Agbegnenou ramène l’or, une nouvelle fois !
Le « meilleur masculin français Teddy Riner mis à part » de l’année 2012, Ugo Legrand (-73 kg), a fait une rentrée mitigée au Grand Prix de Miami. Si il domine le Russe engagé ce jour-là, Zelimkhan Ozdoev, et si il accédera à une médaille de bronze somme toute encourageante pour sa première sortie (on ne compte pas le Tournoi de Paris dans lequel il n’était que l’ombre de de lui-même… ) il est largement battu par le Belge Van Tichelt, un combattant de 29 ans très en forme, qui lui marque un premier yuko, que le Français parvient à remonter avec un beau harai-goshi, puis waza-ari sur sode-tsuri-komi-goshi avant de le tenir au sol. La remontée vers les sommets est engagée pour l’Orléanais, mais ne sera pas forcément semée de roses.
Egale à elle-même en revanche, Clarisse Agbegnenou (-63 kg) a gagné une nouvelle compétition après Paris, Düsseldorf et le championnat d’Europe ! Absente du Master pour cause de révisions, elle remet le couvert à Miami avec une détermination toujours sans faille, une rigueur au kumikata et une puissance d’impact qui fait très belle impression. Elle a cependant trouvé ce week-end une Japonaise à sa taille. Miki Tanaka lui a donné une très forte réplique en finale, après avoir sorti Gévrise Emane (3e) en demie d’un yuko. D’abord dominée sur les mains par la Française, elle a fini par sortir la tête de l’eau et par se montrer de plus en plus dangereuse, manquant de peu un étranglement et un gros harai-goshi. Mais Clarisse Agbegenou avait su marquer en début de combat un yuko malin sur un harai-goshi en bout de course. Une belle bataille dans laquelle, même battue, Tanaka a marqué des points en vue de Rio.
On retrouve Gneto !
Laëtitia Payet (-48 kg) est écartée du podium par la Belge Rosseneu et l’Argentine Pareto. La jeune Hélène Receveaux (-57 kg), n’y monte pas non plus après avoir perdu de peu contre l’excellente médaillée olympique américaine Marti Malloy – qui va gagner le tournoi sur une merveille de juji-gatame contre la Hongroise Karakas – et parce qu’elle rate une attaque en o-soto-gari contre la Serbe Rogic qui la contre pour le bronze. Mais c’était le retour sur la boîte d’une Priscilla Gneto (-52 kg) parfaitement réveillée après quelques mois de demi-torpeur. Efficace jusqu’en finale, elle perdait à la décision contre la vice championne olympique cubaine Bermoy, après cinq minutes de golden score. Les juges désignaient l’agressive cubaine, mais les balayages efficaces de la Française auraient sans doute mérité mieux. C’est en tout cas une bonne nouvelle pour l’équipe de France : sa meilleure -52 kg a passé un cap à Miami.
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