Alors qu’une énième version des modalités sanitaires s’applique depuis presque dix jours au judo français, Max Bresolin, directeur technique national par intérim, balaie pour L’Esprit du Judo plusieurs des dossiers du moment.
De nouvelles mesures sanitaires sont en place depuis peu. Quelles précisions pouvez-vous nous donner ?
D’abord, qu’un nouveau document a été envoyé aux OTD (comités départementaux et ligues NDLR) suite à la décision du ministère des Sports d’autoriser, finalement, les déplacements au-delà de la limite des dix kilomètres pour pratiquer son sport. Ainsi est-il possible de se déplacer dans son propre département ou à trente kilomètres de son domicile si c’est pour suivre un cours dispensé par votre club dans un ERP de type PA (stade en plein air).
Pour ce qui est des sportifs haut niveau : les judokas listés «Espoirs» ont le droit de s’entraîner dans leurs clubs (à condition que les propriétaires du dojo, le plus souvent les mairies donc, donnent leur aval à l’entraînement). Ajoutons qu’à propos des test-matches cadets et juniors, qui concernent directement cette population, l’hypothèse serait d’organiser ces derniers au mois de juin. Pour les listés «collectif national» une bulle a été mise en place à l’Institut du Judo, où les judokas de ce collectif ne s’entraînent qu’entre eux.
Deux nouveaux directeurs techniques nationaux adjoints viennent d’être nommés. Quelles seront leurs missions ?
Sébastien Mansois et Cécile Nowak-Grasso ont en effet été choisis, jeudi dernier, comme DTN adjoints. Leur prise de fonction aura lieu le 1er mai. Ils seront chargés de l’animation territoriale, notamment en ce qui concerne le développement des pratiques. Que faut-il comprendre par là ? Qu’ils seront à la fois dans une fonction de pilotage, lais aussi d’interlocuteurs, à la DTN, des responsables des OTD et des équipes techniques régionales. En ce qui concerne par exemple le Plan de Relance ou les projets fédéraux (sport-santé, sport-handicap ou sport-entreprise). Pour ce qui est du poste de directeur national national, on ne connaît pas encore précisément la date de prise de fonction. L’appel à candidature n’est donc pas encore ouvert.
Le 24 avril aura lieu l’assemblée générale fédérale. Quels seront les sujets évoqués à cette occasion ?
Ils sont principalement de trois ordres. Il y aura, d’abord, des sujets liés à la gouvernance du judo français et en particulier aux modalités électives, avec les questions du vote des clubs et la limitation du nombre de mandats à la tête de la fédération ou des OTD. Il y a, ensuite, la question sportive avec le développement des secteurs à investir mais aussi le retour à un système de qualification pyramidale entre les territoires comme cela existait avant. Enfin, la question financière. Seront évoqués le Plan de Relance mais aussi des éléments d’orientation concernant le plan de rentrée que la FFJudo mettra en place. Un plan de rentrée qui sera complémentaire au Plan de Relance et aux dispositifs de l’État.