Le DTN espère pouvoir compter sur le champion d’Europe 2014 aux mondiaux
© L’Esprit du Judo / Le DTN Jean-Claude Senaud craint une sanction lourde pour Loïc Korval.
La commission de discipline de la FFJDA, qui a entendu Loïc Korval le 5 février dernier suite à ses trois manquements de localisation en moins de dix-huit mois, proposera la semaine prochaine une sanction à l’AFLD (Agence Française de Lutte contre le Dopage). En attendant la décision, le directeur technique national Jean-Claude Senaud déplore avant tout le manque de rigueur de son athlète, qui risque de le payer au prix fort. « C’est une affaire purement administrative car il n’est pas question de dopage. Son 3e « no show » lors des mondiaux de Chelyabinsk (Loïc Korval ayant calqué sa localisation en Russie sur les dates de compétition sans prendre en compte les jours de voyage, il n’avait pu être présent lors d’un contrôle inopiné le 21 août, NDLR) se défend. Je regrette qu’il n’y ait pas de contrôle anti-dopage possible pour pallier immédiatement le manquement de localisation. Ce système ADAMS (pour Anti-Doping Administration and Management System) est très contraignant et demeure quelque chose de personnel. Nous ne pouvons pas avoir à la fédération de secrétaire en charge des emplois du temps des athlètes, qui pourrait être tenu responsable, en lieu et place des sportifs, en cas de problème. Il nous faut trouver une sanction juste et adaptée, qui soit acceptée par l’AFLD et qui ne place pas Loïc Korval dans une position trop ennuyeuse. Il joue actuellement sa carte pour disputer les Jeux de Rio. Nous devons donc le garder performant, avec l’espoir qu’il soit disponible pour les mondiaux d’Astana en août. Mais quand on voit que le lutteur français Steeve Guénot a écopé d’un an de suspension pour un dossier similaire… »