Deuxième médaille de bronze en deux Grands Prix
L’analyse des engagés était facile à faire pour ce Grand Prix de Géorgie 2018. La grosse équipe de Géorgie chez les garçons, la grosse équipe de Frnace chez les filles et pas grand chose d’autre comme combattants de référence. Chez les féminines en effet le groupe France proposait la mieux classée des féminines présentes dans presque toutes les catégories.
Pas de surprise donc à retrouver la Française sur le podium des trois catégories de cette journée. En -48kg, Mélanie Clément est en bronze, battue non pas par la combattante mieux classée qu’elle au départ, la Serbe Nikolic (finalement 2e), mais par l’accrocheuse Kimberley Renicks, qui la contre par deux fois. Elle réussit néanmoins à monter sur son second podium important après le grand Chelem d’Allemagne en février. Aucun problème en -52kg pour Amandine Buchard qui gagne trois combats pour emporter l’or et dont la seule adversiare consistante était la Suissesse Evelyne Tschopp, qu »elle a battu quatre fois depuis décembre 2017. de l’or ici, mais surtout une excellente série pour la championne de de 22 ans, troisième au Grand Chelem de Tokyo, deuixème au Master et à Paris, et finalement première ici. La voici 3e mondiale. En -57kg, Hélène Recevaux, 4e monduale, s’invite elle aussi en finale, mais elle est prise par le ko-soto-gake de l’Allemande Theresa Stoll, 11e mondiale. Une mauviase nouvelle du coup car cette jeune Allemande de 22 ans est aussi celle qui l’avait déjà dominée lors du dernier championnat d’Europe. En quatre rencontres, elles sont à deux victoires partout.
Daniel Jean, un gaucher prometteur
C’est donc plutôt du côté des garçons qu’il fallait repérer la vraie performance à retenir de ce premier jour. Pas en -60kg ou Richard Vergnes, malgré sa récente victoire au modeste Open de Lima, et Vincent Limare, malgré lui aussi une victoire en Open, à Prague, ne purent passer le premier tour, battu tous les deux par des classés bien au delà de la 100e place mondiale. Pas non plus en -66kg du côté de Kevin Azema, battu par le champion du monde junior de la catégorie, l’excellent Brésilien Daniel Cargnin… mais du côté de Daniel Jean – lui-même titulaire de ce championnat du monde juniors (avec moins de réussite) – déjà troisième du Grand Prix du Maroc, son premier Grand Prix. Pas de « monstre » sur son parcours, sinon tout de même le champion pan-américain 2017, le Cuban Osniel Solis, mais cinq combats solides pour quatre victoires obtenues à chaque fois, pour cet élégant gaucher, son o-soto-gari à droite en reprise, l’arme secrète du moment, suffisament affûtée pour faire la différence. Après une carière junior un peu frustrante au niveau international, ses premiers pas en seniors sont au contraire très encourageants.