José Allari, premier responsable du pôle espoir (à gauche). Gilles Nahon, actuel responsable (à droite).
Crédit photo : Antoine Baigne

Un anniversaire symbolique. Le 11 janvier dernier, le pôle espoir de Nice a fêté ses cinquante ans. Un événement qui a réuni pas moins de 200 personnes, pour l’un des trois premiers « sport-études » (avec Orléans et Strasbourg) mis en place par Henri Courtine. Dans le numéro 57 de L’Esprit du Judo, nous avions consacré un article à cette institution du judo sudiste confiée à son ouverture à José Allari (jusqu’en 2001), 8e dan et pilier du judo maralpin, lui le professeur du Stade Laurentin Judo : « C’est Henri Courtine qui m’a persuadé de prendre la direction du sport-études de Nice. La 1ère année a été tout simplement incroyable : 23 élèves, une génération exceptionnelle et une osmose sublime puisque nous gagnons, avec Marcel Piétri, Laurent Del Colombo, Charles Bétrian et Claude Mas, quatre titres sur cinq lors des championnats de France cadets ! L’année suivante, on ramasse 8-9 médailles avec 36 élèves. Les trois premières filles intégreront le Pôle en 1982 ». 

Marcel Pietri.
Crédit photo : Antoine Baigne

Un événement où, outre José Allari, un autre pilier du judo niçois fut mis à l’honneur. En effet, à la demande de Gilles Nahon, l’échauffement fut dirigé par Marcel Pietri, personnage incontournable du lieu. Encore présent deux fois par semaine sur le tatami — trop petit pour accueillir la centaine de combattants les lundi et mercredi —, l’octuple médaillé national et vice-champion d’Europe 1986 (en -78kg), qui fut de la première génération comme combattant, a rendu hommage à José Allari dans un discours que vous pouvez retrouver ici :
Lettre à José Allari.

Un entraînement pendant lequel Loic Pietri, fils de Marcel, niçois de naissance et passé par le pôle espoir, a montré son « seoi inversé » (à nouveau autorisé en compétition chez les juniors et seniors). Le champion du monde 2013 des -81kg, qui est depuis le début de la saison professeur au JC Monaco après l’arrêt officiel de sa carrière d’athlète de haut niveau. Un retour aux sources alors que son père a pris sa retraite de sa fonction de directeur technique du club qu’il occupait depuis 1986.