Alors que la réouverture des dojos et la reprise des judokas mineurs sont effectives depuis le 19 mai, Max Bresolin, directeur technique national par intérim, tire un premier bilan satisfaisant mais mesuré de cette reprise. Tout en ayant déjà en ligne de mire la rentrée prochaine.
La reprise a eu lieu il y a deux semaines. Quels sont les premiers retours que vous avez ?
Nous sommes plutôts satisfaits. Le plan de relance mis en place par la fédération a montré qu’il avait un vrai sens en donnant un coup de «boost» à la prise de licences. En effet, à ce jour, ce sont 17.000 licences « plan de relance» qui ont d’ores et déjà été validées, et plus de 1.600 clubs (soit un tiers) ont signé le contrat leur permettant de bénéficier des avantages de ce plan. Cela nous rassure sur l’attractivité du judo. Reste que tout n’est pas parfait bien sûr : même si cela reste minoritaire, certains clubs n’ont pas pu reprendre car leurs collectivités territoriales n’ont pas voulu rouvrir les équipements accueillant les dojos. Il y aussi le fait qu’un réapprentissage doit se mettre en place : après tant de semaines de fermetures, la prudence, la crainte voire la peur de voir son enfant contaminé sur le tatami peut exister, malgré la mise en place d’un protocole sanitaire strict. Heureusement, à ce jour, nous n’avons eu aucune remontée de contamination ou cluster depuis la reprise.
L’aide à l’incription est une question au coeur des dispositifs d’aide actuels et à venir. Que pouvez-vous nous en dire ?
Il y a d’abord, bien entendu, le plan de relance. Une deadline doit être bientôt fixée pour les clubs qui voudraient signer et donc bénéficier de ce dernier car nous basculerons, ensuite, sur les licences d’été (gratuites). Elles pourront être prises notamment lors de l’opération «Judo Été» dont l’un des volets va concerner 95 clubs de la côte atlantique.
Pour la rentrée, il y aura, comme cela a été voté lors de l’AG fédérale, la licence à 20€ pour les moins de cinq ans. Des licences pour la saison 2021-2022 que les clubs pourront prendre dès le 15 juin. Il y aura aussi le dispotif national «Pass’ Sport» : une aide de 50€ par enfant (entre 6 et 18 ans) bénéficiant de l’allocation de rentrée scolaire ou de l’allocation éducation enfant handicapé. La CAF transmettra aux parents de ces enfants un bon qu’ils remettront ensuite au club. Une démarche administrative sera alors à faire pour que ce dernier reçoive l’argent. Nous travaillons actuellement à la fédération sur un guide pratique afin d’aider les clubs à effecter ladite démarche administrative. Toutes ce dispositif sera d’ailleurs évoqué lors de la réunion nationale de l’encadrement technique qui est organisée à Mèze (Hérault) du 21 au 25 juin, afin de préparer au mieux la rentrée.
Sur le plan sportif et administratif plusieurs procédures sont en cours.
Effectivement, un entraîneur national «Jeunes» doit être nommé dans la seconde quinzaine de juin (contacté, Christophe Gagliano, responsable de l’équipe masculine nous a indiqué qu’il y aviat cinq candidats et que ces derniers avaient été auditionnés mardi 25 mai NDLR). Toujours au niveau sportif, un poste de préparateur physique pour l’équipe féminine est également ouvert. Au niveau du directeur technique national, la limite d’envoi de candidature a été fixée au 15 juin. Des auditions suivront avant nomination et prise de fonction officielle au 1er juillet.