La -78 kg française amène une 3e médaille d’or pour les féminines tricolores
Madeleine Malonga contre l’Italienne Galeone dès la première séquence en finale du Grand Chelem judo de Bakou 2014 / Photo official IJF
La France, les féminines en particulier on ajouté la conclusion qu’il fallait à ce beau tournoi d’Azerbaidjan 2014. En -78 kg, la dernière représentante française chez les féminines, Madeleine Malonga, a apporté le dernier titre français de cette expédition à Bakou, confirmant avec cinq finales pour trois titres, la première place de la France au classement des nations. Une bonne habitude à prendre ?
Madeleine Malonga domine entre autres l’Anglaise Powell, 10e mondiale, qui l’avait battue pour la palce de trois en Allemagne, la Néerlandaise Steenhuis, 26e, une nouvelle venue dangereuse qui avait éliminé à la surprise générale Tcheumeo à Paris, et l’Italienne Galeone, 17e, en finale, avec beaucoup de facilité.
27e mondial avant ce tournoi, Madeleine Malonga est du genre impatiente et sa montée en puissance est impressionnante. Elle marque donc 500 points, de quoi l’amener déjà à la lisière des dix meilleures mondiales. De quoi rappeler aussi que, malgré les deux médailles françaises, or et bronze, récoltées dans cette catégorie au championnat continental par Tcheumeo et Louette, elle est prétendante a de grande sélections D’autant que la médaillée de bronze européenne Lucie Louette, un peu en dedans, n’a pas fait mieux qu’une 5e place, battue par la Néerlandaise Steenhuis aux pénalités et la Russe Dmitrieva aux pénalités.
Le club de Levallois, qui a su s’assurer la venue de la championne d’Europe et médaillée mondiale juniors 2014, s’en frotte les mains. Cette autorité précoce de la jeune Malonga sur la catégorie au niveau mondial, voilà qui va renforcer un groupe qui se cherchait depuis deux ans.
En revanche, peut-être un peu atteint par la médaille de bronze d’Alexandre Iddir au championnat d’Europe, l’Orléanais Romain Buffet a du mal à se relancer depuis deux tournois. À Bakou, il s’incline au premier tour par ippon sur un inconnu azéri, dans une catégorie des -90 kg où le jeune Noel Van T End et son fantastique ko-uchi-makikomi est venu challenger jusquen finale le vainqueur néerlandais lui aussi, Guillaume Elmont. Le grand frère Elmont de retour, mauvaise nouvelle pour la France ! Un Elmont ça va, mais deux…
Autour des Français, il faut noter que l’Anglais Colin Oates continue à faire souffir les -66 kg du monde entier avec son style extrême que la Russie ne prend qu’un seul titre chez les masculins, mais termine comme à son habitude avec beaucoup de podium. La Néerlandaise Kim Polling a gagné elle aussi après sa victoire au championnat d’Europe. De quoi faire des Pays-Bas un outisder dangereux au classement des nations pour le prochain championnat du monde.
Pour connaître les détails du premier et du deuxième jour, c’est ici.