Vincent Limare bute sur le Japonais Fujisaka
Taikoh Fujisaka ? Un garçon de 21 ans classé bien au-delà de la centième place mondiale, mais c’est lui qui arrête en finale le parcours de notre ancien titualire numéro un en -60kg, Vincent Limare. Un joli geste en trois temps : une tentative japonaise de hiza-guruma, sur laquelle le Français s’engage pour le contre… et le contre du contre à suivre de l’habile jeune combattant japonais. Ce Japonais, de l’université de Kokugakuin, continue à engranger victoire et expérience puisqu’il s’était déjà imposé, pour sa première sortie internationale senior, à Rome, en février.
Le numéro de Mai Umekita
Difficile de briller aussi pour la dernière représentante du jour (car la France n’avait engagé aucun combattant en Open), Marine Lhenry, vice-championne de France l’année dernière, qui gagne un premier combat intéressant contre la Belge Jura, mais se heurte ensuite à la jeune Japonaise Mai Umekita, 18 ans, déjà championne d’Asie junior 2015 et ensuite sur la Kazakh Galbadrakh, médaillée olympique, elle-même battue fois par la petite Japonaise qui fait un sacré numéro aujourd’hui puisqu’elle bat aussi la Coréenne Jeong Bokyeong, vice-championne olympique !
La France reste au pied du podium
C’est d’ailleurs le Japon qui marque encore les esprits ce mercredi et qui sort largement dominant une nouvelle fois de ces Universiades, malgré la présence d’une très grosse équipe coréenne et d’une belle équipe russe – sans oublier les Français, tous du niveau du podium national. Avec une équipe très jeune, dont certains membres seront sans doute sélectionné sur le championnat du monde junior cette année, il emporte huit médailles d’or sur dix finales et quatorze médailles en tout. La Corée suit, devant une équipe brésilienne appliquée et perfomante qui prive la France de podium. La France est donc quatrième nation avec ses trois finales, pour un titre, celui de Lola Benarroche hier en -57kg, quatre médailles en tout.