Avec le début des championnats du monde la semaine prochaine (6-13 octobre, Tashkent, Ouzbékistan), Christophe Gagliano, responsable de l’équipe de France masculine, revient sur la préparation finale de son groupe avant cet événement.
Comment trouvez-vous votre équipe à dix jours du début de la compétition ?
Tout le monde va bien. Il y a des petits bobos, mais qui ne présentent aucune inquiétude. Jusqu’au départ pour l’Ouzbékistan (un premier est prévu le 2 octobre, le sconde le 4 octobre NDLR), le programme s’allège, pour être sur de l’affutage. Cette semaine, il y aura une ou deux séances judo «fortes» et sûrement trois séances de préparation physique avec du travail musculaire en force explosive et du travail cardiaque avec du lactique et de la PMA.
Le 3 septembre, les titulaires ont participé à des test-matches : quatre le matin, un l’après-midi, afin de se mettre en conditions réelles. Avec les autres membres du staff, nous avons été très satisfaits de la prestation des judokas qui seront à Tashkent. Ils ont bien répondu.
Des championnats du monde suivis presque immédiatement par le Grand Chelem d’Abou Dhabi.
Oui. C’est pourquoi nous avons décidé de compléter d’ores et déjà la sélection. Maxime Merlin (-60kg), Nicolas Chilard (-81kg), Axel Clerget (-90kg), Alexandre Iddir (-100kg) et Joseph Terhec (+100kg) étaient d’ores et déjà partants. Richard Vergnes (-60kg), Reda Seddouki (-66kg), Luca Otmane (-73kg) et Loris Tassier (-90kg) s’y ajoutent, suite à leurs résultats lors des derniers Open européens.
Et pour la fin de saison ?
Il y aura les championnats d’Europe -23 ans (28-30 octobre, Sarajevo, Bosnie-Herzégovine) mais aussi le Grand Chelem de Tokyo (4-6 décembre). Pour l’instant nous sommes dans l’idée d’envoyer au Japon une équipe assez proche de celle des championnats du monde.