Suspension adaptée pour les mondialistes, hors quota pour le club ornais
Suspendus de toute compétition entre le 22 décembre et le 22 mars suite à leur blague potache de Chelyabinsk, Pierre Duprat (-73kg, Levallois SC) et Adrien Bourguignon (-66kg, US Orléans Loiret) pourront finalement défendre les chances de leurs clubs lors des championnats de France 1re division par équipes à Toulouse le 7 mars prochain. Une décision prise par Jean-Claude Senaud, directeur technique national. « La sanction de trois mois retenue par la FIJ était individuelle et valable à l’international. Durant cette période, les deux hommes devaient par ailleurs effectuer un mois de travail d’intérêt général, entre le 21 janvier et le 21 février, en Russie. Ils étaient partants mais nous avons préféré qu’ils le fassent en France, à une date qui n’a pas encore été fixée. En attendant, il n’y avait pas de raison qu’ils ne participent pas aux France par équipes. »
Une indulgence qui est loin de faire l’unanimité dans les dojos, où l’on ne comprend pas pourquoi la sanction, quoique sévère, prononcée en fin d’année par la fédération internationale a été soudainement adaptée par la FFJDA.
Toulouse qui devrait donc voir combattre les deux membres de l’équipe de France, mais également Joseph Terhec, champion de France juniors et seniors 2014 des -100kg, avec son club de l’Alliance Judo 61. En son absence, le rassemblement ornais n’avait pourtant pas réussi à se classer parmi les dix-huit premières équipes, sortie au deuxième tour par l’OJ Nice avant de perdre dans le tableau de qualification contre le Dojo Huang JC Amitié de La Réunion. « Il est prévu dans les textes officiels que lorsqu’une équipe est privée de l’un de ses membres car pris par l’équipe de France, elle peut obtenir un hors-quota, explique Jean-Claude Senaud. Ce fut notamment le cas avec Orléans et Ugo Legrand par le passé, et il n’y avait aucune ambiguïté à qualifier l’AJ 61 aux championnats de France 1re division. » Une première pour les Bas-Normands.