Vendredi 29 avril 2022 – Sofia (Bulgarie)
-48kg, -52kg, -57kg F et -60kg, -66kg M
16h41. Cysique, pas pour cette fois…
Troisième finale française du jour, et le ferme espoir, malgré l’échec d’Amandine Buchard, que la tendance allait partir du bon côté avec la jeune Sarah-Léonie Cysique, deux fois médaillée ces deux dernières années, et dont on pouvait penser que cette fois serait la bonne pour la jeune Française de vingt-trois ans, 3e mondiale et vice championne olympique. Les statistiques incitaient tout de même à la prudence : sur leurs quatre rencontres, Cysique avait gagné les deux premières en 2019 et 2020, mais s’était ensuite inclinée deux fois l’année dernière, à Tel-Aviv et lors du par équipes des Jeux de Tokyo. La belle en cinq manches allait partir du côté de l’Israélienne, tout en autorité face à une combattante française légèrement en retrait contre elle. Dominée à la garde, la Française allait laisser Nelson-Levy saisir la ceinture et s’engager dans une gros mouvement de hanche « quitte ou double », qui finissait joliment en uchi-mata et surpassait la défense tricolore. Pas de titre européen cette fois encore pour Sarah-Léonie Cysique, qui devra se contenter de monter encore une marche après ses deux médailles de bronze. C’est déjà quelque chose.
16h41. Buchard battue !
On a vu arriver Chelsea Giles de loin dans cette catégorie des -52kg. Avec son physique ultra longiligne, renforcé encore par un régime drastique qui lui laisse le visage émacié, la grande Anglaise a imposé un style « dégingandé », fait d’un potentiel quasiment illimité en allonge, d’un rude sens du combat à la Britannique et d’un bon sens de l’équilibre. Peu élégant, mais un vrai calvaire pour ses adversaires. Depuis son arrivée en seniors, en 2018, elle a rapidement accumulé les médailles en tournoi devenant suffisamment crédible pour ne pas être déplacée l’été dernier sur le podium olympique. On n’attendait cependant peut-être pas autant de résistance de sa part contre la vice-championne olympique française, qui cherchait longtemps la faille sans la trouver dans cette finale, challengée sans cesse par la grande Anglaise qui ne lui laissait aucune marge dans la conduite du combat, l’affrontement mental et tactique. Après quasiment six minutes au-delà du golden score sans aucune baisse d’intensité, Amandine Buchard croyait trouver l’ouverture tandis que la Britannique laissait traîner la jambe. Piège ? Excellent sens du contre ? Sans doute un mélange. Alors que la reine des attaques par en dessous s’engouffrait dans un kata-guruma / ko-soto-gari autour de cette jambe à portée, Chelsea Giles ne semblait pas tellement porter d’action, mais accompagnait habilement le mouvement et semblait contrôler le passage sur le dos de Buchard, qui ne la mettait pas en danger sur cette attaque. L’arbitre au centre donnait une marque et c’était la confusion, la Française pensant pendant quelques secondes que l’action était en sa faveur. Mais la table confirmait la décision : ippon pour l’Anglaise, qui se « paie » la n°1 mondiale et emporte un titre européen… le premier pour la Grande-Bretagne depuis Sarah Clarke en 2006 ! Une belle façon de marquer le retour des « British » et un défi lancé aux tricolores.
Pour la place de trois, Distria Krasniqi mettait encore plus de temps à se débarrasser par une troisième pénalité de la puissante Allemande Mascha Ballhaus, vingt-et-un ans. Les Jeux de Paris ne seront peut-être pas le long fleuve tranquille jusqu’à l’or qu’on pouvait espérer pour Amandine Buchard. La suite dès les championnats du monde.
15h37. Le bronze pour Revol en -60 kg !
On ne l’attendait pas forcément, elle fera beaucoup de bien au clan français, largement dominant avec ses féminines, mais toujours en recherche de repères pour ses masculins. Il fallait un gros combat pour sortir par le haut de cette journée, Cédric Revol a eu le grand mérite de savoir le sortir au bon moment contre le toujours redoutable Géorgien Lukhumi Chkhvimiani, champion du monde en 2019 tout de même…
Un ton en dessous depuis, le Géorgien avait du mal à mettre la main sur un Revol tout en sautillement et en rythme d’attaque, privilégiant les sutemi plutôt que les seoi-nage, toujours à la merci d’un contre… ce qui fut d’ailleurs le cas du point de vue géorgien, point de vue non suivi heureusement par le corps arbitral. À force, le Géorgien commença à perdre sa concentration, ce qui renforça celle du Français. Au bout d’une minute au golden score, Cédric Revol se payait le luxe – le risque – de s’enclencher sur un ko-uchi. Piégé et déstabilisé par une tactique radicale acceptée par les arbitres et bien exécuté, Chkhvimiani n’avait déjà plus les moyens de sauter sur l’os à ronger. Légèrement en retard, il se faisait dérouler en makikomi et offrait le waza-ari de l’honneur et du bonheur pour l’excellent Cédric Revol, qui trouve ici, à vingt-sept ans, la belle justification d’une carrière où il aura accumulé pendant quelques années les médailles en tournoi. C’est aussi un très bon début finalement pour le groupe masculin français, qui voit justifier d’entrée le travail effectué depuis des mois avec un groupe a priori « léger ». Avant cette médaille de bronze, Cédric Revol était 40e au classement mondial. Ce qu’on appelle une belle performance.
15h26. Shirine Boukli, et de une
Catarina Costa est une battante et elle a les moyens de tenir l’impact physique redouté de la jeune Française. Dominée, elle rend néanmoins coup pour coup à Shirine Boukli, tâchant de placer ses propres séquences dès qu’elle obtient quelque chose à la saisie, au point de revenir à égalité des pénalités dans la dernière minute, deux partout. Un avertissement qui sonne le réveil de la n°1 Française de la catégorie. Une grosse montée de bras plus tard, la Portugaise était déroulée sur sumi-gaeshi pour un beau waza-ari. Une première médaille d’or qui lance une série ! C’est aussi le second titre européen seniors pour Shirine Boukli, une belle façon d’oublier la séquence 2021, moins flambante. Tokyo est derrière elle. Les championnats du monde l’attendent.
Phase finales à 15h
Féminines
-48kg
Finale
Shirine Boukli (FRA) – Catarina Costa (POR)
Places de trois
Francesca Milani (ITA) – Shira Rishony (ISR)
Milica Nikolic (SRB) – Julia Figueroa (ESP)
-52kg
Finale
Amandine Buchard (FRA) – Chelsea Giles (GBR)
Places de trois
Distria Krasniqi (KOS) – Mascha Ballhaus (GER)
Ana Victorija Puljiz (CRO) – Primo Gefen (ISR)
-57kg
Finale
Sarah-Léonie Cysique (FRA) – Timna Nelson-Levy (ISR)
Places de trois
Mina Libeer (BEL) – Pauline Starke (GER)
Vera Zemanova (CZE) – Eteri Liparteliani (GEO)
Masculins
-60kg
Finale
Yanislav Gerchev (BUL) – Franscisco Garrigos (ESP)
Places de trois
Cédric Revol (FRA) – Lukhumi Chkhvimiani (GEO)
Balabay Aghayev (AZE) – Jorre Verstraeten (BEL)
-66kg
Finale
Alberto Gaitero Martin (ESP) – Bogdan Iaidov (UKR)
Places de trois
Elios Manzi (ITA) – Yashar Najafov (AZE)
Baruch Shmailov (ISR) – Denis Vieru (MDA)
13h28. Et de trois avec Cysique !
Pas de difficulté majeure pour Sarah-Léonie Cysique, qui a dompté la fougueuse Liparteliani d’un joli contre à la volée sur une attaque de hanche trop courte de la Géorgienne. Comme Shirine Boukli (-48kg) et Amandine Buchard (-52kg), Sarah-Léonie Cysique (-57kg) sera en finale de ces championnats d’Europe. Ce sera contre l’Allemande Pauline Starke ou l’Israélienne Timna Nelson-Levy.
Pas de médaille de bronze en revanche pour Priscilla Gneto. Elle menait d’un waza-ari contre la Belge Mina Libeer, avant de se faire rependre juste sur le gong et de baisser pavillon ensuite au golden score aux pénalités, handicapée par une main douloureuse.
13h13. Buchard en route pour l’or
Encore un gros test pour la Française du Paris-Saint-Germain Judo avec l’Israélienne Primo Gefen, sur le podium européen et mondial l’année dernière. Même si elle est un peu moins dominante depuis quelques mois, l’Israélienne est l’une des vraies outsiders de l’intouchable Amandine Buchard. Elle montait d’ailleurs autant que possible son lourd bras gauche, mais perdait la bataille du rythme et se faisait pénaliser par deux fois, avant de prendre un kata-guruma bien déroulé après une minute de golden score. L’Europe lui opposera en finale la longiligne et rugueuse Britannique Chelsea Giles, médaillée olympique. Un danger.
12h37. Boukli, c’est la finale !
Enorme mouvement. Alors qu’elle était plutôt gênée par le style technique de la trentenaire Figueroa, laquelle faisait souvent mouche avec ses ko-uchi-gari, Shirine Boukli a finalement fait parler la poudre. Après plus de deux minutes de golden score, l’Espagnole se ratait sur un o-uchi-gari bien esquivé et se faisait sanctionner immédiatement par un ko-tsuri-goshi (o-goshi avec la main à la ceinture en garde opposée). Shirine Boukli la montait à un mètre cinquante du sol avant de l’incruster pour le compte. La porte de la finale s’est ouverte à deux battants. La Portugaise Catarina Costa, au pied du podium aux Jeux et 4e mondiale, sera le dernier obstacle à un doublé européen pour la combattante du FLAM91, après son titre de 2020.
12h26. Pas de demi-finale pour Gneto
Elle menait pourtant d’un waza-ari. Mais il faut se méfier comme comme d’une grenade dégoupillée de cette formidablement puissante Géorgienne, qui n’a peur de rien et a le sens du corps à corps. Alors que la Française plaçait la hanche pour un second waza-ari potentiel, elle était retournée au vol d’une jolie anticipation pour le contre et jetée sèchement sur le dos. Un gros ippon. C’est donc Eteri Liparteliani qui aura le privilège de rencontrer la Française Cysique en demi-finale.
12h00. Sortie de tableau pour Revol et Cazorla
Les vingt-quatre ans du Belge Jorre Verstraeten auront été un soupçon plus vifs et tranchants que la dynamique du « seoi-man » Revol. Surpris une première fois par une attaque sur laquelle il se retrouvait à plat ventre, et sanctionné pendant quelques secondes d’un waza-ari imaginaire, Cédric Revol succombait à une seconde attaque du même genre au début du golden-score. Cette fois la marque était laissée.
Quant à Orlando Cazorla (68e), second Français en -66kg, il était poussé progressivement vers la sortie aux pénalités par un nouveau venu pour l’Azerbaidjan, Yashar Najafov, 38e mondial, vingt-deux ans, finaliste à Tel-Aviv en février.
11h40. Boukli expéditive
La Serbe Andrea Stojadinov, vingt-et-un ans et 16e mondiale, n’aura pas fait long feu contre la bouillante Française, en recherche de rédemption après des Jeux ratées. Il a a fallu moins d’une minute pour que le bras droit de Shirine Boukli vienne s’arrimer sur le flanc gauche de la Serbe, qui lance la jambe la première pour sortir de la nasse, et se fait reprendre par un uchi-mata de surpassement qui la scotche au sol. Boukli se retrouve déjà en demi-finale, face à l’expérimentée combattante Espagnole, 10e mondiale, Julia Figueroa, troisième des championnats du monde 2021.
11h14. Ça passe pour Buchard !
On pourra encore regretter que ce combat vedette entre deux grandes championnes doive se jouer à l’appréciation de l’arbitre central et de son assesseur « oreillette ». Elles méritent l’une et l’autre franchement mieux. Amandine Buchard n’a néanmoins pas volé cette nouvelle victoire, même si, cette fois, elle n’a pas eu besoin de trouver l’ouverture pour écarter la terrible Kosovare. Menée de deux pénalités rapides, la Française échappe à une troisième potentielle pour fausse attaque, donnée finalement pour non combativité à Krasniqi, jusque là plutôt dominante au kumikata, qu’elle arrive bien à installer sur deux ou trois temps. Buchard résiste à cette garde forte de droitière en attaquant « en dessous », parfois à la limite. Mais c’est au golden score, qu’elle attaque avec une pénalité de retard, que la n°1 mondiale française abat son jeu : soudain plus déterminée, rapide et précise, elle anticipe plus, monte la main, repasse en dessous, et fait souffrir son adversaire qui voit s’enchaîner les séquences fortes sans avoir l’occasion de poser les mains comme elle aime. Deux pénalités justifiées plus tard, Krasniqi rend les armes. Pour l’instant, Amandine Buchard est au-dessus.
11h14. Priscilla Gneto domine Daria Bilodid
C’est toujours elle la plus grande, mais c’est tout de même moins net en -57kg qu’en -48kg. L’égérie ukrainienne Daria Bilodid, récemment montée, non pas d’une, mais de deux catégories, a été dominée par la Française Gneto sur un mouvement d’épaule bien enroulée sur lequel la grande Bilodid a été un peu lente à réagir. Malgré sa volonté d’en découdre, et une blessure à la main pour l’aînée des soeurs Gneto manifestement bien gênante, l’Ukrainienne ne peut obtenir que deux des trois pénalités qui lui aurait permis de se sauver. La médaillée olympique et vice championne d’Europe des super-légères n’a pas encore (?) pris la dimension de cette catégorie, où son allonge effraye moins, et sa puissance n’a plus l’impact qu’elle avait sur les micro-machines. Quant à Priscilla Gneto, elle va devoir gérer en finale de tableau un autre « engin », la Géorgienne Eteri Liparteliani, qu’elle vient de battre, en février dernier, en finale du Grand Chelem de Tel-Aviv, mais qui l’avait sortie en 2021 du tournoi de Paris.
Finale de quart de tableau dans cette catégorie des -57kg pour la vice championne olympique Sarah-Léonie Cysique (3e), très autoritaire sur juji-gatame face à la Bosniaque Andjela Samardzic (88e). La Belge Mina Libeer, 17e mondial grâce à une très bonne série en 2021, ne devrait tout de même pas trop lui poser de problème. Si tout va bien, nos deux représentantes s’affrontent ensuite en demi-finale.
10h52. Revol sort Papinashvili
Il ne va pas faire la fine bouche le champion de France 40e mondial, coaché par Daniel Fernandes. Mais le public un peu tout de même. Le licencié de L’ES Blanc-Mesnil a suivi son tableau de marche à la lettre, et fut parfaitement suivi aussi par l’arbitre roumaine Iona Babiuc, qui pénalisa une première fois pour deux attaques sans consistance, puis un refus de donné la manche. Avec lucidité, Revol profita de cet avantage rapide pour faire mettre le pied dehors à son adversaire. L’arbitre se montra alors embarrassée d’avoir à sortir le 11e mondial au bout de deux minutes de combat, mais c’était la pénalité la plus nette, selon la règle actuelle. Bien joué pour Revol qui sort un client de sa route et s’avance nettement sur le chemin de la médaille. Il faut d’urgence en revanche que le « board » européen s’interroge : est-il très pertinent, dans un championnat déjà particulièrement faible, d’empêcher que les combats aient vraiment lieu ? Nous posons une nouvelle fois la question. On peut faire le pari que le zèle arbitral de ce début de journée sera pondéré pour les phases finales.
C’est le Belge Jorre Verstraeten qui sera opposé à Cédric Revol en finale de tableau. Médaillé européen en 2020, 9e mondial, ce combattant de vingt-quatre ans a du mal à repartir en cette période post-covid. L’occasion est bonne à prendre !
10h18. Buchard-Krasniqi au tour suivant !
Elle a démarré au petit trot face à la Portugaise Joano Diogo (48e mondiale), la n°1 mondiale française. Partie pour profiter de la chute des pénalités, Amandine Buchard a eu le mérite de se placer avec précision une fois sur son kata pour écarter la courageuse, mais limitée Portugaise. C’était l’échauffement. Car celle qui s’annonce ensuite n’est autre que la championne olympique des -48kg, la Kosovare Distria Krasniqi, dont elle avait eu un mal fou à se débarrasser lors du dernier tournoi de Paris. Distria Krasniqi est toujours n°1 mondiale, mais en -48kg. Elle est déjà 16e mondiale dans sa nouvelle catégorie des -52kg, et s’est montrée très déterminée contre une Bulgare de vingt ans, Gabriela Dimitrova, au tour précédent, lui administrant deux attaques tranchantes en o-soto-gari et ko-uchi-gari, en démontrant une supériorité générale intimidante. Ce sera la finale de tableau et la finale officieuse de cette catégorie des -52kg.
10h00. Bouba ne passe pas Vieru
Il a pourtant mené par deux pénalités le Parisien Daikii Bouba (-66kg), vingt-six ans et 35e mondial, face au splendide judoka moldave Denis Vieru, même âge, mais premier au classement. L’arbitre décida que c’était le Moldave qui ne donnait pas la manche à son adversaire gaucher, puis que les deux attaques du Français étaient suffisamment convaincantes pour valoir une seconde pénalité pour non-combativité. Mais le danger était tout de même du côté moldave avec son ko-uchi-gari fluide et profond et son diabolique « avant-arrière », qui finit par trouver la faille et obtenir le waza-ari. Fin de partie pour Bouba, malheureux pour sa première sélection aux championnats d’Europe seniors.
Dans cette catégorie des -66kg, ça rigole toujours en revanche pour Orlando Cazorla (68e), dispensé de premier tour et vainqueur au second de Viljar Lipard, 118e mondial, un Estonien de dix-huit ans, sur un très joli mouvement de hanche.
9h40. Boukli (-48kg) déjà en finale de tableau
Pas de problème pour Shirine Boukli, 2e mondiale, en ce début de matinée face à la Belge de vingt-cinq ans Ellen Salens, une 40e mondiale dont les perfs’ la situe plutôt au niveau des podiums des open continentaux. Elle a cédé rapidement sur un sumi-gaeshi vigoureux de la Française, enchaîné au sol. Exemptée de premier tour, Boukli se retrouve donc déjà en finale de tableau. Ce sera plus sérieux contre la Serbe Andrea Stojadinov, vingt-et-un ans et 16e mondiale, vice championne d’Europe il y a deux ans et championne d’Europe -23 ans depuis novembre dernier. Elle a très efficacement étranglée son adversaire au tour précédent.
Quant à Cédric Revol (40e mondial) en -60kg, ses attaques régulières à défaut d’être ultra précises ont eu raison du Chypriote Giorgios Korotzidis par pénalités. Moment de vérité dans quelques minutes avec le Géorgien de la catégorie en face : Jaba Papinashvili, 11e mondial, Lukhumi Chkhvimiani (8e) est dans un autre tableau.
9h00. Les championnats d’Europe seniors 2022, premiers de la nouvelle olympiade qui nous mènera aux Jeux olympiques de Paris en 2024, viennent de débuter dans la capitale bulgare. Place aux catégories les plus légères en ce premier jour de compétition, avec sept combattants français en piste : Shirine Boukli (-48kg, FLAM 91), Amandine Buchard (-52kg, PSG Judo), Priscilla Gneto (-57kg, US Orléans Loiret JJJ), Sarah-Léonie Cysique (-57kg, ACBB Judo), Cédric Revol (-60kg, ES Blanc-Mesnil Judo), Orlando Cazorla (-66kg, ES Blanc-Mesnil Judo) et Daikii Bouba (-66kg, AJA Paris XX).