Une collaboration est signée entre le Japon et le Brésil
Au centre de l’image, le patron de l’équipe nationale masculine japonaise Kosei Inoue supervise l’entraînement des ses troupes avec les jujitsuka de l’équipe nationale brésilienne.
Certains voyageurs de tapis avaient eu la chance de les croiser dans les academies brésiliennes, l’information est désormais officielle : l’équipe nationale japonaise masculine est allée faire un tour dans les dojos de Jujitsu brésilien de Rio pour améliorer – c’est encore possible – son travail en ne-waza. Un accord à même été signé entre la Fédération Japonaise de Judo et une fédération brésilienne de Jujitsu brésilien la CBJJD, qui vient de lancer son premier championnat du monde et de sélectionner une équipe nationale de Jujitsu brésilien.
Au delà de ces détails d’accord, il est intéressant de constater que la Fédération japonaise, qui s’appuie pourtant sur un système unique au monde par sa puissance et qui continue à être le gardien des clés sur le plan de la technique judo, n’a pas hésité à se remettre en question pour aller chercher des informations nouvelles et des partenaires d’entraînement qui peuvent lui donner du fil à retordre. C’est un peu inquiétant pour leurs adversaires car l’équipe japonaise affichait déjà une efficacité redoutable en ne-waza !
De son côté l’encadrement national français a renoncé à la séance INSEP qui était jusque là consacrée au sol. Peut-être dommage, surtout quand on se rappelle que l’équipe nationale française sous la direction de Patrick Rosso avait inauguré ce type de déplacement au Brésil pour approfondir le travail au sol. Quoi qu’il en soit, on verra à Astana (pour les prochains championnats du monde en août) laquelle des deux équipes a le mieux géré sa préparation, notamment à ce niveau spécifique du travail au sol, que l’arbitrage actuel valorise à nouveau.