Dix finales mondiales et olympiques en dix ans, c’est le bilan qu’affiche l’impératrice Clarisse Agbegnenou au terme d’une journée où elle aura dû surmonter les doutes d’un grand rendez-vous placé très tôt dans son programme de reprise post-grossesse. Après des éliminatoires traversés en serrant au maximum le jeu pour survivre, sa force de frappe a refait surface au meilleur moment pour réduire toute la concurrence au silence. Plus qu’une première Marseillaise à Doha, c’est quasiment une assurance tous risques pour l’équipe de France, redynamisée pour finir ces championnats du monde qatariens en boulet de canon.