Organisé dans la foulée du Grand Chelem de Tokyo, ce Grand Prix IBSA voyait la participation de six judokas français : Sandrin Martinet-Aurières, Prescillia Lèze, Anatole Rubin, Nathan Petit, Cyril Jonard et Helios Latchoumanaya. Un tournoi avec 181 participants venus de 41 pays.
Deux médailles pour la France, toutes deux obtenues le deuxième jour, grâce à l’éternel Cyril Jonard (AJ Limoges) en -90kg (J1) qui s’adjuge le bronze alors qu’Helios Latchoumanaya (AS Bourg-la-Reine JJJ) en -90kg (J2), lui, se pare d’or. Sandrine Martinet-Aurières termine cinquième en -48kg (J2). Même classement pour Prescillia Leze (US Entraiguoise) en +70kg (J2). Nathan Petit (Dojo Romanais), finit, lui, septième en -73kg (J2). Seul Anatole Rubin (Dojo Nantais) en -60kg (J1) n’est pas classé.
Après l’argent récolté à Bakou fin septembre, c’est avec de l’or donc qu’Helios Latchoumanaya, médaillé de bronze aux Jeux paralympiques de Tokyo et double champion du monde (2022 et 2023), conclut cette année 2023. Trois victoires face à des homme forts : le Géorgien Zviad Gogotchuri, l’Allemand Daniel Goral et l’Ouzbek Davurkhon Karomotov. Le premier est champion paralympique et l’un des plus féroces adversaires du Français.
En bronze, Cyril Jonard, 47 ans, champion du monde 2022 en -90kg (J1), passe deux tours avant d’échouer demi-finale face au Moldave Oleg Cretul, qui gagnera d’ailleurs la catégorie. Pour le bronze, le champion paralympique d’Athènes met fin à la remontée fantastique du Kazakhstanais Bauyrzhan Arstanbekov, cinquième des championnats 2022 et 2023.
La France termine à la neuvième place du classement des médailles mais avec peu de combattants et la satisfaction d’avoir classé cinq judokas sur six engagés.
