Inal Tasoev. 
Crédit photo : Gabriela Sabau/FIJ

Avec 317 inscrits, dont 56 Français, le Grand Chelem de Paris accueillera au total 54 nations différentes. Une fréquentation dans la moyenne basse, mais qui n’a rien de plus logique, puisque le nouveau cycle olympique vient à peine de commencer. Et s’il n’y aura aucun n° 1 mondial à la ranking-list, mais il y aura trois n° 2 : le Belge Matthias Casse, cinquième des JO de Paris, champion du monde, trois fois vice-champion du monde et médaillé olympique à Tokyo en — 81kg ; Manuel Lombardo, l’Italien deux fois cinquième des JO (à Tokyo en -66kg, à Paris en -73kg) et vice-champion du monde 2021 et 2023 ; et la Néerlandaise Joanne Van Lieshout, championne du monde en titre des -63kg, mais passée à côté de ses Jeux olympiques parisiens. 

Et au niveau des équipes ? Israël a sorti son équipe féminine n° 1, avec ses deux vice-championnes olympiques, Inbar Lanir en -78kg et Raz Hershko en +78kg. Le Japon présentera vingt combattants (huit masculins, douze féminines), dont le champion du monde en titre des -90kg de Tsukuba, Goki Tajima et les sept combattantes victorieuses du Grand Chelem de Tokyo début décembre ! 
Les Géorgiens présenteront, eux, une équipe mixte entre expérience et jeunesse fougueuse : on notera la présence de Luka Maisuradze en -90kg, revenu en novembre dernier d’une suspension pour dopage, et qui fut finaliste à Tokyo il y a deux mois, battu par Sanshiro Murao. 
Enfin, et c’est la bonne nouvelle, un groupe de sept judokas russes foulera les quatre surfaces de combat de l’AccorArena, dont le n° 1 des +100kg, le co-champion du monde 2023, Inal Tasoev. Un groupe russe fort et expérimenté avec Arman Adamian en -100kg et Mikhail Igolnikov en -90kg. Absents des JO pour cause de boycott, les judokas russes — il n’y aura que des masculins — seront à Paris pour ce Grand Chelem. Une bonne nouvelle pour les spectateurs et l’événement.