Alors que la double championne olympique (en -63kg et par équipes mixtes) de Tokyo Clarisse Agbegnenou vient de gagner son premier combat de la journée au Grand Chelem d’Israël face à la Mongole Yesui Darkhanbatbayar sur un superbe sasae-tsuri-komi-ashi, les spectateurs auront sans doute remarqué deux choses : pas de Ludovic Delacotte, son référent en équipe de France, sur la chaise pour la coacher, et un combat disputé avec un judogi frappé du coq stylisé de France Judo, mais de la marque Mizuno, alors que l’équipementier de la fédération est Adidas.
Deux faits liés, comme l’expliquent nos confrères du Parisien et de France Info ce matin. En effet, un différend entre France Judo et la quintuple championne du monde a vu le jour quant à la question du judogi à porter durant ce Grand Chelem israélien. Un mail envoyé par la direction technique nationale rappelait à la championne que si elle ne portait pas un judogi Adidas, la fédération se réservait le droit de ne plus lui verser les aides personnalisées fédérales, mais également de la priver de son référent en équipe de France, Ludovic Delacotte. Pour l’heure concentrée sur sa reprise sur le circuit international, Clarisse Agbegnenou, sélectionnée pour les mondiaux de Doha en mai prochain où elle briguera une sixième couronne, s’exprimera à l’issue de sa compétition.