Dimanche 15 juin 2025 — Papp László Budapest Sportaréna (Hongrie)
-52kg F et -66kg M
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19h10. -73kg : Gaba champion du monde !!!
La France a pensé un moment pouvoir fêter cela lors de la première journée de compétition vendredi avec Romain Valadier-Picard : le soixantième titre mondial de son histoire hommes et femmes confondus, douze ans après celui de Loïc Pietri à Rio chez les masculins (Teddy Riner étant hors concours !), le dernier en -60kg remontant à Thierry Rey en 1979. C’est finalement le bondissant Joan-Benjamin Gaba qui a réussi la performance en dominant le Brésilien médaillé olympique 2021 (en -66Kg) Daniel Cargnin, tout pile cinquante ans après le premier titre mondial décroché par Jean-Luc Rougé, dans la salle à Budapest pour assister à cela. Immense ! Oui, aujourd’hui Joan-Benjamin a fait une Gaba de bout en bout : spectaculaire, engagé, mort de faim, mais aussi fin dans les moments décisifs avec un mental en acier trempé avant une attaque décisive. Il fallait pourtant se méfier de Daniel Cargnin, médaillé olympique 2021 (en -66kg) et sur le podium mondial en 2022 des -73kg, lequel avait battu Gaba aux mondiaux l’an passé. Ses seoi étaient dangereux dès le premier lancé, mais le Français ne s’est jamais affolé même quand son ko-uchi passait près de la correctionnelle, contré par le barai du Brésilien. Nouveau golden score pour lui, le quatrième de la journée et un mouvement « à la Gaba » : attaque en kata-guruma/seoi-nage avec une poussée fantastique pour coller Cargnin dans le tapis. Waza-ari. Joan-Benjamin Gaba est champion du monde à l’issue d’une journée splendide, la grande classe !
On retrouve sur le podium le Japonais Ishihara, vice champion du monde l’an passé, venu à bout de l’Italien Manuel Lombardo au golden score non sans avoir été marqué yuko et l’ex-Russe devenu Emirati en 2024, Makhmadbek Makhmadbekov qui battait sur le gong le Serbe Bagajev.
18h35. -57kg : Liparteliani dans l’histoire
La Géorgienne n’a fait qu’une bouchée de la Japonaise Momo Tamaoki. Trop tendre sur cette finale, Tamaoki, déjà médaillée mondiale en 2021 (2e) et 2024 (3e) et en finale contre une adversaire qu’elle avait battue quatre fois en autant de confrontations, se faisait piéger par deux fois sur le superbe uchi-mata d’Eteri Liparteliani. Waza-ari puis waza-ari awasete ippon. Liparteliani devient la première championne du monde de judo géorgien de l’histoire. C’est grand !
18h30. -57kg : Cysique enfin en bronze !
Il fallait retenir son souffle sur ce combat pour la troisième place de la double médaillée olympique et quadruple médaillée mondiale française de vingt-six ans… son adversaire, l’Ouzbèke Shukurjon Aminova avait son plan en tête : tourner sur ses makikomi puissants, attaquer et attaquer encore sans vraiment avoir l’objectif de faire tomber. De quoi faire tomber Sarah-Léonie Cysique dans son piège, vite montée à deux pénalités faute de pouvoir déclencher. On sentait pourtant la puissance de la Française qui avait déjà battu Aminova à Paris en février 2024 et qui s’appliquait à poser ses mains et remettait de la lucidité dans le golden score pour une très belle accélération où elle plaçait son ashi-guruma pour un waza-ari de la délivrance.
Sur ce podium des -57kg, elle retrouvera la bien née brésilienne Shirlen Nascimento, 25 ans, championne panaméraicaine au Chili en avril et qui avait enchaîné sur un podium au Grand Chelem du Kazakhstan. Un ko-uchi-gake quasi sur le gong pour yuko… finalement annulé par la table alors qu’elle semblait avoir pris soin de ne surtout pas toucher d’un petit doigt la jambe adverse. Elle remettait ça presque tout de suite dans le golden score pour waza-ari. La Brésilienne peut, elle aussi, aller fêter sa première médaille mondiale.
16h30. Ce qui vous attend à partir de 18h pour le bloc final
Féminines
-57kg
Finale
TAMAOKI Momo (JPN) – LIPARTELIANI Eteri (GEO)
Combats pour le bronze
NASCIMENTO Shirlen (BRA) – PARDAYEVA Maysa (TKM)
AMINOVA Shukurjon (UZB) – CYSIQUE Sarah-Léonie (FRA – AC Boulogne-Billancourt)
Masculins
-73kg
Finale
GABA Joan-Benjamin (FRA – JC Chilly-Mazarin Morangis) – CARGNIN Daniel (BRA)
Combats pour le bronze
MAKHMADBEKOV Makhmadbek (UAE) – BAGAJEV Bajsangur (SRB)
ISHIHARA Tatsuki (JPN) – LOMBARDO Manuel (ITA)
16h20. Cruelle désillusion pour Cysique…
Plus fringante que lors de ses deux derniers passages dans l’arène, la Française aura tout tenté pour faire basculer la rencontre en sa faveur, alternant entre sasae, seoi-nage, o-uchi-gari et ashi-guruma pour désarçonner la Japonaise Tamaoki, qui ne bronchait mais que l’on sentait empruntée, contrainte à des sutemis peu dangereux pour exister dans l’affrontement. Sauf que l’orage bleu passait progressivement, laissant de la place à la Nippone pour ses mouvements d’épaule. Un, puis deux, puis trois et c’était l’arbitre italienne qui mettait un terme à la rencontre en sanctionnant Cysique. Encore une chance de médaille pour la Française, qui retrouvera tout à l’heure l’Ouzbèke Aminova, celle qui a étranglé Fawaz ce matin.
16h00. -73kg : JOAN-BENJAMIN GABA EST GRAND !
La démonstration continue pour Joan-Benjamin Gaba qui aura tout fait comme il faut contre le pourtant très expérimenté Italien Manuel Lombardo. Rivalisant à la saisie avec une franche volonté de créer de l’espace au revers pour initier ses mouvements d’épaule, il possédait une pénalité d’avance à l’entame du golden score lorsque le Transalpin s’essayait à kata-guruma avant de rebrousser chemin. Un temps de latence qui poussait Gaba à enclencher o-soto-gari, bien absorbé par Lombardo qui partait sur l’arraché. Mais Gaba avait tout prévu et crochetait l’appui droit de l’Italien pour l’envoyer sur le dos. Explosion de joie pour Gaba qui tient sa première médaille mondiale, et a déjà assuré le triplé JO (argent)-Europe (bronze)-monde en moins d’un an! Gigantesque! Comme aux Jeux, la France obtient sa deuxième finale lors des trois premiers jours par ses masculins, en attendant la demie de Sarah-Léonie Cysique d’ici quelques instants. Mieux, elle peut débloquer son compteur d’or en -73kg, là où Ugo Legrand (2013), Danny Fernandes (2003) avaient échoué en finale, tout comme Christophe Gagliano (1997), Marc Alexandre (1987) et Serge Dyot (1981) en -71kg.
15h45. Le programme des demi-finales
Féminines
-57kg
TAMAOKI Momo (JPN) – CYSIQUE Sarah-Léonie (FRA – AC Boulogne-Billancourt)
PARDAYEVA Maysa (TKM) – LIPARTELIANI Eteri (GEO)
Masculins
-73kg
LOMBARDO Manuel (ITA) – GABA Joan-Benjamin (FRA – JC Chilly-Mazarin Morangis)
CARGNIN Daniel (BRA) – BAGAJEV Bajsangur (SRB)
15h40. -57kg : Inoxydable Cysique !
Tout semblait bien parti pour la combattante de l’AC Boulogne-Billancourt qui voyait Perisic se précipiter en attaque et récolter deux pénalités en à peine plus d’une minute. Mais Cysique n’avait plus forcément les ressources physiques – son appui droit semble peu assuré depuis le tour précédant – pour achever la Serbe, et c’est elle qui se faisait à son tour sanctionner par deux fois. La suite ? Un amoncellement de sutemi du côté de Perisic, flirtant à chaque fois avec la fausse attaque mais faisant en contrepartie pencher la balance de l’activité en sa faveur. Cysique restait concentrée, et n’était pas loin de placer ude-garami lors d’un passage au sol. Son seoi-nage avait lui aussi de l’allure, de même que ses grands fauchages qui faisaient frissonner le coach serbe, de moins en moins crédible avec ses moulinettes qu’il aimerait voir tomber contre Cysique. Et après plus de sept minutes, c’est sa protégée qui tombait une fois de trop à genoux, sans plus avoir la force nécessaire pour tourner un minimum le dos, et qui recevait son troisième shido. Cysique, sur une jambe et demie, est toujours en vie ! Place à la récupération avant sa demi-finale contre la Japonaise Momo Tamaoki, finaliste dans cette même salle il y a quatre ans.
15h25. -73kg : Gaba en demie!
L’atmosphère était devenue irrespirable dans le clan français lors de ce combat très tendu entre Joan-Benjamin Gaba et Makhmadbek Makhmadbekov, disputé sur un faux rythme du fait de l’attitude de l’Émirati, constamment accroupi ou les mains sur les hanches. Visiblement diminué, le vice champion d’Asie 2025, ne s’encombrait de préparation, attaquant sitôt l’une de ses deux mains arrimées sur le judogi du tricolore. Sanctionné à deux reprises, dont la seconde sur son kata-guruma considéré comme une fausse attaque, Gaba voulait piétiner son opposant, mais n’avait que trop rarement le temps de le faire, hormis sur son o-uchi-gari dont il abusait pour ne pas concéder de troisième shido. Deux pauses médicales plus tard, ça devenait dur également pour le vice champion olympique, qui visait le coup dur en plaçant ses deux mains à la ceinture. Un étourdissant ballet s’engageait, personne ne lâchait l’affaire mais Gaba, au mental, en remettait une couche avec son grand fauchage intérieur qui achevait Makhmadbekov. Quatrième combat victorieux aujourd’hui pour le Français qui rejoint Lombardo en demie.
15h05. Lombardo et Cargnin, premiers demi-finalistes
Alors que le Portugais Kvantidze était arrivé à genoux, l’Italien ne laissait pas passer l’opportunité de confisquer son bras droit pour un juji-gatame limpide. On connaît le potentiel adversaire de Gaba en cas de victoire contre l’Émirati Makhmadbekov. Le combat s’apprête d’ailleurs à débuter. Sur le tapis voisin, c’est le Brésilien Daniel Cargnin qui poursuit son sans-faute en glissant dans le dos du Japonais Tatsuki Ishihara sur un ashi parti de trop loin.
15h. Le programme des quarts de finale
Féminines
-57kg
NASCIMENTO Shirlen (BRA) – TAMAOKI Momo (JPN)
CYSIQUE Sarah-Léonie (FRA – AC Boulogne-Billancourt) – PERISIC Marica (SRB)
PARDAYEVA Maysa (TKM) – AMINOVA Shukurjon (UZB)
LIPARTELIANI Eteri (GEO) – SALONEN Phila (FIN)
Masculins
-73kg
KVANTIDZE Otari (POR) – LOMBARDO Manuel (ITA)
MAKHMADBEKOV Makhmadbek (UAE) – GABA Joan-Benjamin (FRA – JC Chilly-Mazarin Morangis)
ISHIHARA Tatsuki (JPN) – CARGNIN Daniel (BRA)
BAGAJEV Bajsangur (SRB) – MAMMADALIYEV Rashid (AZE)
14h55. -57kg : Liparteliani pousse Kurbonmamadova à la retraite
Terrible sur son avant-arrière en bordure, la Géorgienne plaquait la Russe au sol avant de l’y clouer pour obtenir le waza-ari-awasete-ippon. Daria Kurbonmamadova, née Mezhetskaia, fondait en larmes, avant de recevoir une belle ovation du public hongrois suite à l’annonce de sa retraite par le speaker de la fédération internationale. Pas de podium mondial, qui aurait été son premier, pour finir en beauté une carrière auréolée de deux titres européens en 2019 et 2023 et de sept finales (toutes perdues) en Grand Prix et Grand Chelem.
14h40. Nouvelles rassurantes pour Martha Fawaz
De passage en zone mixte, le DTN Sébastien Mansois revenait sur la sortie de tapis sur civière de la jeune Orléanaise. « Martha va bien, elle a aussitôt été prise en charge par notre équipe médicale et celle de la fédération internationale pour passer quelques examens de contrôle. Elle se souvient de tout ce qu’il s’est passé, et c’est évidemment la déception d’avoir été éliminée qui domine actuellement. Étant donné qu’elle n’était pas engagés pour le par équipes mixtes, rien ne change pour elle qui rentrera en France mardi comme prévu. Plus de peur que de mal. »
14h25. -57kg : Le marathon pour Cysique face à Zueva
Espérons que la Française ne regrette pas cette clé de bras sur laquelle elle insista en vain pendant plus de trente secondes après une bonne minute de golden score… Car La Russe Zueva, en plus de ne pas abandonner, mettait du coeur à l’ouvrage pour se montrer la plus active avec ses mouvements d’épaule répétés à genoux. À défaut d’être véritablement dangereuse, elle survivait dans ce combat et voyait Cysique encaisser une puis deux pénalités pour revenir à deux shidos partout. Se tenant la jambe droite, on craignait même le pire lorsque l’arbitre italienne pointait discrètement son index vers la Française en attendant l’approbation de la table pour annoncer hansokumake. Pas de feu vert de la part de la commission et la lutte pouvait d’étirer au-delà des dix minutes d’affrontement, jusqu’à un redoublement de seoi-nage de Zueva trop exagéré pour ne pas être considéré comme une fausse attaque. Cysique sortait en grimaçant, mais c’est bien elle qui disputera les quarts, pour la troisième fois de sa carrière après 2019 et 2023. Pas de Christa Deguchi – qui l’avait envoyée les deux fois en repêchages – face à elle aujourd’hui, mais une autre rivale de longue date en la personne de la Serbe Marica Perisic, contre qui elle mène 4-3, avec notamment une victoire en quarts des championnats du monde juniors 2018. À reproduire cet après-midi pour enfin rallier le dernier carré sur cette compétition qui la fuit pour le moment.
14h05. -73kg : Sublime Gaba !
Il n’aura pas ménagé ses efforts pour venir à bout du Suisse Nils Stump, champion du monde 2023! Décalé aux pénalités, le Français enchaînait en effet les tentatives, sur seoi-nage ou o-uchi-gari, avec de réelles velléités de projection à chaque fois, et se voyait récompensé par l’arbitre seulement après cinq minutes de combat, alors que les superviseurs avaient annulé un premier shido infligé au Suisse quelques séquences plus tôt. Gaba poursuivait son entreprise méthodique jusqu’à ce nouveau seoi-nage très circulaire qui l’envoyait en quarts. La moitié du boulot est fait, mais le plus dur l’attend encore au tournant avec l’Émirati Makhmadbekov, la tête de série de son quart de tableau.
13h45. -73kg : Lombardo proche de la correctionnelle
Avec deux yuko au compteur à quarante-six secondes du terme, le Tchèque Karimov avait tout bon contre l’Italien Lombardo, propulsé favori après la sortie de piste d’Heydarov. Sauf que le Transalpin, finaliste ici même en 2021 et à nouveau il y a deux ans, n’est pas du genre à abdiquer facilement. Si son kata-guruma ne passait pas, il se repiquait aussitôt debout et ceinturait Karimov, qui pensait pouvoir temporiser avec une saisie haute et puissante, par derrière pour mieux le jeter par dessus son épaule. Waza-ari puis ippon lorsque le Tchèque frappait pour interrompre l’immobilisation que l’arbitre venait d’annoncer. L’Italie peut toujours croire au premier titre mondial masculin de son histoire ce dimanche.
13h20. -57kg : Fawaz étranglée par Aminova…
VIngt-deux ans, médaillée de bronze continentale il y a quelques semaines, l’Ouzbèke et la Française ne manquaient pas de points communs au moment de s’affronter sur ces mondiaux. Deux minutes de kumikata étaient sur le point de s’achever lorsque Martha Fawaz tombait à genoux après un o-soto-gari lancé en perdant sa saisie dans le dos. Aminova en profitait pour glisser sa main gouche sous son menton avant de resserrer l’étau sur koshi-jime. L’Orléanaise résistait un temps mais tombait dans les pommes lorsque l’arbitre annonçait ippon. Elle semblait reprendre ses esprits à l’arrivée des médecins français et géorgien, mais c’est finalement sur civière qu’elle quittait le tapis. Cruel finish pour ses premiers championnats du monde…
13h05. -57kg : Cysique, que va piano va sano
Comme à son habitude, la double médaillée olympique tricolore a lancé sa journée au petit trot, laissant filer le temps contre la Croate Puljiz, en bronze au Grand Chelem de Douchanbé début mai, sans jamais paraître inquiétée. Le yuko qu’elle inscrivait sur uchi-mata en retour en tachi-waza suffisait pour passer ce premier tour et s’avancer en huitièmes contre la Russe Zueva. Ce sera déjà d’un autre calibre.
12h50. -57kg : Les seizièmes débutent chez les féminines
En attendant Sarah-Léonie Cysique et Martha Fawaz, dont les noms viennent d’apparaître dans la liste des cinq combats à venir, c’est la Sud-Coréenne Mimi Huh et son dossard rouge de tenante du titre qui faisaient leur apparition sur les tatamis hongrois. Ce sera la seule pour celle qui a également la finale des Jeux à Paris puisqu’elle se faisait balayer dans un timing quasi parfait par la Brésilienne Shirlen Nascimento, championne panaméricaine 2025. Sale temps pour les têtes couronnées depuis le début de ces mondiaux !
12h45. Gaba a tout bon !
La bagarre partait pour s’éterniser face au trentenaire kazakhstanais Yesset Kuanov, avec un shido de part et d’autre après trois minutes de lutte au kumikata. Mais Gaba parvenait à placer fermement sa main gauche sur le judogi adverse, avant de pivoter avec la manche confisquée dans l’autre main pour un sode-tsurikomi-goshi parfaitement enroulé pour ippon. Place au Suisse Stump dorénavant.
12h40. Stump a eu très chaud !
Malmené tout le combat par le jeune Tadjik Abubakr Sherov, trois podiums en Grand Chelem cette saison, qui menait yuko et waza-ari, le champion du monde 2023 Nils Stump lâchait les chevaux sur son uchi-mata pour éviter l’élimination précoce. Sauf que Sherov avait bien senti le coup venir et glissait dessous à la vitesse de l’éclair pour réagir en ura-nage. L’arbitre attribuait le fort impact au Tadjik, ce qui paraissait la bonne solution, même si son appui droit ripait dans l’action, jusqu’à ce que la commision vidéo n’inverse la décision pour offrir le ippon au Suisse, qui ne bronchait pas devant les protestations du malheureux Sherov. Le coup n’est pas passé loin…
12h25. -73kg : Naguchev et Makhmadbekov révisent leur gokyo
Entre le sode-guruma-jime du premier infligé à l’Italien Esposito et l’enchaînement o-uchi-gari/uchi-mata du second face au Thaïlandais Terada, les deux Émiratis du jour sont au point sur le plan technique. Suffisant pour décrocher le premier titre mondial de l’histoire de leur pays d’adoption?
12h05. -73kg : Heydarov prend déjà la porte !
On ne l’avait pas vu en action depuis les Jeux, l’invincible Azerbaïdjanais détenteur des titres européen, mondial et olympique en 2024. Opposé au Portugais d’origine géorgienne Otari Kvantidze, il ne se montrait pas aussi tranchant qu’à l’accoutumée, et il restait même un peu trop statique lorsque son adversaire, bien installé au kumikata, plantait son pied droit en o-uchi-gari pour débloquer la marque d’un yuko. Heydarov s’agitait subitement, on pouvait craindre que le Portugais ne s’effondre à plus d’une minute du gong libérateur, surtout après un deuxième shido rapidement récolté. Mais le Heydarov 2025 n’est pas aussi précis que son alter ego de l’an passé, et ni son kata-guruma, ni son sutemi, ne parvenait à renverser la vapeur. Gros appel d’air dans le haut du tableau des -73kg, dont pourrait bien profiter l’Italien Manuel Lombardo, qui se jouait quelques minutes plus tard du Sud-Coréen Donghyun Bae sur kata-guruma, décidément la technique en vue dans cette catégorie.
11h50. -73kg : Gaba se facilite la vie
Face au jeune gaucher hongrois Daniel Szegedi qui démarrait plein gaz, porté par toute la salle, le Français à su faire le dos rond lors de la première minute avant de commencer à retrouver sa posture et son allant. Mieux, il perçait la muraille magyare de son kata-guruma pour un yuko qui le mettait quelque peu à l’abri. Sur la séquence suivante, Szegedi pivotait rapidement sur son morote à genoux, mais le Chiroquois était vigilant et initiait un travail en ne-waza qui lui offrait l’immobilisation. Une entrée en matière sans dépense énergétique superflue qui pourra faire la différence si la journée s’allonge jusqu’à ce soir comme espéré. Place au Kazakhstanais Yesset Kuanov, trente-deux ans et trois médailles de bronze en Grand Chelem entre 2021 et 2025, pour décrocher son ticket pour les huitièmes.
11h30. Le jour de l’or pour la France?
Avec une seule médaille – l’argent de Romain Valadier-Picard en -60kg – au compteur au réveil ce dimanche, la France va devoir appuyer sur l’accélérateur pour tenter de ralentir l’irrésistible ascension du Japon, sur le papier moins armé aujourd’hui. Avec deux finalistes olympiques – Sarah Léonie Cysique (-57kg, AC Boulogne-Billancourt) à Tokyo en 2021 et Joan-Benjamin Gaba (-73kg, JC Chilly-Mazarin Morangis) l’été dernier à Paris) – sortis de sa manche, et sans oublier Martha Fawaz (-57kg, US Orléans LJJ) qui a tout de même remporté le Grand Chelem de Paris et concrétisé sa première grande cap par du bronze continental au Monténégro, le clan bleu-blanc-rouge peut y croire. Il faudra être costaud pour traverser son tableau !
En attendant le début de ce troisième jour de compétition, retrouvez nos deux premiers « Les best sont à Budapest », la nouvelle série de notre podcast Hajime dédiée à ces championnats du monde 2025.
J2 – samedi 14 juin – -52kg F / -66kg M
J1 – vendredi 13 juin – -48kg F / -60kg M