Le résultat était connu avant même l’élection. Seul candidat en lice à la présidence de l’Union européenne de Judo, Laszlo Toth, président de la fédération hongroise de judo (qui a organisé les championnats du monde en 2017 et 2021) a donc été élu ce jeudi. Il remplace Otto Kneitinger, président par intérim suite à la démission du Russe Sergey Soloveychik.
Soixante-deux ans, Laszlo Toth arrive avec une nouvelle équipe et un projet dont les prémisses sont plutôt clairs. À savoir un rapprochement avec la FIJ, comme il l’explique dans sa première interview : « notre principal objectif est de consolider l’étroite collaboration que nous avons avec la fédération internationale de judo. Au niveau du contenu, les premiers sujets abordés seront les questions sportive et d’éducation. »
Une nouvelle équipe pour l’UEJ qui ne compte aucun élu français, géorgien, néerlandais, italien et espagnol. Une configuration pour le moins étonnante. Car aucun des trois-quatre pays majeurs du continent (en dehors même des Russes) n’auront donc de représentant dans les instances de direction de l’exécutif européen.