L’ancien international va traverser l’Atlantique
Jérémy Le Bris, double champion de France 2001 et 2002 des moins de 60 kg prend un nouveau départ. Il quitte la France pour le Canada et son boulot de Responsable Réseau – et d’entraîneur de l’équipe de Peugeot-Mulhouse – pour prendre le poste d’entraîneur adjoint de l’équipe féminine Canadienne. Il va notamment retrouver Amy Cotton, Catherine Roberge, Kelita Zupancic, Marylise Levesque, Catherine Beauchemin et Joliane Melançon. Jérémy Le Bris s’est confié à L’Esprit du Judo concernant sa nouvelle carrière.
Pourquoi partir entraîner au Canada ?
« Avec ma femme (l’ancienne internationale Sandra Garofalo, NDLR), nous avions envie de partir, de voir autre chose, une autre culture. Le Canada est un pays qui nous plaît, qui à l’air sympa alors pourquoi pas ! C’est une décision mûrement réfléchie, j’ai même démissionné de mon boulot avant même d’être sûr d’en avoir un autre par la suite. C’est vraiment une envie que j’ai de partir travailler à l’étranger, le plus c’est que le Canada est un pays francophone ! J’ai un assez bon niveau d’anglais, mais je vais encore l’améliorer par la suite dans mon nouveau poste »
Comment cela s’est-il passé?
« J’ai contacté Nicolas Gill qui est head coach de l’équipe canadienne et que je connais. Il m’a dit qu’il y avait un poste à pourvoir. J’ai envoyé mon CV et ma lettre de motivation, nous étions 15 postulants et j’ai été retenu avec une autre personne pour l’étape suivante. J’ai ensuite eu un entretien vidéo avec Nicolas Gill, le directeur de performance et un membre du ministère des sports canadien. L’entretien a duré 2h et beaucoup de points ont été abordés, ma carrière, mes motivations, ce qu’ils attendaient de moi à ce poste, une partie de cet entretien s’est même fait en anglais vu qu’une partie de l’équipe des filles est anglophone. Puis on m’a rappelé pour me dire que j’avais le poste. »
Quels sont vos projets et vos objectifs avec cette équipe ?
« J’ai signé un contrat jusqu’au Jeux de Rio en 2016, qui est renouvelable. L’objectif est de revenir de Rio avec 2-3 médailles, garçons et filles confondus mais aussi d’amener les filles au plus haut niveau possible. Nous avons aussi le projet d’ouvrir un centre national un peu comme l’INSEP qui sera livré en mai prochain. Il va y avoir la mise en place d’une vraie structure pour les cadets, juniors et seniors comme ça nous pourrons préparer au mieux les champions actuels ainsi que la relève. Un vrai projet sur le long terme qui me plaît beaucoup. »