On ne saurait dire si c’était de la joie ou du soulagment. Les deux peut-être. En sortant du tapis, victorieuse de la médaille de bronze en -52kg, Léa Bérès (JC Pontault-Combault) donnait le sentiment d’être délivrée. Cinquième en -48kg il y a deux ans à Olbia (Italie), la nouvelle sociétaire du JC Pontault-Combault aura maîtrisé son combat pour le bronze contre l’Autrichienne Carina Klaus-Sternwieser. Un premier sode-tsuri-komi à gauche, puis un yoko-guruma en contre et l’affaire était pliée. Une fin de journée réussie pour Bérès, qui ouvre le compteur tricolore et qui garnit sa collection de médailles internationales : après le bronze européen en 2021 et 2022, voilà la Tricolore médaillée mais au niveau mondial. De quoi clore de manière remarquable ses années juniors.
Une première journée qui voit le Japon tuer le suspens d’entrée : quatre titres sur les quatre catégories du jour plus une de bronze en -66kg. Une journée parfaite, sur le plan des résultats mais aussi par le judo produit. Yamato Fukuda, en -60kg, a dominé de A à Z le pourtant très fort Azerbaidjanais Nizami Imranov. En -48kg, Kano Miyaki écoeure Sila Ersin en ne-waza. Une arme salvatrice pour la médaillée d’or du Grand Chelem de Tokyo qui avait utilisé cette solution contre la très intéressante Russe Kristina Dudina en demi-finale.
En -52kg, Rin Kamiya met un sode-tsuri-komi-goshi quasiment debout à Giulia Carna, pourtant très solide sur ses appuis. Enfin -66kg, Yamato Fukuda – l’autre – profite d’un entrefilet entre le menton et la trachée de l’Israélien Eran Fiks pour placer un koshi-jime imparable.
Mention spéciale doit être faite pour conclure des Italiennes, superbes lors des championnats d’Europe et qui sont bien présentes avec déjà trois médailles : le bronze pour Asia Avanzato (-48kg) et Micaela Sciacovelli (-52kg) et l’argent pour Giulia Carna (-52kg), championne d’Europe il y a un mois à La Haye.
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