Damiano Martinuzzi évoque sa rupture sportive avec la médaillée mondiale de Rio
© Paco Lozano – L’Esprit du Judo / Charline Van Snick dans les bras de Damiano Martinuzzi, après sa victoire pour le bronze olympique.
Contrôlée positive à la cocaïne lors des derniers championnats du monde de Rio (pour en savoir plus, c’est ici), et dans l’attente des résultats de la contre-expertise, la Belge Charline Van Snick (-48kg) est dans l’œil du cyclone Outre-Quiévrain. Tout en respectant la présomption d’innocence, Damiano Martinuzzi, entraîneur de la médaillée olympique de Londres jusqu’aux championnats d’Europe de Budapest d’avril dernier, qui avoue aussi avoir mal supporté par ailleurs des remarques médiatisées de la championne belge à son égard, a mis en lumière les raisons de la fin de leur collaboration dans un entretien accordé au site d’information belge L’Avenir. « C’était devenu trop tendu entre nous avec des différends portant sur son entourage et son comportement. Pour elle, pour moi, pour la Fédé, il valait mieux qu’on prenne nos distances. Ses écarts dans sa discipline de vie, ses sorties, son attirance pour l’aspect people, etc., l’ont dérouté des priorités. Des miennes en tout cas. D’où notre séparation. Je sais qu’un sportif de haut niveau a besoin de décompresser parfois, mais on est’’pro’’ où on ne l’est pas… Quand on sort, il y a toujours danger, y compris qu’on glisse quelque chose dans votre verre. Ici, on parle de traces de cocaïne. Ce serait évidemment gravissime. »
Du côté d’André Antoine, ministre des sports de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la volonté de « conserver le calme nécessaire à l’analyse des premiers éléments » prévaut, avant de prendre toute décision concernant « d’éventuelles sanctions du ressort du mouvement sportif. » Affaire à suivre.