Samedi 27 Juillet 2024 – Arena Champ-de-Mars (Paris)
-48kg F et -60kg M

                    Crédit photo : L’Esprit du Judo

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 Les résultats complets du jour 

18h40. Le Japon déjà en tête
Deux engagés et déjà deux médailles pour le Japon : l’or pour Natsumi Tsunoda, le bronze pour Ryuju Nagayama.
Idem pour la France qui, grâce au judo, glane ses deux premières médailles lors de ses Jeux grâce à l’argent de Luka Mkheidze et le bronze de Shirine Boukli.
L’exploit du jour est pour la Suédoise Tara Babulfath, junior première année de 18 ans, médaillée de bronze : premier podium olympique pour la Suède en judo alors que Babulfath devient la plus jeune médaillé olympique européenne.

18h35. -60kg : Mkheidze…tellement rageant
Il aura pris le combat par le bon bout. Comme à son habitude, Luka Mkheidze attaquait le premier. Mais Yeldos Smetov, sur un nuage ce samedi, lisait parfaitement toutes les tentatives du Français. Reste que c’est lui qui était sanctionné deux fois pour non-combativité. Un petit sourire ironique ornait son visage sur le mode « mais ce ne sont pas de vraies attaques ! ». Qu’importe. Le début de combat était l’avantage du médaillé olympique tricolore de Tokyo. Mais sur une attaque trop statique, le Kazakhstanais contrait Mkheidze sur un placage au sol. Waza ari rapidement donné par les superviseurs. Une minute encore de combat pour un waza-ari, un ippon ou une pénalité qui n’allaient jamais tomber. Après l’argent en 2016 – et une finale gigantesque contre le Russe Beslan Mudranov – après le bronze de Tokyo en 2021, Yeldos Smetov non seulement remporte sa troisième médaille consécutive mais offre pour la première fois l’or olympique à son pays en judo !
Un samedi où décidément les statistiques de première auront été nombreuses.
En bronze, l’Espagnol Francisco Garrigos qui place un tomoe-nage au golden score au Géorgien Giorgi Sardalashvili et au Japonais Ryuju Nagayama, enfin libéré, qui atomise le tuc Yildiz sur uchi-mata et yoko guruma.

18h00. -48kg : Tsunoda, tellement logique
Elle n’a plus perdu contre une non Japonaise depuis mars 2021 et la finale du Grand Chelem de Tashkent. Depuis, il y a eu trois titres mondiaux et désormais un titre olympique. Championne olympique la plus âgée de l’histoire du judo nippon – elle a 31 ans -, Tsunoda aura été une nouvelle fois la plus forte ce samedi. Son tomoe-nage traverse la Mongole Bavuudorj à une minute de la fin du temps réglementaire pour un waza-ari, dans une finale où elle n’aura jamais été mise en défaut ou presque. Tsunoda offre le premier titre à l’équipe nipponne et c’est logique tant sa domination sur la catégorie sur l’olympiade a été incontestable.  Première championne olympique japonais de la catégorie depuis la légende Ryoko Tamura-Tani en 2004 à Athènes.

17h55. -48kg : Babulfath écrit l’Histoire !
L’exploit que vient de réaliser Tara Babulfath est tout simplement extraordinaire : elle est la première médaillée suédoise de l’histoire de la discipline, et en même temps, la plus jeune médaillée européenne de l’histoire des JO !
Son ne-waza, qui lui aura permis de réaliser cette journée absolument folle et inoubliable, lui permet encore une fois de s’imposer face à la Kazakhstanaise Abiba Abuzakhynova.

17h40. -48kg : Boukli, c’est un grand oui !
Elle est là la première médaille française de ces JO ! Et elle vient du judo grâce à Shirine Boukli. Une médaille tant attendue par celle qui tutoie les sommets de sa catégorie depuis quatre ans et demi.
Face à l’Espagnole Laura Martinez Abelenda, on sentait une atmosphère positive qui n’a fait que se renforcer avec une judoka ibérique qui n’avait clairement pas la solution pour battre la Tricolore.
En golden score, sur une tentative de mouvements d’épaule, Boukli faisait le tour et plaçait un o-soto-gari alors que Martinez Abelanda était à genou. Visionnage par la commission et waza-ari validé.
Shirine Boukli pouvait enfin laisser sortir ses émotions, se lâcher, sauter dans les bras de son entraîneur nationale Severine Vandenhende, de sa famille, puis de son entraîneur de club, Kilian Le Blouch.
Première médaille dans cette catégorie depuis Frédérique Jossinet en 2004.

17h00. -60kg : Mkheidze se donne le droit de rêver à l’or !
Quel combat étouffant ! Face au surprenant turc Salih Yildiz, le Français n’aura pas craquer. Offensif dès le départ, il se laissait ensuite mener par le médaillé européen de bronze 2024 sur les initiatives. Des attaques pas toutes tranchantes et même parfois pas loin d’être fausses mais des prises de risque du Turc qui faisaient pénaliser le Français par deux fois. Un makikomi très dangereux de Yildiz faisait même passer un frisson dans l’Arena. Mais porté par un public en folie, Mkheidze trouvait la solution sur un kata-guruma poussé à fond au golden score alors qu’on le sentait de plus en plus entamé. Après le bronze à Tokyo, le sociétaire du PSG Judo est sûr de faire mieux. Mais attention en finale ! Revenu de très loin, le Kazakhstanais Yeldos Smetov a l’air particulièrement chaud ce samedi. En demi-finale, il étrangle l’Espagnol Francisco Garrigos pourtant spécialiste du genre. Troisième médaille olympique assuré pour ce judoka de 31 ans, qui a dû, rappelons le passer par une poule de sélection pour être le titulaire de son pays à Paris. 
Dans les combats de repêchage, le jeune Géorgien champion du monde Giorgi Sardalashvili bat le Coréen Won Jin Kim sur un amour de balayage inexplicablement donné waza-ari et non ippon alors que l’impact est limpide. Ryuju Nagayama, tombé dans les pommes en quart de finale mais qui a le droit de recombattre (contrairement au règlement national français), s’est visiblement bien remobilisé puisqu’il bat logiquement le Taiwanais Yang sur un o-soto-gari à quelques secondes de la fin du temps réglementaire.

16h25. -48kg : Bavuudorj/ Tsunoda pour le titre olympique
C’est une finale olympique de championnes du monde à laquelle nous assisterons tout à l’heure.
Natsumi Tsunoda est triple championne du monde entre 2021 et 2023. Baasankhuu Bavuudorj a été titrée en mai 2024 à Abou Dhabi. La première, opposée à la très jeune Tara Babulfath, aura été poussée dans ses retranchements, comme jamais depuis ce matin. Deux pénalités partout et une Suédoise qui y croyait de plus en plus face aux tentatives stéréotypées de tomoe-nage de Tsunoda sur lesquelles la médaillée mondiale de bronze 2024 s’allongeait très vite pour ne pas se faire projeter.
Mais sur une action où elle faisait lâcher la manche mais dans une volonté d’aller chercher immédiatement la Nipponne, Babulfath se faisait sanctionner d’une troisième pénalité pour kumikata négatif. Une pénalité qui mettait hors d’elle la jeune suédoise et le public qui sifflait copieusement cette décision totalement à contre-temps du scénario de plus en plus haletant de ce combat entre deux judokas qui ne cherchaient pas à faire sanctionner mais à marquer. Une lecture réglementaire du judo au détriment de la perception experte du moment habituelle. À la différence qu’elle est désormais en mondovision pour sept jours. Et devant un public de passionnés et/ou pratiquants.
Dans l’autre demi-finale, Bavuudorj se montra patiente, avant de placer un très joli tomoe-nage à l’Espagnole Martinez Abelenda. Une finale 100% asiatique dans une catégorie où Shirine Boukli défiera la judoka ibérique pour s’offrir sa première médaille olympique.

16h00. -48kg : Boukli ira chercher le bronze olympique 
Face à une Assunta Scutto clairement pas dans une grande journée, Boukli marquait un waza-ari sur un o-soto-gari après une minute et vingt secondes. Scutto, tête de série n°1 et vice championne du monde 2024, ne se montrera jamais en mesure de mettre en danger la triple championne d’Europe. Très belle et longue accolade entre les deux judokas. Du respect, de l’amitié. Des images qui font plaisir à voir.

À noter que tous les judokas qui combattront demain ont été pesés au poids.

La Fan zone France Judo prête à vibrer
Ambiance festive et conviviale à la Fan Zone France Judo au Dojo de Paris pour le premier jour des épreuves olympiques de judo. Plusieurs centaines de supporters sont venus assister sur grand écran aux combats de Shirine Boukli en -48kg, et de Luka Mkheidze en -60kg. De quoi rattraper la déception des malheureux de la billetterie de ces Jeux olympiques de Paris.


Photo : Mélaine Cochonneau / L’Esprit du Judo

13h15. Ce qui vous attend pour le bloc final à partir de 16h
Féminines
Repêchage
Assunta SCUTTO (ITA)/Shirine BOUKLI (FRA)
Gabriela NARVAEZ (PAR)/Abiba ABUZHAKYNOVA (KAZ)

Demi-finales
Tara BABULFATH (SWE)/Natsumi TSUNODA (JPN)
Baasankhuu BAVUUDORJ (MGL)/Laura MARTINEZ ABELENDA (ESP)

Masculins
Repêchages
Yung Wei YANG (TPE)/Ryuju NAGAYAMA (JPN)
Giorgi SARDALASHVILI (GEO)/Won Jin KIM (KOR)

Demi-finales
Yeldos SMETOV (KAZ)/Francisco GARRIGOS (ESP)
Salih YILDIZ (TUR)/Luka MKHEIDZE (FRA)

Quels judokas ont été porte-drapeaux hier ? Pour le savoir c’est ici
https://lespritdujudo.com/quels-judokas-seront-porte-drapeaux-judo/

13h10. -60kg : Mkheidze en demi-finale !
La salle est debout pour Luka Mkheidze ! Voilà le -60kg tricolore en demi-finale. Un ura-nage en tout début de combat contre le Coréen Won Jin Kim, beaucoup d’initiatives en première intention et voilà le médaillé de bronze olympique de Tokyo toujours en route pour l’or olympique.
Il rencontrera, et c’est une surprise, le Turc Salih Yildiz, qui est venu à bout de Giorgi Sardalashvili en ne-waza au golden score.
En -48kg, Laura Martinez Abelenda surprend totalement Abiba Abuzhakynova sur un mouvement d’épaules à gauche absolument superbe !

13h00. -48kg : Tsunoda surprend Boukli
Le quart de finale était particulièrement attendu. D’un côté, Shirine Boukli, de l’autre Natsumi Tsunoda. Après une minute d’observation, la Nipponne lançait son tomoe-nage à gauche à une seule jambe qui faisait virevolter Boukli avant qu’elle n’arrive malheureusement sur le dos. Ippon. Le repêchage aura lieu contre l’Italienne Scutto. Un gros morceau.

12h55. Tara Babulfath est dans le dernier carré !
Un tani-otoshi puis une immobilisation sur un surpassement d’attaque de l’Italienne Assunta Scutto et voilà Tara Babulfath, 18 ans, en demi-finale des JO ! La belle histoire continue pour la protégée de Jane Bridge qui fait un effet boeuf à l’Arena. Après le métal mondial, le métal olympique ?

12h45. -60kg : Smetov/Garrigos en demi-finale, premier décision polémique des superviseurs

On ne pensait pas qu’elle allait arriver si vite. Qui donc ? La première polémique arbitrale. Retour en arrière : quart de finale entre Francisco Garrigos et Ryuju Nagayama. Le premier plaçait son fameux sode-guruma sur lequel le second défendait. L’arbitre mexicaine laissait le temps s’écouler alors que la situation n’évoluait pas. Cette dernière se décidait finalement à donner le matte. Seulement, Garrigos ne lâchait pas (n’avait-il pas entendu ?) alors que Nagayama semblait le faire. Résultat ? Le Nippon se retrouvait quelques secondes dans les pommes au moment de se relever. Les superviseurs décidaient alors de donner ippon à l’Ibérique bien qu’il semble que le Japonais ait perdu connaissance après le matte alors que Garrigos serrait encore.
Une décision qui ne plaisait pas du tout aux Japonais, Nagayama restant de longues minutes sur le tatami. Jun Konno, responsable du comité de performance japonais, est allé voir les superviseurs.
Lors du premier quart de finale, Yeldos Smetov battait Yung Wei Yang d’un waza-ari. Le Kazakhstanais, qui rappelons-le a gagné une poule de sélection pour être présent aujourd’hui, est toujours en course pour une troisième médaille olympique consécutive.

12h30. Un cas de dopage avéré
Hier, on apprenait que le judoka irakien Sajjad Sehen, qui devait concourir en -81kg, a été testé positif aux stéroïdes anabolisants lors d’un contrôle effectué par l’ITA à Paris. 

12h25. Les quarts de finale féminins
Assunta SCUTTO (ITA)/Tara BABULFATH (SWE)
Natsumi TSUNODA (JPN)/Shirine BOUKLI (FRA)
Baasankhuu BAVUUDORJ (MGL)/Gabriela NARVAEZ (PAR)
Abiba ABUZHAKYNOVA (KAZ)/ Laura MARTINEZ ABELENDA (ESP)

12h15. Les quarts de finale masculins
Yung Wei YANG (TPE)/Yeldos SMETOV (KAZ)
Francisco GARRIGOS (ESP)/Ryuju NAGAYAMA (JPN)
Giorgi SARDALASHVILI (GEO)/Salih YILDIZ (TUR)
Luka MKHEIDZE (FRA)/Won Jin KIM (KOR)

12h10. Boukli et Mkheidze en quart de finale !
Les deux Tricolores du jour combattaient au même moment dans une ambiance qui devient de plus en plus chaude avec des Marseillaises improvisées du public. Un public qui a pu s’extasier puisque et Boukli et Mkheidze ont remporté leur combat : la première contre la Tunisienne Oumaima Bedioui. La vice championne du monde 2023 a dû attendre tout de même le golden score pour trouver la faille sur un ko-uchi-gari très malin, alors que son adversaire commençait à décliner physiquement.
Le quart de finale contre Tsunoda, encore affreusement dominatrice contre la Sud-Africaine Whitebooi, aura donc bien lieu ! Grand combat garanti.
Sur le tapis n°2, Mkheidze se montre tout simplement plus fort face au Mongol Ariunbold Enkhtaivan : un premier waza-ari sur un ko-uchi-gari de folie lancé suite à une tentative de sutemi bloqué par l’Asiatique. Puis un second, en fin de combat, sur un uchi-mata. Et Luka Mkheidze de laisser une première excellente impression.

11h50. -48kg : Scutto parfaite, Babulfath idem
Nous vous l’avions décortiqué dans notre magazine. Pour son entrée en lice, l’Italienne Assunta Scutto,
n°1 mondiale, vice championne du monde à Abou Dhabi en mai, place sa variante personnalisée du retournement inventée par Hiroyuki Akimoto à l’Américaine Laborde qui ne peut que constater les dégâts. Dans le même quart de tableau, Tara Babulfath, médaillée mondiale en mai, domine l’Ouzbek Khalimajon Kurbonova. Un o-uchi-gari très en corps-à-corps de la jeune Suédoise mettait son adversaire sur la tranche avant qu’elle ne sorte la jambe prise pour une immobilisation en hon-gesa-gatame.
Premier quart de finale féminin connu : Assunta Scutto contre Tara Babulfath ! 

11h45. -60kg : Nagayama très poussif
Entrée en matière pour le moins laborieuse pour Ryuju Nagayama, le Japonais du jour ! 
C’est aux pénalités qu’il bat le jeune Brésilien Michel Augusto, en argent au Grand Prix du Portugal et champion panaméricain 2024. Un Nagayama qui restait sur son ippon-seoi-nage à gauche et rien d’autre, alors que le judoka carioca lançait beaucoup de sutemi, souvent à la limite de la fausse attaque. 
En quart de finale, Nagayama combattra contre Francisco Garrigos, venu à bout du Belge Jorre Verstraeten sur un sumi-gaeshi. 

11h20. -48kg : Abuzhakynova continue sa route
Tête de série n°3, la Kazakhstanaise, médaillée de bronze aux derniers championnats du monde, profite d’une attaque lancée de trop loin par l’Israélienne Shira Rishony pour la contrer sur le flanc à mi-combat. Même si elle avait deux shidos contre elle, Abuzhakynova gère intelligemment son avance. 

11h15. -60kg : Yang et Smetov, ça passe
Vice champion olympique à Tokyo, vice champion du monde 2024, le Taiwanais Yung Wei Yang ne craque pas face à Andrea Carlino. Un waza ari partout entre les deux judokas avant le sankaku-jime de l’Asiatique après 3’46 au golden score. Double médaillé olympique (argent en 2016, bronze en 2021), le Kazakhstanais Yeldos Smetov contre Dilshot Khalmatov en gaeshi pour un waza-ari suffisant.

11h00. Le point sur les -60kg
En -60kg, l’Israélien Yam Wolczak place un sode-guruma pour s’imposer sereinement à Arnold Kisoka, judoka de la République démocratique du Congo. Au prochain tour, il retrouvera le champion du monde en titre de la catégorie, le jeune Géorgien Giorgi Sardalashvili.
Dans la même catégorie, Luka Mkheidze débutera sa journée contre le Mongol Ariunbold Enkhtaivan, qui place un magnifique tai-otoshi au jeune Égyptien Youssry Samy, 21 ans, médaillé mondial juniors en 2023 et vice champion d’Afrique cette année. Enkhtaivan qui ne s’est classé qu’une fois cette année : une septième place au Grand Chelem d’Antalya. Huitième de finale explosif dans le même quart de tableau que le Français avec la rencontre Balabay Aghayev contre le Coréen Won Jin Kim, préféré à Lee Harim, pourtant mieux classé à la ranking-list.

10h40. -48kg : Boukli évite le piège turc
On la sentait concentrée et motivée en montant sur le tatami. Un premier combat toujours difficile à appréhender sur un tel événement, qui plus est à domicile. Mais Shirine Boukli s’est montrée appliquée, focalisée à ne pas faire d’erreur face à la Turque Tugce Beder, cinquième des derniers championnats du monde à Abou Dhabi. Alors que la Turque était pénalisée deux fois contre une à la triple championne d’Europe, une liaison en bordure permettait à Boukli d’immobiliser Beder en hon-gesa-gatame pendant vingt secondes. La Française, si elle ne semble pas totalement libérée, a parfaitement réussi son entrée en lice.

10h25. -48kg : Tsunoda ne plaisante pas
Quarante secondes et pas plus. Après un doigt pris dans l’œil, Natsumi Tsunoda place un premier tomoe-nage parfaitement enchaîné en clé de bras à la Brésilienne Natasha Ferreira. Du simple, du basique mais d’une redoutable efficacité.

10h20. -60kg : Khalmatov avec sérieux
Premier Ukrainien en lice, Dilshot Khalmatov, immobilise l’Ouzbek Doston Ruziev au golden score sur une variante de yoko-shiho-gatame. 

10h15. -48kg : Babulfath impeccable !
La jeune suédoise donne l’impression de ne pas totalement réaliser : elle vient de battre la Coréenne Hyekyeong Lee grâce à son solide sankaku-jime. À seulement dix-huit ans, la combattante coachée par Jane Bridge rentre parfaitement dans sa compétition, soutenu avec beaucoup d’enthousiasme par un public clairement acquis à sa cause.


10h10. -48kg : Laborde victorieuse
Deux sode-tsuri-komi-goshi à une main sur lesquels la Chinoise Guo tombait du mauvais côté pour deux waza-ari. Sur l’autre tapis, Andrea Carlino place un o-uchi-gari à gauche contre Katz au golden score. Le Transalpin rencontrera le Taiwanais Yang, n°1 mondial.

10h00. Les JO de Paris 2024, c’est parti !
Premier jour pour le judo à l’Arena Champ-de-Mars. Côté féminine, c’est l’ex cubaine et désormais américaine Maria Celia Laborde contre la Chinoise Zongying Guo qui ouvriront officiellement les hostilités pour les féminines. Pour les masculins, le premier duel opposera l’Italien Andrea Carlino et l’Australien Joshua Katz.

Les huit têtes de série

Les tableaux du jour

Les deux Français du jour

Shirine BOUKLI (-48kg)
Le challenge d’une vie

Victime d’une grosse désillusion à Tokyo il y a trois ans, où elle fut la seule féminine à repartir sans médaille (elle ne figurait pas dans l’équipe mixte), Boukli a fait preuve d’une remarquable résilience pour confirmer des qualités qui font d’elle l’une des toutes meilleures super-légères du monde. Victorieuse de deux nouveaux titres continentaux en 2022 et 2023, vice championne du monde il y a un an à Doha, la Gardoise a terminé sa préparation vers Paris avec une nouvelle médaille en Grand Chelem, début mai à Astana. Un statut de favorite affirmée, un judo ultra structuré et une capacité à se sublimer à domicile. Seule adversaire à lui résister pour l’instant, la triple championne du monde japonaise Natsumi Tsunoda. Aussi souriante dans la vie que carnassière sur un tatami, la Française aura l’occasion, à Paris, de faire coup double : battre pour la première fois le croquemitaine nippon et devenir la première championne olympique tricolore de la catégorie depuis 1992 et Cécile Nowak. Probablement le tournant de sa (jeune) carrière pour la première des sept engagées tricolores.

#EN BREF
25 ans – 1,56m – FLAM 91 – 2e participation aux JO (non classée à Tokyo 2021) – 5° du classement olympique – Références : 1 médaille d’argent (2023) aux championnats du monde. 3 titres (2020, 2022, 2023) aux championnats d’Europe – 1 victoire (2022) au Masters, 9 podiums (dont cinq victoires) en Grand Chelem depuis 2020 – Droitière – Tokui-waza : o-goshi – Coachée par Séverine Vandenhende

Luka MKHEIDZE (-60kg)
Viser encore plus haut

Sa médaille de bronze il y a trois ans à Tokyo avait un air de magnifique surprise. Né en Géorgie, le – 60kg tricolore venait, par son explosivité et sa rage de vaincre, d’écrire au Budokan une extraordinaire page d’une histoire personnelle rare. Garçon à la gentillesse simple, Luka Mkheidze connut ensuite la blessure avec une rupture des ligaments croisés du genou droit lors d’un stage en Mongolie en 2022. Mais son abnégation est bien connue. Quand il revient sur le circuit début 2023, il réaffirme son leadership national. L’année dernière, il remporte en effet deux Grands Chelems (Tel Aviv et Antalya). Surtout, il devient champion d’Europe à Montpellier début novembre, assurant ainsi sa présence à ses deuxièmes Jeux olympiques. Toujours aussi déroutant avec ses variations de direction, très à l’aise en ne-waza et remarquable dans son rythme d’attaque, Luka Mkheidze connaît la saveur d’une médaille olympique, ainsi que sa valeur. Vainqueur du Grand Chelem de Paris en février, Luka veut goûter à l’or. Et à rien d’autre.

#EN BREF
28 ans – 1,60m – PSG Judo – 2e participation aux JO (troisième à Tokyo 2021) – 3e du classement olympique – Références : 1 médaille de bronze (2021)aux Jeux olympiques, 1 titre (2023) et 1 médaillé d’argent (2021) aux championnats d’Europe – 8 podiums (dont trois victoires) en Grand Chelem depuis 2020 – Droitier – Tokui-waza : ippon-seoi-nage – Coaché par Daniel Fernandes

Les athlètes engagés