Présidente de la commission d’enquête parlementaire, Béatrice Bellamy, députée de Vendée appartenant au groupe Horizons et apparentés explique la manière dont celle-ci va travailler et l’état d’esprit qui la guide.
Quelle est la genèse de cette commission d’enquête ?
Sabrina Sebaihi a sollicité un droit de tirage* au nom de son groupe politique d’appartenance, à savoir EELV, afin de demander la création d’une commission d’enquête parlementaire. Cette requête a été acceptée par l’Assemblée nationale.
Cette commission est composée de trente personnes, au prorata du nombre d’élus au sein de l’Assemblée nationale. Je la préside avec à mes côtés, quatre vice-présidents, quatre secrétaires et une rapporteure, Sabrina Sebaihi.
Quel va en être le fonctionnement ?
Nous commençons nos auditions demain (l’interview a été réalisé mi-juillet NDLR), les poursuivront en septembre pour un rapport rendu la deuxième semaine de décembre. Les auditions seront publiques ou à huis-clos. Il y aura également des tables rondes. Enfin, il faut savoir que le ministère de la Justice a posé une réserve expliquant que les travaux de notre commission ne devaient pas empiéter sur des processus judiciaires en cours.
Quels sont les moyens à votre disposition ?
Tous les moyens des services de l’Assemblée nationale. Nous pourrons ainsi, si le besoin est là, nous déplacer pour des auditions à l’extérieur. Une liste de personnes est déjà fixée, dont d’ailleurs le président de la fédération française de judo, M. Stéphane Nomis.
L’idée est d’entendre un maximum de personnes, de libérer la parole. Je veux le dire clairement : notre porte n’est fermée à personne. Cadres, dirigeants, sportifs. Si des personnes souhaitent être entendues, il ne faut pas hésiter à nous contacter !