23 septembre 2018 – Bakou (Azerbaïdjan)
-63kg F et -81kg M

Agbegnenou rejoint Emane, Décosse et Deydier avec trois titres mondiaux

16h15. (-81kg) Mollaei le magnifique. Arrivé dans la peau d’un numéro 1 mondial à la ranking, ce qui ne veut parfois pas dire grand chose dans les moments décisifs d’un championnat du monde, l’Iranien repart de Bakou avec l’or autour du coup. Opposé au jeune Japonais Sotaro Fujiwara, il marquait à la mi-combat sur un kata-guruma surréel. Waza-ari mérité… On se disait que Saeid Mollaei allait tout verrouiller, notamment physiquement, mais Fujiwara, vice champion du monde juniors 2015, n’avait visiblement pas envie de perdre cette finale. Il ne paniquait pas, plaçait ses mains, et lançait un superbe o-soto-gari en contrôlant parfaitement le haut du corps de l’Iranien qui ne trouvait pas la réchappe. Waza-ari partout à quelques secondes de la fin ! Golden score, pour le point final, mais de quel côté ? C’est l’Iranien qui lançait en koshi-guruma, Fujiwara tentait de contrer en ura-nage de toute son énergie, l’Iranien décollait les appuis…. mais pour mieux se lancer, makikomi, waza-ari superbe d’intelligence et victoire méritée. Il devient le deuxième champion du monde de l’histoire de son pays après Arash Miraesmeili en 2001 et 2003.

16h10. (-81kg) Wieczerzak et Albayrak en bronze. Cette catégorie marquera à coup sûr ces mondiaux. Dans le duel entre les deux Allemands Ressel et Wieczerzak, c’est d’abord le champion du monde en titre qui l’emportait… sur le gong avec son tokui-waza, seoi-nage. Ressel aura donc sans doute passé l’une des plus belles et des pires journées de sa vie avec la médaille en chocolat. Dans l’autre combat pour le bronze, c’est le Turc Albayrak qui profitait d’un ko-uchi lancé trop gentiment par le Polonais Szwarnowiecki, un ancien -73kg champion d’Europe juniors et -23 ans, pour le contrer.

15h45. (-63kg) Agbegnenou au-dessus de toutes les autres. Elle peut danser, Clarisse Agbegnenou. Une combattante fabuleuse sur le plan technique mais surtout, a-t-on envie de dire, une force mentale unique. La Japonaise Miku Tashiro ne l’aura pas vraiment mise en danger, mais elle a tellement bien géré la Française au kumikata pendant quatre minutes, l’empêchant de monter sa main gauche, qu’il fallait rester concentrée, et aller encore au-delà pour percer la défense de la Japonaise. Le temps travaillait pour Tashiro… Elle a même failli faire la différence sur son o-uchi-gari à dix-sept secondes du terme. Rien, direction le golden score… Quarante secondes plus tard, Tashiro lançait une attaque, anticipée en mode sen no sen par Clarisse Agbegnenou qui venait lui coiffer la ligne d’épaules. Enfin la garde était transpercée ! makikomi irrésistible, ippon et un joli geste pour relever son adversaire malheureuse en mode « bravo pour ton combat ». Tout y est. Troisième titre mondial pour la Française, qui se hisse ainsi au niveau de Brigitte Deydier, Lucie Décosse et Gévrise Emane avec trois titres, passant même devant toutes celles-ci au niveau mondial avec ses cinq médailles. Du très très lourd.

15h30. (-63kg) Trstenjak et Franssen en bronze. Cette place de troisième le confirmait : plus empruntée que d’habitude, avec moins d’impact, la championne olympique Tina Trstenjak a dû encore (inhabituellement) batailler pour aller chercher cette médaille. Et c’est encore dans la dernière minute du combat qu’elle trouvait l’ouverture contre la Cubaine Del Toro Carvajal, un grand gabarit sans complexe. Trstenjak allait d’abord la gérer aux pénalités (deux shidos), avant de réussir un dégagement de jambe parfait. La clé du sol, qu’elle avait cherchée à plusieurs reprises sur ce combat, était trouvée. Osae-komi, ippon. Une médaille de bronze mais pas de sourire pour Tina Trstenjak. Même pas pour l’or, de toute façon.
Dans l’autre combat pour la place de troisième entre Juul Franssen et Martyna Trajdos, c’est la Néerlandaise qui s’imposait au golden score. Martyna Trajdos se faisait en effet contrer sur son uchi-mata qu’elle lançait après 1’49 de golden score alors que Franssen était bien placée au kumikata. Première grande médaille en championnat senior pour Franssen, ancienne championne d’Europe cadettes, juniors et -23 ans, médaillée mondiale juniors.

15h15. (-81kg) Fujiwara sur un fabuleux sasae. Le Japonais coaché par Yusuke Kanamaru, magnifique judokas des années 2000 – il fut notamment le héros malheureux d’une finale fabuleuse en 2001 contre le Russe Makarov – a patiemment construit sa victoire face à l’Allemand du jour, Dominic Ressel. Dangereux sur son seoi et son sasae qui déstabilisaient Ressel, il restait exposé au contre de l’Allemand qui subissait le plus souvent la garde, mais restait dangereux dans ses contres. Amené au golden score, Fujiwara mettait d’abord un sumi-gaeshi amené sur une confusion. Waza-ari… finalement annulé par la table. Qu’à cela ne tienne, il plaçait un sasae de folie vingt secondes plus tard.

15h10. (-81kg) Mollaei au bout de lui-même. Une demi-finale de championnat du monde de très haut niveau dans l’intensité… L’Iranien Saeid Mollaei, en bronze l’an passé à Budapest et vainqueur du Grand Chelem de Düsseldorf en février, monte (au moins) encore une marche. Dans ce combat de gladiateurs contre le Turc Albayrak dont la baston à la garde dura un peu plus de six minutes, c’est l’Iranien qui trouvait les ressources pour un harai-makikomi où il déroulait en plusieurs temps son adversaire sur le dos. Plusieurs secondes entre l’arrivée au sol à plat ventre et le moment le Turc a fini par céder à la poussée., mais v’est le règlement : waza-ari et direction la finale.

14h30. (-63kg) Tashiro s’offre Trstenjak. Ce n’est sans doute pas le championnat le plus percutant de la championne olympique et elle le paie : la Japonaise Miku Tashiro a bien absorbé l’impact de Tina Trstenjak, la mettant sur le reculoir dès le début du combat, précise sur les mains, mobile, pour venir enclencher son uchi-mata à mi-combat. Waza-ari sur cette action où la Slovène se laissait trop fixer. Trstenjak a encore le temps de revenir. Elle attaquait en première intention sur ses prises de garde, mais Tashiro était vigilante et pouvait gérer, en dépit d’un shido concédé, juste à la fin. En finale des deux dernières éditions, elle devra aller chercher le bronze pour une quatrième médaille mondiale consécutive.

14h25. (-63kg) L’impact d’Agbegnenou. Quelle démonstration ! La Française championne du monde en titre menait 6-1 avant cette confrontation contre l’Allemande Martyna Trajdos. Psychologiquement un bel avantage, mais le meilleur était à venir, presque traumatisant pour Trajdos : o-uchi-gari en mode Lucie Décosse au bout de dix secondes pour waza-ari avant un o-soto-makikomi  brutal vingt secondes plus tard. Une tempête s’est abatue sur l’Allemande. Direction la finale pour la Française.

Le programme des demi-finales
-63kg
AGBEGNENOU Clarisse (FRA)
 – TRAJDOS Martyna (GER)
TRSTENJAK Tina (SLO) – TASHIRO Miku (JPN)

-81kg
MOLLAEI Saeid (IRI) – ALBAYRAK Vedat (TUR)
FUJIWARA Sotaro (JPN) – RESSEL Dominic (GER)

En attendant la reprise des combats avec les blocs finaux, retrouvez les réactions des Français Hélène Receveaux (-57kg), Guillaume Chaîne et Benjamin Axus (-73kg), ainsi que de la Canadienne Christa Deguchi, médaillée de bronze en -57kg.

Le programme des demi-finales
-63kg
AGBEGNENOU Clarisse (FRA) – TRAJDOS Martyna (GER)
TRSTENJAK Tina (SLO) – TASHIRO Miku (JPN)

-81kg
MOLLAEI Saeid (IRI) – ALBAYRAK Vedat (TUR)
FUJIWARA Sotaro (JPN) – RESSEL Dominic (GER)

11h25. (-81kg) Et pendant ce temps-là, Fujwara Il n’a pas fait trop de bruit, il est resté discret dans cette matinée tourmentée pour les leaders, mais il a fait son bonhomme de chemin en s’appuyant sur un eri-tai-otoshi qui manque un peu de volume aujourd’hui, mais aussi sur un sens du sol sans défaut. Dans ce tableau pas trop méchant, le Belge Sam CHouchi y a succombé, et en quart le Polonais Szwarnowiecki. C’est contre l’intenable Allemand Ressel qu’on verra ce qu’il a vraiment dans le ventre. En attendant, les deux Japonais du jour sont en demi-finales.

11h20. (-81kg) Albayrak, le judo de l’espace ! Les fans de Goldorak apprécieront le clin d’oeil. Pour tous les autres, le judo du Turc Vedat Albayrak, qui est en fait Roman Moustopoulos, né Géorgien et champion d’Europe et médaillé mondial juniors pour… la Grèce, est clair :  ça dépote. Il met ainsi un énorme uchi-mata à 1’20 du terme au champion du monde en titre Alexandre Wieczerzak. Splendide.

11h15. (-81kg) Khalmurzaev battu ! Le champion olympique russe, opposé à celui qui semble vouloir casser la baraque aujourd’hui, Dominic Ressel, alors même qu’il a le champion du monde devant lui au niveau national (Alexandre Wieczerzak) s’incline après 2’35 de golden score dans un combat de titans conclu par l’Allemand sur un harai-makikomi. Quel combat !

11h10. (-63kg) Tashiro et Trstenjak passent aussi. Alors que Miku Tashiro réglait la question de son quart de finale en moins d’une minute en ne-waza face à la Néerlandaise Franssen, la championne olympique slovène devait attendre les quarante dernières secondes pour finir d’étouffer une combattante qu’elle connaît bien, l’Autrichienne Unterwurzacher, vice championne d’Europe 2016. Un yoko-shiho-gatame des familles pour ippon.

11h. (-63kg) Et ce sera Trajdos en demie. C’est l’Allemande qui sera proposée à la Française Clarisse Agbegenou en demi-finale. Martyna Trajdos vient en effet exploiter une erreur de la Cubaine Del Toro, en position défensive, presque à genoux, mais qui laisse l’espace pour le o-soto agressif et très bas de l’Allemande. Waza-ari, bonifié au sol pour ippon. Championne d’Europe en 2015 ici à Bakou et médaillée de bronze continentale cette année à Tel Aviv, Trajdos est à la recherche de sa première médaille mondiale. Prudence…

10h55. (-63kg) Quelle tôle d’Agbegnenou ! Certes, ce n’était « que » l’Austalienne Katharina Haecker, dont la performance la plus aboutie reste une finale au Grand Prix de Tunis en janvier dernier, mais la Française montre une nouvelle fois qu’elle prend ses combats par le bon bout : une attaque en harai-goshi enchaîné en ura-nage pour waza-ari avant ce utsuri-goshi à couper le souffle qui venait coller Haecker sur le dos. Ippon.

10h45. (-81kg) Albayrak, nouveau venu ? Si son patronyme ne vous dit rien, c’est qu’il fut un temps où il répondait au nom géorgien Vano Revazishvili, puis au nom grec Roman Moustopoulos. Passé sous pavillon turc depuis, il risque de faire parler de lui après avoir contré le Russe Lappinagov pour mieux le coffrer au sol. Le voilà en quarts contre le tenant du titre Wieczerzak.

10h45. (-81kg) Mollaei balaie devant sa porte. Une première tentative avortée en passant par dessus? Peu importe, l’Iranien se relevait et plaçait un de-ashi-barai parfait de timing au Portugais Egutidze qui s’envolait comme une plume.

10h40. La furia allemande. 
C’en est terminé pour le champion d’Europe Sagi muki, terrassé par le makikomi de Dominic Ressel, parti pour réaliser une grosse journée aujourd’hui. Dans la foulée, Martyna Trajdos (-63kg) remontait son waza-ari de retard contre la Russe Davydova et le champion du modne 2017 Wieczerzak faisait la différence sur seoi contre le Brésilien Santos.

10h35. (-81kg) Khalmurzaev sans trop de marge. Clairement pas au mieux physiquement aujourd’hui, le champion olympique russe n’a pas l’impact habituel qu’il impose d’ordinaire sur ses adversaires, qui lui rentrent allègrement dedans. Mais il compense par un judo, certes sans fioriture, mais surtout sans erreur, et quelques éclairs comme ce nouveau ko-soto qui renvoyait l’Ouzbèk Boltaboev à ses études.

10h30. (-63kg) Tashiro en métronome. Son uchi-mata a fait la différence contre la Canadienne Tremblay, et voilà la Japonaise en quarts face à la Néerlandaise Juul Franssen, bourreau de la Mongole Baldorj et de la Russe Valkova jusque-là.

10h25. (-81kg) Chouchi s’élimine tout seul. À la hauteur durant tout son duel contre le Japonais Fujiwara, le Belge tentait maladroitement un o-soto-gari à dix secondes du gong, parti de trop loin pour faire mouche, Le nippon sautait sur l’occasion et poussait de toutes ses forces pour le plaquer sur les deux épaules.

10h15. (-63kg) Agbegnenou s’essaie au sol. Un premier waza-ari en contre sur le seoi de la Turque Katipoglu, avant de progresser au sol pour faire décorcher sa jambe et conclure en osaekomi. La Française déboule en quarts, où elle retrouvera soit l’Australienne Haecker, qui s’est montrée solide contre la Néerlandais Sameer au tour précédent, soit l’Équatorienne Garcia.

10h05. (-81kg) Ura-nage de qualité allemande. Le champion du monde en titre Alexander Wieczerzak et son compatriote Dominic Ressel ont fait parler la poudre en décollant leurs opposants pour poursuivre leur chemin en ce dimanche de mondial. Mêmes moyens, mêmes conséquences pour l’Israélien Muki, trop fort pour l’Américain Hatton.

10h. (-81kg) La révolte des jeunes loups. En quelques secondes, le tableau des -81kg a perdu le Brésilien Penalber, médaillé mondial en 2015 à Astana, et le Coréen Seungsu Lee, finaliste du dernier Grand Chelem de Paris. La faute à l’Ouzbèk Boltaboev et son tai-otoshi en toute fin de combat, et au Portugais Egutidze et sa science du contre, tous deux âgés de 22 ans.

9h50. (-81kg) Khalmurzaev a frôlé la correctionnelle. Le Kazakhstanais Didar Khamza, médaillé de bronze des derniers championnats du monde juniors, a cru à l’exploit en début de golden score après avoir contré le champion olympique sur un énième uchi-mata du Russe. Mais la vidéo était formelle, pas de valeur, et reprise du combat. Moment choisi par Khalmurzaev pour lui coffrer les deux bras et l’éjecter sur le dos.

9h45. (-63kg) Trajdos en puissance. Engagée dans un golden score indécis contre l’expérimentée Britannique Alice Schlesinger, l’Allemande s’en remettait à son agressivité qui fait d’elle l’une des plus dangereuses combattantes de la catégorie. La main gauche plantée dans le dos, elle trouvait l’ouverture sur o-uchi-gari.

9h40. (-81kg) Djalo, volontaire mais éliminé… Bien rentré dans son duel contre le Japonais Sotaro Fujiwara, en or à Paris en février dernier, le Français parvenait à plusieurs reprises à monter son bras gauche sur le col nippon, mais se retrouvait à chaque fois coincé au moment de déclencher. À l’inverse, Fujiwara déstabilisait à mi-combat Djalo d’un fauchage intérieur, avant de profiter de sa reprise d’appui pour changer de direction sur tai-otoshi. Waza-ari pour le Japonais, qui ne subissait pas trop la fin de combat, le tricolore se montrant trop imprécis pour tenter de revenir à la marque.

9h35. (-63kg) Pas de sentiment pour Tashiro. La Libanaise Suellen n’aura eu le droit qu’à une tentative de seoi, avant que la Japonaise n’entre en action au sol pour lui emprisonner les jambes entre les siennes et contrôler son bras pour tenir l’immobilisation jusqu’au ippon.

9h20. (-81kg) Muki l’équilibriste. Poussé dans ses retranchements par le copieux Hongrois Attila Hungvari, champion d’Europe devant son public en avril, profitait d’une reprise en début de golden score pour saisir un bout de manche, entrer dans la distance par un petit coup de patte et lancer un sode qu’il accompagnait de sa jambe arrière comme sur uchi-mata. Peu académique mais diablement efficace.

9h15. (-63kg) Rien d’évident non plus pour Trstenjak. La Slovène et son dossard doré de championne olympique ont pris leur temps face à la Britannique Livesey, solide sur ses jambes jusqu’au seoi en bordure place par l’actuelle n°3 mondiale à vingt secondes du terme.

9h10. (-63kg) Un bon test pour Agbegnenou. Mine de rien, la Mongole Bold n’était pas n’importe qui face à la championne du monde en titre : 22e mondiale, elle s’est invitée en 2018 sur les podiums du Grand Chelem de Düsseldorf et du Grand Prix de Hohhot. Les deux premières minutes voyaient l’Asiatique concéder deux pénalités, avant qu’elle ne cède sur le o-soto-gari tout en profondeur de la Française. Ippon révisé en waza-ari, et Bold pouvait tenter quelques uchi-mata, sans toutefois faire vaciller la vice championne olympique, qui mettait un point d’honneur à finir avant le gong en contrant la Mongole, tombée à genoux après une nouvelle tentative d’attaque de hanche.

9h. (-81kg) Le uchi-mata selon Lappinagov.  Placement des appuis, orientation des hanches, contrôle du haut du corps : tout était parfait sur la tentative du n°6 mondial russe, client annoncé pour le titre en fin de journée.

8h55. (-81kg) Le bras de fer pour Esposito. L’Italien, en bronze aux derniers championnats d’Europe de Tel-Aviv, s’est montré plus solide pour l’emporter aux pénalités contre le Bulgare Ivaylo Ivanov, qui se cherche toujours depuis sa fin d’olympiade manquée à Rio (7e place) alors qu’il sortait de deux années fastes avec des podiums sur tous les plus grands rendez-vous du circuit mondial.

8h50. (-81kg) Casse et Wieczerzak prennent la clé du sol. Le Belge champion du monde juniors et l’Allemand champion du monde en titre démarrent leur journée en concluant en ne-waza, le premier en immobilisant le Gabonais Kouamba, le second en imposant son juji-gatame au Britannique McWatt.

8h45. (-81kg) Khalmurzaev dompte Pacek. On savait ce tirage bien délicat pour le champion olympique en titre avec ce toujours dangereux Suédois : il fallu attendre les toutes dernières secondes pour que le Russe ne marque sur son ko-soto-gake, après que ses uchi-mata restèrent muets tout au long des quatre minutes réglementaires.

8h35. (-81kg) Santos et Egutidze piègent Otgonbaatar et Rekhviashvili. Le Brésilien aura eu le mérite d’y croire jusqu’au bout face au Mongol victorieux du dernier Grand Chelem de Tokyo en décembre dernier. Un ashi-guruma alors que le tableau n’affichait plus que trois secondes et le médaillé de bronze des derniers championnats panaméricains s’offrait ce premier tour de haute volée. Sur le tapis voisin, le destin du tirage au sort avait réservé un drôle de sort au Géorgien Zebeda Rekhviashvili avec, face à lui, son ancien compatriote devenu Portugais Anri Egutidze. Bataille rangée une majeure partie du combat, avant qu’Egutidze arrachait de face son opposant avec l’aide de sa jambe droite pour mieux le retourner dans les airs. Sa bise sur le front de Rekhviashvili n’y changeait rien, fin de parcours pour le Géorgien…

8h30. (-81kg) Djalo au rendez-vous. Face au modeste Monténégrin Gardasevic, 185e mondial, le Français a d’emblée pris ses responsabilités, tentant d’abord sa chance sur uchi-mata. La main gauche solidement calée dans le dos adverse, il marquait sur koshi-guruma peu avant la mi-combat, avant de faire parler sa puissance sur un utsuri-goshi qui l’envoyait affronter le Japonais Fujiwara (gare à son morote, déjà affûté ce matin) au deuxième tour.

8h15. (-63kg) Game over pour Beauchemin-Pinard et Martin. Comme lors de leur dernière confrontation lors du Grand Prix estival de Hongrie, la Canadienne Catherine Beauchemin-Pinard, vice championne panaméricaine 2018 dans sa nouvelle catégorie des -63kg, a subi la loi de la précoce Néerlandaise Sanne Vermeer, championne du monde cadettes en 2015 et vice championne du monde juniors l’an passé, et de son uchi-mata. Pas plus de réussite pour l’Américaine Hannah Martin, prise entre la clé de bras et l’immobilisation par la Brésilienne Quadros qui se reprenait après une seoi à genoux manqué.

8h. Pour ce quatrième jour de compétition, place aux -63kg F et aux 81kg M au National Gymnastics Arena de Bakou. Retrouvez ici notre analyse des deux tableaux, avec leurs enjeux, les athlètes à suivre et les chances des Français Clarisse Agbegnenou et d’Alpha Oumar Djalo.