Une lettre a été publiée par le responsable de l’arbitrage de la FIJ
Le week-end dernier se tenait à Mittersill (Autriche), suite au stage international, un séminaire d’arbitrage organisé par la FIJ. Au programme de ce dernier, un retour sur les ajustements décidés en novembre 2017. En maître de cérémonie, Juan Manuel Barcos, responsable en chef de l’arbitrage à la fédération internationale, parfois suppléé par Vladimir Barta, responsable en chef du domaine sportif au sein de cette même instance, Daniel Lascau et Armen Bagdasarov, directeurs sportifs au sein de la FIJ.
Que retenir de ce séminaire (que vous pouvez retrouver en intégralité ici) ?
Outre de longues explications et précisions sur une définition encore modifiée du ippon (voir le guide complet publié par la FIJ suite à ce séminaire p.9 et 10), cinq nouvelles « nouvelles » règles ont été annoncées le week-dernier :
1) Les techniques d’étranglements et de clés de bras (kansetsu-waza et shime-waza) ne seront désormais plus valides si les deux combattants sont en position de tachi-waza. Matte et shido seront annoncés si le cas se présente.
Tombe concrètement sous le coup de cette règle le juji-gatame à la volée ou un ude-gatame porté debout.
Même si cela paraît évident, la JIF a jugé utile de préciser que :
-une technique classifiée comme tachi-waza enchaînée à une clé de bras ou à un étranglement continue (évidemment) à être considéré comme valide.
-lorsqu’un des deux combattants est en position de ne-waza (position quadrupédique par exemple), l’autre combattant en position de tachi-waza pourra appliquer une clé de bras ou un étranglement.
2) Lorsque les deux combattants sont au sol, que la situation n’est pas dangereuse et qu’il n’y a aucune raison de donner matte, il est possible à l’un des combattants ou aux deux de remonter en tachi-waza. Si l’un des deux judokas reste au sol, ce dernier pourra être attaqué par celui qui s’est relevé si l’attaque est immédiate, et une valeur pourra être donnée. Si le judoka qui reste au sol attrape en dessous de la ceinture son adversaire (debout), il sera sanctionné d’un shido.
3) Lors d’une action de contre, Tori, c’est-à-dire celui applique la contre-attaque, ne pourra pas profiter de prendre appui sur le sol pour porter le contre.
4) Il y aura waza-ari si un judoka tombe sur un coude d’un côté et sur la main de l’autre.
5) L’hyperextension de la jambe de son adversaire sur un étranglement mais aussi sur une clé de bras sera sanctionné d’un shido.
Pour rappel, retrouvez en cliquant ici les évolutions annoncées par la FIJ début novembre.