Malgré la présence d’une équipe russe n°1, ce qui est bien dans la manière du renard italien Gamba, qui privilégie parfois les rendez-vous inattendus pour son équipe – phare, et de quelques pointures disséminées dans les quatorze catégories, ce Grand Prix marocain sans historique apparaît bien faible, plus faible que les autres Grand Prix de ces derniers mois et que bien des Open continentaux, à commencer par celui de Casablanca au Maroc. Face à cette opposition peu digne du niveau d’un Grand Prix, deux Français tirent leur épingle du jeu.
Chez les hommes, c’est une bonne nouvelle pour le jeune Daniel Jean, malheureux pour sa dernière année junior, qui a su rebondir en montant sur le podium national senior et qui parvient, après une courte apparition au Grand Chelem de Paris, à s’emparer de cette première médaille de bronze n Grand Prix. Il faut évidemment relativiser cette performance à l’aune de l’oppositon, d’autant que dès son second combat, le Français était battu pa le Marocain Bassou… lequel était immédaitement disqualifié (sans doute justement) pour un comportement irrespectueux à l’égard de son adversaire. Mais le Marseillais allait profiter de cette chance. Battu ensuite par le jeune Slovène de 23 ans Adrian Gomboc, 39e mondial, il allait ensuite jusqu’au podium en deux combats gagnants, et notamment pour le bronze contre l’expérimenté Portugais Oleinic. Un adversaire déclinant, mais toujours 17e mondial. Une vraie référence qu’il expédiait sur un élégant ashi-gururma pour un waza-ari suffisant.
Seconde médaille du jour pour Sarah Harachi, médaillée mondiale juniors 2015, de retour sur le podium national senior après une longue convalescence pour une épaule opérée. Elle aussi est en bronze, avec une seule mauvaise rencontre, l’ex-Allemande et néo-Panaméenne Myriam Roper. Elle battaint ensuite la Hong-kongaise Po-Seum Leung, classée sur les podiums des Open dAsie l’année dernière, et facilement pour le bronze la Marocaine Iraoui, 45e mondiale, sur le spectaculaire renversement au sol popularisé par le Néerlandias Huizinga. Un beau geste et une médaille qui la relance opportunément.