Un accident domestique est venu contrarier sa préparation de début de saison
©Emmanuel Charlot – L’Esprit du Judo / David Larose en février dernier après son deuxième succès consécutif au Grand Slam de Paris.
David Larose (-66kg) devait partir à Marseille, les 9 et 10 novembre prochains, en quête de son premier titre national seniors, lui qui est déjà monté à cinq reprises sur la boîte sans jamais se parer d’or (finaliste en 2003, 2010 et 2012, troisième en 2007 et 2008). Cependant, la semaine de son retour sur les tatamis, le médaillé européen de Budapest s’entaillait la main avec un couteau de cuisine. « Pour respecter le temps de cicatrisation de l’épanchement et des hématomes qui se sont formés, j’ai été obligé de stopper ma préparation physique pendant dix jours, explique le sociétaire de Sainte-Geneviève Sports. Pour ce qui est du judo, je ne pourrais seulement renfiler le kimono que la semaine prochaine. Même s’il n’y a rien de touché au niveau des ligaments et des tendons, ça risque donc d’être trop juste pour les France. »
Le matin de cet accident, le double vainqueur du Tournoi de Paris, présent à l’INSEP, nous confiait ses attentes pour ce début de saison. « À la reprise, j’ai eu mal à la tête en repensant à mes mondiaux (défaite au 1er tour contre le Polonais Zagrodnik, ndlr). Je me suis fait tellement mal pour parvenir à me classer partout, sauf lors de l’événement majeur de ma saison. Je me suis donc demandé si j’étais prêt à le refaire. Mon année restant tout de même satisfaisante, avec mon contrat européen rempli, je veux désormais débloquer mon compteur mondial. Chaque chose en son temps cependant. Je dois parvenir à me remettre en difficulté, en continuant à me prouver à moi-même que je suis le numéro 1 de la caté. » Pour cela, David Larose devrait attendre le Grand Slam de Tokyo (29 novembre – 1er décembre) pour replonger dans le bain de la compétition, avant de défendre les couleurs génovéfaines lors de la coupe d’Europe des clubs organisée à Paris les 21 et 22 décembre, puis son double titre à Bercy en février prochain.
