Vice-présidente en charge des relations internationales à France Judo, Gévrise Emane vient d’être élue directrice de l’Éducation au sein du comité exécutif de l’Union européenne de judo (UEJ). Un nouveau poste dont elle évoque les contours.
En quoi consistent les fonctions de directrice de l’Éducation ?
Il consiste à appliquer le projet mis en place par l’UEJ. Concrètement, il s’agira de créer ou développer des programmes déjà lancés mais également de partager les bonnes pratiques initiées par des fédérations nationales. Je vais travailler avec Théodor Pop, un Allemand et Ronnie Saez, un Britannique, le tout en lien avec la nouvelle vice-présidente en charge de l’Éducation, la Suédoise Kristiiina Pekkola.
Pouvez-vous nous donner des exemples concrets ?
Il y a le programme Get Together Tour, initié fin 2023 et lancé pleinement en juin 12024. Un programme à destination des judokas en situation de handicap (plus d’informations ici : https://www.eju.net/france-and-beyond-the-focus-on-adapted-judo/). Il y a également un projet d’Erasmus Judo. En ce qui concerne les projets nationaux, il y a ce qui a été mis en place en France, avec les initiatives prises en termes de judo scolaire ou les liens créés avec l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE). En Hongrie, la fédération a développé également un projet de développement du judo au sein de l’école. L’idée est de faire du partage d’expériences, voir quels sont les points forts de chaque initiatives nationale pour voir, ensuite, s’il est possible de les déployer au niveau des pays membres de l’UEJ.
Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
Contente et positive. Il est très important que des Français soient dans les instances de décision des organisations internationales pour travailler au développement et au rayonnement de notre discipline. Je vais m’y employer au niveau européen, approuvant pleinement ce qu’a dit le président Laszlo Toth lors du congrès : « nous sommes tous une famille ».