La compétition aura lieu les 7 et 8 mars prochains
La huitième édition du Swiss Judo Open se déroulera à Uster, non loin de Zurich, dans à peine plus d’un mois. L’occasion d’effectuer une rapide présentation d’un tournoi qui, année après année, prend de l’envergure.
La principale nouveauté du Swiss Judo Open 2015 réside dans le label « European Cup », qui le caractérise désormais. Grâce à sa nouvelle appellation, cette manifestation gagne en visibilité et, surtout, entre dans le cadre officiel des compétitions reconnues par la FIJ. À défaut d’engranger des points pour le classement mondial, les vainqueurs des épreuves pourraient profiter de leur résultat comme d’un tremplin pour, éventuellement, être appelés par leurs fédérations nationales à disputer un Open continental.
Fabienne Kocher (-57kg) avait fait plaisir au public suisse en 2014. Blessée au genou, elle sera cette fois spectatrice. Crédits photo : Hans Peter Glaser
Une compétition révélatrice de talents
Le tournoi suisse a toujours été un bon révélateur des potentiels, voire des champions à venir. Qui était Tagir Khaybulaev, vainqueur en 2008 en -100kg ? Champion de Russie espoirs, vice champion d’Europe police et médaillé continental en -23 ans. Trois ans plus tard, il sera champion du monde à Paris, puis champion olympique dans la foulée. Qui aurait misé sur une médaille olympique pour Charline Van Snick en 2009 lorsqu’elle emporta l’or, l’année où Claudia Malzahn ou Anicka Van Emden vinrent aussi chercher un succès dans leur jeune carrière. Il y eut aussi le Russe Viktor Semenov, vainqueur en -90kg en 2008 et solide compétiteur de l’équipe russe, l’Allemand Alexander Wieczerzak, en or en 2012, que l’on avait vu débouler à 21 ans son titre mondial juniors sous le bras, mais un genou en vrac, devenu ensuite numéro un allemand en -81kg. Cette année-là, on avait aussi entrevu le potentiel de Marc Odenthal en -90kg, cinquième des Europe un an plus tard et sur son premier podium en Grand Chelem en février dernier à Paris. La Batave Linda Bolder remporta aussi le Swiss Open (2012, en -78kg d’ailleurs), qui peut encore s’enorgueillir des victoires de Majlinda Kelmendi, future première championne du monde de l’histoire du Kosovo. Il faut enfin mentionner les Français, souvent nombreux : Sarah Loko (première en -57kg en 2008) et cinquième des championnats d’Europe 2012, Emilie Andéol, victorieuse chez les lourdes en 2011 et vice championne d’Europe deux ans plus tard. Il n’est donc pas rare de découvrir des jeunes athlètes au fort potentiel à l’occasion du Swiss Judo Open.
Crédits photo : Pierre de Pascale
Pour 2015, des tarifs défiant toute concurrence
Lors de l’édition 2014, le public helvète avait été particulièrement enthousiasmé par les performances de ses protégés. La délégation suisse avait en effet engrangé douze médailles, dont trois en or (Emilie Amaron en -57kg, Cirill Grossklaus en -90kg et Flavio Orlik en -100kg). Les locaux seront-ils autant à la fête en 2015 ? Les Français, de leur côté, sauront-ils répondre présent ? Pour avoir les réponses à ces questions, il faudra patienter jusqu’aux 7 et 8 mars prochains. En revanche, nous pouvons d’ores et déjà vous annoncer que les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands afin d’accueillir un maximum de combattants. Les frais d’inscription s’élèvent ainsi à trente euros, alors que les prix proposés par les hôtels officiels de la compétition défient toute concurrence ! Pour obtenir plus d’informations, n’hésitez pas à aller consulter le site Internet de l’événement : http://www.swiss-judo-open.ch/fr/
Crédits photo : Hans Peter Glaser