25 juin 2015 – Bakou (Azerbaïdjan)
-48kg, -52kg, -57kg F et -60kg, -66kg M
Annabelle Euranie et Loïc Korval en argent, Automne Pavia cinquième
18h50. – 57kg – Monteiro l’inaltérable! Hedvig Karakas n’a pas souffert la comparaison face à la Portugaise, toujours plus verte au fil des années. Un seoi-nage bien suivi pour waza-ari peu avant la mi-combat, avant un enchaînement sacrifice-juji-gatame qui laissait la Hongroise sur le carreau. Cinquième titre pour Monteiro qui rentre ainsi dans le top 10 des féminines les plus récompensées au niveau européen.
18h40. -57kg – Roper surprend Pavia sur juji ! La fin de journée n’est décidément pas à l’avantage des Français. Euranie et Korval défaits en finale, et Pavia éjectée du podium par l’Allemande Roper, plus prompte au sol pour un juji-gatame qui laissait la Française sans solution. Les larmes pour l’Orléanaise.
18h35. -57kg – Gjakova, nouvelle princesse kosovare. En l’absence de Majlinda Kelmendi, elle portait sur ses épaules lesespoirs de tout un pays. Pas de quoi altérer sa garde redoutable, qui broyait la Néerlandaise Verhagen, médaillée de bronze l’an passé du côté de Chelyabinsk. Un subtil fauchage pour waza-ari et voila le Kosovo qui fait son entrée dans le tableau des médailles de ces premiers Jeux européens.
18h15. -66kg – Khan-Magomedov plus costaud que Korval ! Duel de gros bras que cette finale franco-russe, remake du combat pour le bronze des mondiaux de Chelyabinsk, remporté par Khan-Magomedov. Ce dernier qui était le premier à se mettre en évidence sur uchi-mata qui, en deux temps, lui offrait un waza-ari. Ainsi au pied du mur, comme il le fut souvent aujourd’hui, Korval repartait vaillamment au front et se voyait récompensé d’un yuko sur son contre de seoi. Tel un mort de faim, il s’évertuait ensuite à plier le Russe, qui prenait rapidement deux shido. Côté attaque, le Français optait pour juji à la volée et son ashi-guruma si particulier, sans parvenir à déraciner du sol Khan-Magomedov, très solide, qui évitera le quatrième shido pour s’offrir le premier grand titre de sa carrière.
18h05. -66kg – Seidl tout en rythme. Sur eri-seoi-nage à gauche et ko-uchi-gari, l’Allemand a vite mis sous l’éteignoir le Portugais Oleinic, contraint à se jeter en fin de partie. Ce dont profitait Seidl pour un waza-ari qui l’envoyait définitivement sur le podium.
17h50. -66kg – Pulyaev éteint l’Arena! Alors que Shikhalizada emportait logiquement la ferveur populaire, le Russe était à sa main dans ce combat rythmé. Au moment où l’Azerbaïdjanais montait la main, il glissait en dessous pour un seoi comptabilisé waza-ari. Derrière, Pulyaev enchaînait les seoi pour se mettre à l’abri et terminait le combat avec trois shido, qui ne lui enlevaient pas sa deuxième médaille de bronze continentale consécutive.
17h35. -52kg – Chitu fait déjouer Euranie! La Roumaine avait un plan anti-Euranie bien au point : accepter la jambe gauche de la Française entre les siennes sans pour autant lui laisser le contrôle au niveau du haut du corps. Tant et si bien que la hanche d’Euranie n’aura pas eu l’occasion de la faire décoller. Première à être avertie, la Française ne renonçait et avançait, sans toutefois pavenir à prendre la veste de la Roumaine, plutôt vernie quand le deuxième shido tombait contre Euranie. S’en suivait une parfaite gestion du money-time qui laissait la tricolore impuissante. Si proche et si loin, c’est rageant pour la médaillée mondiale 2003, qui perd là sa première finale internationale depuis son retour aux affaires il y a un an et demi.
17h25. -52kg – Kuziutina à sa main. Visiblement entamée après ses sept minutes de combat contre Annabelle Euranie en finale, la Russe a fait parler l’expérience contre la jeune Italienne Giuffrida, volontaire mais pas assez dangereuse sur ses mouvements d’épaule. Kuziutina qui se contentera du décalage de pénalités pour s’adjuger, à 26 ans, sa sixième médaille continentale.
17h20. -52kg – Kraeh était pressée. Un o-soto-makikomi dans les trente premières secondes, suivi d’un plaquage en règle et le bronze part en Allemagne plutôt qu’en Roumanie, où la jeune Florian rentrera bredouille malgré une belle journée.
17h05. -60kg – Mudranov garde son bien. Dans une ambiance survoltée puisqu’opposant un Azerbaïdjanais, Orkhan Safarov, à un Russe, le tenant du titre a su garder la main sur un combat enlevé, que Safarov tentait d’abréger à coup d’arraché. À quinze secondes du terme, Mudranov restait fermement accroché en fauchage intérieur et faisait chavirer Safarov sur le dos. Le bulldozer russe est définitivement lancé.
16h55. -60kg – Papinashvili assure le minimum. Il aura manqué un peu de métier au tout jeune Garrigos pour déborder le Géorgien, qui faisait monter les pénalités avant s’engouffrer dans la première brèche venue pour plaquer son assaillant sur le dos.
16h50. -60kg – Chammartin persiste et signe. Finaliste malheureux en 2013, le Suisse ne voulait pas passer sa chance de grimper à trente ans sur le deuxième podium continental de sa carrière. Pour cela, il aura parfaitmeent contenu la garde du Néerlandais Mooren, allant jusqu’à ouvrir la marque d’un waza-ari sur un o-soto-gari accrocheur. Il poursuivait ensuite sur sa lancée sur quelques mouvements de hanche qui faisaient passer le temps à l’abri. Et malgré trois pénalités encaissés, c’était lui qui pouvait bondir de joie au salut final.
16h40. -48kg – La revanche de Charline Van Snick! Brocardée la saison passée suite à son contrôle positif à la cocaïne en marge des championnats du monde de Rio, la Belge est repartie au front avec vaillance en septembre dernier. Victorieuse à Tashkent et Düsseldorf, elle signe ici une formidable prestation en dominant en finale la Turque Sahin d’un yuko sur un un joli mouvement d’épaule. Une victoire méritée pour Van Snick qui aura étouffé son adversaire tout au long du combat, toujours en avance dans la prise d’initiatives.
16h30. -48kg – La breloque pour Dolgova. Opposée à l’Espagnole Figueroa, finaliste du Grand Prix de Tbilissi, la petite Russe fut la plus efficace, profitant d’une tentative de balayage un peu trop lointaine de son opposante pour prendre l’ascendant d’un waza-ari. La révolte de l’Ibère restait vaine derrière. Première médaille du jour pour la Russie, en surnombre dans ces blocs finaux avec cinq représentants, dont Mudranov et Khan-Magomedov en finale.
16h20. -48kg – Eva Csernoviczki réalise le grand huit ! La Hongroise, médaillée lors des sept dernières éditions, n’a pas tremblé face à Maryna Cherniak. Par deux fois sur ko-uchi-gari, elle envoie l’Ukrainienne à terre et récolte deux waza-ari. Pas de démonstration de joie toutefois pour la double tenante du titre.
15h. Ce qu’il vous reste à vivre à partir de 16h15 :
-48kg
Combat pour le bronze :
Eva Csernoviczki (HUN) – Maryna Cherniak (UKR)
Julia Figueroa (ESP) – Irina Dolgova (RUS)
Finale :
Charline Van Snick (BEL) – Ebru Sahin (TUR)
-60kg
Combat pour le bronze :
Ludovic Chammartin (SUI) – Jeroen Mooren (NED)
Amiran Papinashvili (GEO) – Francisco Garrigos (ESP)
Finale :
Orkhan Safarov (AZE) – Beslan Mudranov (RUS)
-52kg
Combat pour le bronze :
Larisa Florian (ROU) – Mareen Kraeh (GER)
Odette Giuffrida (ITA) – Natalia Kuziutina (RUS)
Finale :
Annabelle Euranie (FRA) – Andreea Chitu (ROU)
-66kg
Combat pour le bronze :
Nijat Shikhalizada (AZE) – Mikhail Pulyaev (RUS)
Sebastian Seidl (GER) – Sergiu Oleinic (POR)
Finale :
Kamal Khan-Magomedov (RUS) – Loïc Korval (FRA)
-57kg
Combat pour le bronze :
Sanne Verhagen (NED) – Nora Gjakova (KOS)
Miryam Roper (GER) – Automne Pavia (FRA)
Finale :
Telma Monteiro (POR) – Hedvig Karakas (HUN)
14h45. -57kg – Monteiro mate Pavia. À l’expérience, la Portugaise a su dompter la Française, peut-être en manque de repères avec seulement deux sorties cette saison (victoire à Jeju et trosième place à Düsseldorf) à cause de pépins physiques. Monteiro qui aura toujours mené la danse, avant de fermer la boutique une fois le score acquis en deux temps en contre. En finale, elle retrouvera la Hongroise Karakas, première de la journée à contrecarrer la puissante Kosovare Gjakova, aux pénalités.
14h40. -66kg – Korval en véritable patron! Le dernier affrontement entre le Français et le Pulyaev avait accouché il y a un gros mois d’une victoire du Russe en quarts de finale du Masters de Rabat. Cette fois, Korval prenait rapidement les devants en plongeant en contre sur le seoi du finaliste mondial pour marquer waza-ari. Derrière, il faisait preuve d’une belle intelligence et continuait d’attaquer, sur o-soto-gari, tai-otoshi ou seoi, afin de ne pas laisser de place aux mouvements d’épaule du Russe. Aucune frayeur cette fois pour Korval, toujours en lice pour réaliser le doublé. Pour cela, il faudra assurer le métier face à l’autre Russe de la catégorie, Kamal Khan-Magomedov, dans un très bon jour ce jeudi.
14h20. -52kg – La finale pour Annabelle Euranie ! Si son come-back était déjà épatant, après une coupure de près de sept ans ponctuée d’une double grossesse, que dire de la journée qu’est en train de réaliser Annabelle Euranie? La Russe Kuziutina, victorieuse du dernier Masters et finaliste l’an passé à Montpellier, avait pourtant trouvé la parade pour ne pas subir le kumikata dominateur et l’uchi-mata ravageur de la Française : Placer sa hanche la première pour annihiler toute attaque adverse. Un « à toi, à moi » qui durera plus de sept minutes, toujours sur un rythme élevé, au cours duquel ni l’une ni l’autre ne craquera. L’arbitre retenait finalement la position défensive plus marquée de la Russe, pour un shido qui assure une première médaille ce jeudi pour le clan tricolore. La composition du métal va dépendre de la capacité de récupération d’Euranie, qui aura fort à faire contre la Roumaine Chitu, finaliste des derniers mondiaux.
14h10. -60kg – Mudranov défiera Safarov. La Heydar Aliyev Arena ne retiendra que le vainqueur de ce combat fermé entre l’enfant du pays Orkhan Safarov, médaillé mondial il y a deux ans à Rio, et l’éblouissant Espagnol Garrigos. Ce dernier aura beau avoir poussé jusqu’au bout, il ne remontera pas sa pénalité de retard. Une défaite frustrante qui ne doit pas lui faire oublier qu’il y a encore du bronze à glaner aujourd’hui. Face à Safarov, on retrouvera le tenant du titre et finaliste mondial 2014 Beslan Mudranov, pour un Russie-Azerbaïdjan qui risque de faire du bruit.
13h55. -48kg – Van Snick et Sahin, premières finalistes du jour. Ce Belgique-Russie avait du sang français dans les veines avec une Charline Van Snick qui s’entraîne du côté du FLAM 91 avec Baptiste Leroy et une Dolgova coachée sur la chaise par Patrick Roux. Un beau duel qui tournait rapidement à l’avantage de la Belge, prompte à contrer le seoi de Dolgova pour la plaquer au sol. Avec un waza-ari réhaussé en ippon, elle file en finale. Où elle sera opposée à la Turque Ebru Sahin, dont les contres ont fait par quatre fois mouche face à l’Ukrainienne Cherniak.
13h45. -57kg – Le programme des demi-finales :
Telma Monteiro (POR) – Automne Pavia (FRA)
Nora Gjakova (KOS) – Hedvig Karakas (HUN)
13h40. -52kg – Le programme des quarts de finale :
Natalia Kuziutina (RUS) – Annabelle Euranie (FRA)
Andreea Chitu (ROU) – Mareen Kraeh (GER)
13h40. -48kg – Le programme des demi-finales :
Irina Dolgova (RUS) – Charline Van Snick (BEL)
Ebru Sahin (TUR) – Maryna Cherniak (UKR)
13h35. -66kg – Le programme des demi-finales :
Kamal Khan-Magomedov (RUS) – Sergiu Oleinic (POR)
Mikhail Pulyaev (RUS) – Loïc Korval (FRA)
13h35. -60kg – Le programme des demi-finales :
Orkhan Safarov (AZE) – Francisco Garrigos (ESP)
Jeroen Mooren (NED) – Beslan Mudranov (RUS)
13h30. -66Kg – Khan-Magomedov efface Zantaraia ! Ce que Larose n’aura pas obtenu sur son uchi-mata, le Russe le recevra sur son seoi supersonique après quatre minutes de haute lutte sans valeur technique. Ippon pour celui qui avait privé LoÏc Korval de bronze à Chelyabinsk.
13h25. -66kg – Le périple de Korval continue! Décidément, rien ne sera épargné au Français, qui aura longtemps dû courir après sa pénalité de retard, sévèrement obtenue en début de combat, pour surpasser le Biélorusse Shershan, visiblement très copieux à la garde. Un contre d’uchi-mata de Korval, un temps compté yuko, était annulé à mi-combat, avant que le Français ne revienne à hauteur à deux pénalités partout à cinq secondes du terme. Un o-uchi-gari infructueux plus tard, il passait la surmultipliée sur tai-otoshi, pour un très aérien soleil de Shershan qui ne pouvait récolter que le ippon. Loïc Korval est toujours là!
13h15. -60kg – Cet étonnant Mooren ! Une septième place au Grand Prix de Croatie en septembre, telle était la seule perf’ cette saison de ce Néerlandais de 29 ans, dont les belles années (deux podiums continentaux en 2010 et 2012) semblaient être derrière lui. Mais après avoir pris le meilleur sur Limare et l’Anglais McKenzie, il surprenait tout son monde face au Géorgien Papinashvili, qui semblait avoir fait l’essentiel en attquant la dernière minute avec une pénalité d’avance. Mais Mooren contrait son seoi à genoux avant de l’immobiliser. Le voilà en demie.
13h05. La pépite Dolgova fait du grabuge. En 2015, la toute jeune Russe Irina Dolgova (19 ans) est, à l’exception du Grand Chelem de Bakou, à chaque fois montée sur le podium quand elle a été alignée sur un tournoi. En bronze à l’Open européen de République Tchèque, en argent à l’Open africain du Maroc, battue par Payet en finale, puis en bronze à nouveau au Grand Prix de Croatie et au Masters de Rabat. À Bakou, après avoir disposé de la Portugaise Freitas, elle se retrouvait en quarts face à la Hongroise Eva Csernoviczki, double tenante du titre et médaillée olympique à Londres. Volontaire, elle allait au bout de ses actions et empochait un yuko sur un de-ashi-barai parti de l’intérieur de la surface pour finir deux bons mètres plus loin. La Hongroise aura alors beau tout tenter, elle ne remontera jamais.
13h. -66kg – Le programme des quarts de finale :
Georgii Zantaraia (UKR) – Kamal Khan-Magomedov (RUS)
Sergiu Oleinic (POR) – Nijat Shikalizada (AZE)
Mikhail Pulyaev (RUS) – Sebastian Seidl (GER)
Dzmitry Shershan (BLR) – Loïc Korval (FRA)
12h50. -52kg – Euranie impeccable. La Néerlandais Ente a dégusté face à la Française, dont le uchi-mata, ici exécuté en bordure au bout de vingt secondes, demeure l’un des plus limpides de la catégorie. Voilà Euranie dans le dernier carré sans avoir trop puisé dans ses réserves physiques.
12h45. -66kg – Korval l’a échappé belle ! En s’attachant à bloquer la main droite du Français, l’Israélien Pollack lui aura causé énormément de soucis et, à dix secondes de la fin, était encore en possession de son billet pour les quarts, devant au nombre des pénalités. Mais Korval n’est pas connu pour baisser les bras. Sur une dernière attaque molle de Pollack, le tenant du titre sortait les chevaux pour un grand coup de volant avec les bras qui arrachait un yuko dans le money-time. Après hésitation à la table, la valeur était validée et Korval pouvait poursuivre sa route face au Biélorusse Shershan.
12h30. -52kg – Le programme des quarts de finale :
Natalia Kuziutina (RUS) – Larisa Florian (ROU)
Annabelle Euranie (FRA) – Birgit Ente (NED)
Andreea Chitu (ROU) – Odette Giuffrida (ITA)
Mareen Kraeh (GER) – Tetiana Levytska (UKR)
12h15. -66kg – Larose vraiment pas récompensé! Il aura beau avoir dirigé les opérations durant toute la partie face à l’Ukrainien Zantaraia, David Larose ne ralliera pas les quarts de finale. Un premier sumi-gaeshi interrompu par le matte, avant un uchi-mata qui laissera le corps arbitral dans le doute de longues secondes. Ippon affichait le tableau, sans que l’arbitre ait levé le bras, mais aucune valeur finalement puisqu’il était tranché que l’Ukrainien avait roulé sur la tête, sans impact, plus que sur les épaules. Qu’importe, Larose poursuivait son entreprise, toujours dans le rythme, mais encaissait une pénalité sur une sortie de tapis qui allait peser très lourd au final. Très malin, Zantaraia se contentait d’une petite tentative sur uchi-mata pour éviter la non-combativité et tenait bien son ticket pour le tour suivant, sans avoir été dominateur. Cruel pour le Français, qui aurait au moins mérité d’aller au golden score.
12h10. -57kg – Pavia intraitable ! Le schéma était simple pour la Française : empêcher l’Autrichienne Filzmoser de déployer son allonge par des coups de patte incessants, jusqu’à l’ouverture sur sa hanche. Une approche tactique qui ne faisait pas mouche de suite, les pénalités montant rapidement des deux côtés, jusqu’à la dernière minute où, sur deux tentatives de contre de l’Autrichienne, Pavia imposait son o-soto-gari en puissance, waza-ari puis ippon.
11h45. -60kg – Pas si simple pour Papinashvili. Le Géorgien, sur le podium des trois dernières éditions (3e en 2012, 1er en 2013 et 2e l’an passé), débutait face à l’Israélien Arshanski, qui n’avait eu besoin que de neuf petites secondes au tour précédent pour expédier le Roumain Lazea. Cinq longues minutes de lutte pour le kumikata, sans grande envolée, mais qui voyait tout de même Papinashvili passer au décalage des pénalités. L’essentiel est assuré pour le médaillé mondial.
11h25. -52kg – Euranie est lancée. Exemptée de premier tour, la grande tricolore retrouvait la Suissesse Tschopp sur son chemin. D’entrée, elle imposait son kumikata et marquait rapidement waza-ari sur o-uchi-gari. De quoi gérer l’opposition jusqu’à l’offrande de Tschopp, contrainte d’avancer pour refaire son retard, pour un contre mal verrouillé qu’Euranie surpassait pour en terminer. La médaillée mondiale 2003 retrouvera en quarts l’Israélienne Cohen ou la Néerlandaise Ente.
11h20. -57kg – Une Pavia autoritaire. La Russe Zabludina, médaillée de bronze continentale en 2011 et 2013, aura été parfaitement muselée par la Française, toujours première dans l’attaque et qui faisait mouche au bout d’une minute sur uchi-mata. Tranquilles débuts pour l’Orléanaise.
11h15. -57kg – Blot aura tout tenté… Bien en place sur la première séquence, la Bretonne subissait progressivement la garde haute et intrusive de la Kosovare Gjakova. La pénalité d’avance à l’entame de la dernière minute allait voler en éclats sur un corps à corps où l’ura-nage de la Française ne parvenait à faire décoller la Kosovare, bien accrochée en o-uchi-gari et qui concluait finalement vers l’avant. Terrible déception pour Blot.
11h10. -66kg – Korval au petit trot. Le tenant du titre a pris son temps sur le tapis face au modeste Polonais Beta, dont le principal fait d’armes cette saison remonte à septembre et une victoire à l’Open européen d’Estonie. Cinq minutes à ajuster la garde, tenter quelques enchaînements en ne-waza et surtout contrer le seoi à genoux adverse pour un yuko qui suffira pour passer.
10h55. -60kg – Garrigos s’offre Mushkiyev. Il est l’Espagnol qui monte cette saison. Champion du monde juniors l’an passé, il a accumulé depuis les sorties chez les seniors, terminant troisième de l’Open européen d’Italie et du Grand Prix de Croatie, ainsi que cinquième des Grands Prix de Düsseldorf et de Budapest. À Bakou, après avoir disposé de l’Israélien Rahima en lui passant tout le tableau, il se paie l’Azerbaïdjanais Mushkiyev, en bronze l’an passé à Montpellier et porté par une enceinte totalement acquise à sa cause, après un golden score de plus d’une minute conclu d’un joli seoi qui faisait pivoter le local sur la tête avant de finir sur le dos. À vingt ans, le voilà en quarts.
10h40. Pas de sortie de tapis à Bakou ! Le plateau surélevé de la Heydar Aliyev Arena n’offre que trois surfaces de combat. Et pour cause, les surfaces sont de 10×10 mètres, soit 100 m2, contre 64 (8×8) habituellement sur le circuit. Une expérimentation volontaire? Rien n’est moins sûr.
10h20. -66kg – Larose en mode turbo. Le malheureux Espagnol David Ramirez Ramos, finaliste à Montevideo en mars, n’aura pas eu le temps de dire ouf. Première séquence et il fonçait dans le piège en avant-arrière du Français, qui en profitait pour le plaquer sur le dos en coin. Une entrée en matière parfaite pour le Génovéfain, qui va retrouver l’Ukrainien Zantaraia au prochain tour. On en salive déjà.
9h45. -60kg – C’est déjà terminé pour Limare. Opposé au Néerlandais Joeren Mooren, 34e mondial, le Français n’aura jamais trouvé l’ouverture. Coincé par le kumikata en bout de manche de son adversaire, ses seoi n’ont pas été inquiétants, tandis que Mooren prenait progressivement l’ascendant avec quelques séquences au sol notamment. Les cinq minutes s’écoulaient sans que rien ne soit marqué, laissant place à un golden score où tous les espoirs restaient permis. Limare croyait même avoir réussi son coup en arrachant le Néerlandais sur la première séquence. Le couperet est passé près pour Mooren, qui reprenait les commandes et marquait finalement waza-ari sur makikomi après 6’26 de combat.
9h. C’est parti à la Heydar Aliyev Arena. pour les épreuves de judo de ces premiers Jeux européens de Bakou. En lice ce jeudi, les-48kg ,-52kg et -57kg chez les féminines, les -60kg et -66kg chez les masculins. Six Français sont concernés : Annabelle Euranie (-52kg), Laetitia Blot et Automne Pavia (-57kg), Vincent Limare (-60kg), Loïc Korval et David Larose (-66kg). Retrouvez ci-dessous l’analyse de leurs tirages au sort:
Le 25 juin Pas de Française engagée en -48 kg, Amandine Buchard étant la seule Européenne du Top 10 mondiale absente à Bakou. Dans cette catégorie super légère, la favorite sera la championne en titre, Eva Csernoviczki, la Hongroise qui avait battu Buchard en finale. Elle est première Européenne (5e) à la ranking list mondiale. Ses rivales seront la Roumaine Monica Ungureanu (7e) et l’Ukrainienne Maryna Cherniak (8e). Mais on attend aussi avec intérêt le retour de la Belge Van Snick, venue pour gagner. En -52 kg, une seule Française, mais ce sera Annabelle Euranie, qui est parvenue à 32 ans à éclipser (momentanément ?) la médaillée olympique 2012 Priscilla Gneto pour prendre la place de titulaire. Elle est désormais à la 8e place au classement mondial et vise une sélection (encore non acquise) pour les championnats du monde d’Astana, et plus loin, pour les Jeux de Rio 2016, ce qui serait monumental, pour celle qui a fait 5e à Athènes en 2004. Un incroyable retour qu’il faudra suivre comme un moment d’histoire du judo français, car Annabelle Euranie revient en titulaire dix ans après sa dernière sélection, douze ans après sa finale mondiale ! Dispensée du tour préliminaire, son premier combat devrait lui permettre de se régler, face à la Suissesse Tschopp ou la Turque Arca, qui sont au-delà de la 60e place mondiale. Le moment fatidique vient juste après avec probablement l’Israélienne Gili Cohen, 8e mondiale, contre laquelle elle reste sur une victoire après avoir été battue pour leur première rencontre. L’une des deux sera sur le podium européen. En l’absence de la championne d’Europe et du monde, la Kosovare Kelmendi, le tableau s’ouvre un peu, mais la favorite est la terrible Russe Kuziutina, à son meilleur niveau depuis quelques mois. C’est une demi-finale potentielle pour la Française. En -57 kg, elles sont deux et c’est le titre sinon rien ! Championne d’Europe en titre, médaillée mondiale, Automne Pavia n’a fait que deux tournois pour une seule défaite, sur un Asiatique. Une année sans trop de tournois qui la laisse à la 7e place mondiale, derrière trois Européennes présentes, la n°1 mondiale la Portugaise Monteiro, la Roumaine Caprioriu et l’Allemande Roper, toutes les trois présentes. Le tirage au sort épargne à Automne Pavia un tour préliminaire, mais lui offre un premier combat costaud, contre la Russe Zabludina, très forte au sol et déjà médaillée européenne par le passé, où la jeune Anglaise Nekoda Davis-Smythe, qui vient juste de gagner le Grand Prix de Croatie et de se hisser en finale du Master. Attention danger britannique en vue ! Le tour suivant sera encore redoutable avec probablement sa vieille rivale autrichienne Filzmoser, classée sur les podiums des deux derniers championnats d’Europe. Une demi-finale contre la Portugaise Monteiro, médaillée dix fois en onze championnats, se profile à l’horizon. Chez les garçons, deux catégories et trois combattants dont on attend beaucoup. En-60 kg, Vincent Limare sera pour la seconde fois titulaire d’un championnat d’Europe en individuel. Désormais 13e mondial grâce à sa finale au Grand Chelem de Bakou, il visera la médaille, et plus si affinités. Son premier adversaire, le Néerlandais Mooren, 28 ans, est 34e mondial. Un bon adversaire pour se mettre « dedans », l’Anglais MacKenzie, 26e, est imprévisible et rapide, mais n’aime guère le rythme que peut lui mettre le Français. C’est en quart de finale, si tout va bien, que Limare rencontre son destin européen 2015. Il affronterait probablement le Géorgien Papinashvili, 4e mondial, contre lequel il avait perdu l’année dernière au 3e tour d’un petit yuko. En -66 kg, la France avait triomphé l’année dernière avec une historique finale bleu-blanc-rouge entre Loic Korval, le vainqueur, et David Larose, le héros – pour être parvenu jusque là avec un croisé rompu. Depuis Larose s’est soigné et Korval a fait 5e du championnat du monde, 3e du Grand Chelem de Bakou et 5e du Master. On sent David Larose reprendre progressivement son habituelle consistance, et Korval n’est jamais aussi fort qu’en championnat ! Pour Larose, le tirage au sort a été impitoyable avec un premier tour sans problème a-priori contre un Espagnol, et le cauchemar ukrainien Zantaraya, en pleine forme, dès le second. On a hâte de voir ça ! Pour la suite des réjouissances, dans l’hypothèse optimiste, il devrait faire face au Russe très copieux Kamal Khan-Magomedov, médaillé mondial. Rude ! |