Directeur général de France Judo, Sebastien Nolesini fait pour nous le bilan du plan de relance initié par la fédération il y a plusieurs semaines.

Quels sont les chiffres définitifs du plan de relance ? 
Depuis le 1er janvier jusqu’à vendredi dernier, ce sont 57.000 licences qui ont été prises via ce plan. 1906 clubs ont participé à cette initiative. Au niveau territorial, les trois ligues qui ont vu le plus de contrats signés sont le Centre-Val de Loire, l’Île de France et l’Occitanie.
Au total, la part fédérale dans ce plan aura été de 1.480 millions d’euros, et de 814.000 pour les organismes territoriaux délégataires (OTD). Soit un montant total versé de 2.294 millions d’euros. Un dernier chiffre : le montant moyen versé aux clubs est de 62€  avec 40€ de la fédération et 22€ des OTD.

Quel bilan en tirez-vous ? 
Dans ce contexte économique et sanitaire si particulier, cet effort me paraît non négligeable : près de 2.3 millions d’euros sont revenus aux clubs. Mais au-delà, je pense que ce plan a permis de redynamiser le judo des territoires, de mettre de l’animation en dehors du dojo (comme les écoles ou les centres de loisir). Aussi et surtout, cela a prouvé que la construction de solutions pour le judo français se fait avec les OTD et les clubs et non pas dans une tour d’ivoire depuis la capitale.

Qu’en est-il des licences «Judo été» ?
Cela démarre plutôt bien puisque 5.000 ont déjà été prises, via 457 clubs. C’est déjà très positif car sur les six dernières années, ce sont 130 clubs, au maximum, qui avaient pris ce type de licence. Je pense que la simplification de la procédure d’inscription et la volonté des clubs de garder de l’activité durant les vacances y sont pour beaucoup. Nous ne nous sommes pour autant pas fixés d’objectifs chiffrés.
J’ajoute, enfin, que nous avons signé un accord avec les clubs Mickey et que nous organisons la tournée «Kodomo», le tout, encore une fois, avec les OTD.