréenne Kim, la Hongroise, qui avait dû écourter sa préparation estivale pour des pépins physiques, n’a pas vu le jour, et se voit expédier sur deux uchi-matas de la finaliste des derniers Jeux d’Asie. Pour la Panaméenne (et ex-Allemande) Miryam Roper, pas de problème en revanche, grâce à un ko-soto qui va bien pour lancer sa journée.
9h25. (-73kg) Changrim An et ses coups de patte. TOujours prompt à saper les appuis de ses adversaires, le Coréen, en bronze lors des deux dernières éditions, remet ça avec un ko-soto-gari bien suivi pour disposer du Tchèque Jeckminek.
9h15. (-73kg) Heydarov en mission commando. Fini le look de surfeur, le jeune champion d’Europe 2017, et finaliste en 2018, n’a qu’une idée en tête : s’inviter sur le podium devant son public pour essayer de passer devant son compatriote Rustam Orujov dans la hiérarchie nationale. Cela explique son attitude de mort de faim contre l’Iraqien Sehen, qu’il coince au sol sur sankaku-jime. Deuxième tour face au Monégasque Cédric Bessi, impeccable sur uchi-mata contre le Yéménite Ayash.
9h05. (-73kg) Orujov et Ganbaatar déboisent. L’Azerbaïdjanais, en argent à Budapest l’an passé, étrangle sans ménagement l’Égyptien Mohyeldin, tandis que le Mongol, pour sa part médaillé de bronze en Hongrie, s’amuse avec l’Allemand Zingg avec son morote-otoshi et surtout son sode-tsuri-komi-goshi pour le compte.
9h. (-57kg) Klimkait expédie Silva sur le gong. La jeune Canadienne, qui avait déjà dominé la championne olympique brésilienne fin juillet en demi-finale du Grand Prix de Croatie, a remis ça d’un seoi à genoux lancé alors qu’il ne restait qu’une poignée de secondes avant la fin du temps réglementaire. Silva peut s’en mordre les doigts, son relâchement l’envoie déjàt en tribunes.
8h55. (-57kg) Priscilla Gneto en féline. Après sa troisième place aux Jeux méditerranéens pour son retour à la compétition suite à son opération des ligaments croisés du genou gauche d’octobre dernier, il ne s’agit aujourd’hui que la deuxième sortie de la championne d’Europe 2017. Et ça démarre plutôt bien face à l’Américaine Akiyama, qu’elle surprend d’une clé de bras après s’être montrée agressive sur les mains pendant la première partie de combat. Place à l’Autrichienne Filzmoser, l’une des plus expérimentées du circuit.
8h30. (-57kg) Un monde d’écart pour Monteiro. Comme c’est fréquemment le cas depuis le début de ces championnats du monde, les premiers tours offrent des oppositions clairement déséquilibrées, entre routiers du circuit et représentants de petits pays de judo, conviés à la grande fête annuelle. Ce fut à nouveau le cas entre la Portugaise Telma Monteiro, quadruple finaliste mondiale et douze fois médaillée européenne, et la Jordanienne Hadeel Elalmi, au palmarès vierge. Avec un premier waza-ari sur sode puis un ippon sur seoi-nage, Monteiro s’est ainsi offert une fin d’échauffement plutôt paisible.
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8h15. (-73kg) La porte pour Basile et Margelidon… Retourné comme un bébé par le Portugais Nuno Saraiva, modeste 75e mondial, alors que rien n’était marqué au tableau après près de six minutes de combat, le champion olympique 2016 des -66kg abandonnait dès le début de l’immobilisation. Conscient que ce n’était pas encore aujourd’hui qu’il allait décrocher la médaille mondiale qui manque encore à son palmarès… Ce ne sera pas le cas du Canadien Arthur Margelidon, finaliste du dernier Grand Chelem de Tokyo, surpris par le ko-soto-gake du Tchèque Jecminek qui venait de réchapper au uchi-mata du Nord-Américain.
8h. (-73kg) Déjà terminé pour Van Tichelt! Médaillé de bronze aux Jeux de Rio, sur le podium mondial en 2009 et 2013, le Belge ne sera pas sur la photo de famille en fin de journée : la faute à l’Allemand Anthony Zingg, champion d’Europe -23 ans en 2015, qui ne manquait pas de l’étrangler suite à un seoi mal assuré.
8h. Alors que les premiers combats débutent tout juste pour ce troisième jour de compétition, retrouvez ici notre analyse des deux catégories qui entrent en scène ce samedi, les -57kg pour les féminines et les -73kg pour les masculins.