9 juin 2018 – Bourges (Cher)

Sucy Judo succède à Sainte-Geneviève Sports

Résultats complets
1. Sucy Judo
2. Étoile Sportive Blanc-Mesnil Judo
3. FLAM 91
3. Sainte-Geneviève Sports Judo
5. AJA Paris XX
5. CO Sartrouville
7. Olympic Judo Nice
7. JJJ Poissy

18h00 – Sucy sacré ! L’image restera : toute l’équipe de Sucy jetant en l’air et en triomphe Stéphane Auduc. Car Sucy l’a fait ! D’un sec et net 3-0, l’équipe du Val-de-Marne battait l’équipe construite et venue pour la gagne et rien d’autre : l’Étoile Sportive de Blanc-Mesnil Judo. Commençant par les -66kg, Mathias Boucher, décisif lors de la rencontre face à FLAM 91, lançait bien l’équipe avec une victoire sur Alexandre Mariac. Un combat gagné aux pénalités. 1-0 puis 2-0 avec une victoire de Mickael Dubois sur Pierre Duprat, là aussi aux pénalités. En -81kg, Jonathan Allardon semblait en mesure de faire revenir l’ESBM dans le coup. Très bon sur la journée, le titulaire des championnats d’Europe marquait très vite un waza-ari à Abderrhamane Diao. Gérant bien la situation, le judoka de l’ESBM se faisait surprendre sur un sumi-gaeshi auquel le combattant de Sucy croyait jusqu’au bout. Waza-ari ! Puis awasete ippon puisque Diao suivait parfaitement en hon-gesa-gatame.
Les Sucyciens pouvaient alors laisser exploser leur joie. Ils sont champions de France par équipes 2018 !

17h25 – Sainte Geneviève second médaillé de bronze. Champion de France en titre, SGS finira cette année en bronze après une rencontre, contre l’AJA Paris XX, où tout s’est joué lors du dernier combat. Le héros du jour ? Quentin Joubert, le -81kg de l’équipe et champion de France en titre. Alors que les équipes étaient à 2 à 2, le Génofévain retrouvait celui qu’il avait battu en novembre à Saint-Quentin en Yvelines, Christ Gengoul. Alors que le combat avait été jusque-là assez tactique, Joubert lançait un ippon-seoi-nage à gauche que le Parisien esquivait en faisant la toupie en l’air. Pas assez visiblement pour les arbitres qui estimaient qu’il y avait waza-ari. Un avantage décisif et qui offre donc une nouvelle médaille à l’équipe de Celso Martins, sur le podium pour la neuvième année de rang, et un beau cadeau à David Larose, dont c’était la dernière compétition.
Auparavant, Julian Kermarrec s’était imposé sur un juji-gatame face à Yanis Djeroro (1-0 SGS), Hadrien Livolsi faisant monter les pénalités jusqu’au hansokumake contre Cédric Olivar (1-1), Franck Vernez plaçant deux sumi-gaeshi à Daiki Bouba dans la même action et en quelques secondes (2-1 SGS) avant que Benjamin Axus n’anticipe le ippon-seoi-nage à gauche de Julien La Rocca pour lui placer un yoko-guruma (2-2).

17h25 – FLAM 91 sera sur la boîte ! Comme un symbole, c’est l’inamovible Kilian Le Blouch, éducateur au sein du club essonnien, qui est allé chercher le troisième point de cette finale en venant à bout, aux pénalités, de Tristan Avaliani. Auparavant, Eniel Caroly avait surpassé le seoi à genoux de Yoann Benjamin pour lancer sa jambe en uchi-mata, tandis qu’Alexandre Iddir s’offrait Nabil Zalagh en deux temps : le premier en s’engouffrant en ko-uchi-gari après avoir relâché la pression sur le haut  du corps, le second d’un enroulé à genoux. Corrado avait ensuite sauvé l’honneur de Sartrouville en plantant Walide Khyar, guère inspiré aujourd’hui (probablement imputable à une pubalgie comme nous l’indiquait Baptiste Leroy à l’issue de la journée), sur ko-uchi-gake en trente-cinq petites secondes. Il s’agit du premier podium collectif en seniors masculins de l’ère FLAM 91, initiée en 2012.

16h00 – Reprise de la compétition à 17h00

Combats pour le bronze : Sainte-Geneviève Sports/AJA Paris XX
FLAM 91/ CO Sartrouville

Finale : Étoile Sportive Blanc-Mesnil Judo/Sucy Judo

16h00 L’AJA Paris XX et FLAM 91 pour le bronze
Déjà 3l’année dernière le club parisien aura la possibilité de remonter une nouvelle fois sur le podium après sa victoire contre l’Olympic Judo.
Si Paul Livolsi (-81kg) se fait plaquer au sol par Maxime Flament sur une attaque de face en déséquilibre, Lucas Huillet et Adrien Livolsi, après deux combats très engagés contre des Géorgiens venus renforcer l’équipe niçoise, donnent deux points au club d’Alexandre Borderieux en s’imposant tous les deux au sol. Le point décisif est apporté par Daiki Bouba face à Sacha Flament.
Dans ‘autre tableau le FLAM 91 se défait sans trembler du JJJ Poissy avec des victoires d’Eniel Caroly (-81kg), sur son très efficace makkikomi à gauche, Brahima Keita (-90kg) qui se blesse à la cuisse sur l’action victorieuse et d’Alexandre Iddir (+90kg) grâce à un ippon-seoi-nage compté waza-ari.

15h40 – L’ES Blanc-Mesnil déboule en finale. Avec son équipe d’internationaux, le club de Seine-Saint-Denis avait la faveur des pronostics face au CO Sartrouville, auteur jusque-là d’une belle journée avec trois victoires 3-2 contre Nice Judo Alliance, l’UJ Brive Corrèze Limousin et l’AJA Paris XX. Jonathan Allardon (-81kg)  mettait les siens sur la bonne voie en piquant Dimitri Gomes-Tavares (soit le champion de France 2015 contre le champion de France 2014) en fin de combat, suivi par le champion d’Europe juniors 2017 Aurélien Diesse qui restait bien accroché sur la tentative de contre du champion de France juniors 2017 Loris Tassier. Cyrille Maret n’avait alors plus qu’à imposer son harai-makikomi à Nabil Zalagh avant de le coincer au sol pour empocher le second ticket pour la finale. Sucy Judo – ES Blanc-Mesnil, faites vos jeux!

15h20 – Sucy propre, net et sans bavure. Face aux doubles tenants du titre essonniens de Sainte-Geneviève Sports, le champion de France 2015 n’a laissé planer aucune suspense sur cette première demi-finale… Abderrahmane Diao, qui disputait là son premier combat de la journée, contenait Arman Khalatian avant de changer de direction pour un sumi-otoshi qui offrait le premier point à Sucy. Axel Clerget doublait ensuite la mise d’un sutemi imparable pour un Kermarrec sur l’avancée, imité par Joseph Terhecqui balayait puis contrait Cédric Olivar pour un 3-0 très cinglant. Très belle démonstration de puissance des hommes de Stéphane Auduc qui attendent désormais l’identité de leur adversaire en finale.

14h10 – Place aux repêchages au Palais des Sports. Avec treize équipes encore en course pour tenter d’accrocher le wagon du maintien en première division, réservé aux huit premières équipes de ces championnats.

14h05 – Le programme des demi-finales :

CO Sartrouville – ES Blanc-Mesnil Judo
Sucy Judo – Sainte-Geneviève Sports

14h – Sucy mate FLAM 91 au bout du suspense. Tout commença par un Kilian Le Blouch/Arthur Clerget à couteaux tirés, personne ne parvenant à prendre l’ascendant dans les quatre premières minutes, ni même durant les trois suivantes. Sur un contre du Sucycien, l’arbitre annonçait ippon pour Le Blouch qui jouait l’intox en célébrant sa victoire, avant que la table n’annule logiquement la valeur. Cela avait le mérite de remettre Clerget dans l’axe, pour un uchi-mata salvateur. Joie de courte durée puisqu’Eniel Caroly imposait son makikomi à Mehdi Tobrouki à mi-combat. Entraient alors dans l’arène le champion de France des -90kg Ibrahima Keita, face au vice champion d’Europe 2017 Axel Clerget. Très engagé, ce dernier prenait la direction des commandes sur seoi, avant de conclure quelques séquences plus tard d’un étranglement sur sankaku-jime. On retrouvait à nouveau deux sélectionnés du dernier Grand Chelem de Paris avec les -100kg Alexandre Iddir et Joseph Terhec tous deux alignés en lourds aujourd’hui. Visiblement remis de sa grosse débauche d’énergie contre Katanga, Iddir marquait un premier seoi en tout début de combat, avant de récidiver pour ippon en fin de partie. La décision se jouait donc une nouvelle fois au dernier combat, opposant Walide Khyar et Mathias Boucher. La première banderille était pour le champion de France 2015, sur une tentative d’ippon/ko-uchi-gari proche de faire mouche. Khyar tentait alors un corps-à-corps que surpassait de justesse Boucher pour empocher waza-ari après de longues secondes de discussion à la table centrale. Le ton montait encore un peu plus lorsque Khyar s’envolait sur le seoi de son adversaire mais parvenait, là aussi de justesse, à atterrir sur le ventre. Sur la séquence suivante, il ne goûtait pas le kumikata agressif en bordure de Boucher et se ruait dessus pour le pousser, avant de vite reprendre ses esprits. Il était même à deux doigts de marquer dans la foulée, Boucher se rattrapant sur les fesses avec les deux bras en renfort dans son dos, avant de bien gérer les pénalités pour se voir désigner vainqueur à l’issue de ce combat étouffant. 3-2 pour Sucy, qui retrouvera comme l’an passé à Marseille Sainte-Geneviève Sports pour tenter de rallier la finale.

13h50 – SGS et David Larose dans le dernier carré
Autre équipe à dérouler, les doubles tenants du titre Génofévains. Victoire 5-0 face au JJJ Poissy. Premier combat de David Larose qui clôt cette rencontre par un uchi-mata makkikomi. Suivant immédiatement au sol, le double vainqueur du Tournoi de Paris fait un dégagement de jambe classique pour marquer le cinquième point pour Sainte Geneviève.

13h40 – L’Etoile Sport Blanc Mesnil Judo affrontera le CO Satrouville
L’équipe ce Cyrille Maret continue son chemin, sans laisser la moindre chance, pour l’instant, à ses adversaires d’espérer.
En 1/4 de finale, dans un duel 100% Blanc-Mesnil, l’ESBM remporte ses trois premiers combats grâce à Pierre Duprat, qui étrangle Hugo Metifiot, Jonathan Allardon s’impose waza-ari grâce à son « spécial », un superbe uchi-mata en cercle et à Aurélien Diesse, qui, mené par Sofiane Ait Mohamed Amer, trouve la solution sur un sankaku-jime inversé. A noter la belle victoire, pour l’honneur de Hugo Ribac face à Alexandre Mariac sur morote-seoi-nage et ippon-seoi-nage à gauche.

13h25 – Poissy prend son quart. Bien que revenu dans la course grâce au morote de Guillaume Riou dans le quatrième combat, le JC Maisons-Alfort cède dans la cinquième manche contre le JJJC Poissy. La faute à Seyba Thiam qui trouvait les ressources pour confisquer le bras de Nicolas Blanchard et rattraper son waza-ari de retard juste avant le gong, avant de marquer sur ashi-guruma pour délivrer les siens.

13h20 – Sartrouville premier qualifié pour les demi-finales. Premier quart de la journée entre l’AJA Paris XX et CO Sartrouville. Les premiers à monter sur le tatami étaient les -73kg pour un duel Benjamin Axus/Tristan Avaliani. Mené deux shidos à un, Avaliani trouvait la faille sur un ippon-seoi-nage à gauche à mi-combat. En -81kg, Christ Gengoul ramenait le club parisien à égalité après un combat qu’on peut résumer à une bataille sur les mains. Victoire trois shidos à deux du vice-champion de France 2017. Mais le COS valide son ticket pour les demi grâce à Loris Tassier, en -90kg, qui place un très joli tai-otoshi enchaîné en kuzure tate-shio-gatame à Yanis Djeroro, et à Nabil Zalagh, en +90kg, qui immobilise en bordure Hadrien Livolsi dans la dernière minute.

13h15 – Le programme des quarts de finale

AJA Paris XX – CO Sartrouville
ES Blanc-Mesnil Judo – Blanc-Mesnil SJ
FLAM 91 – Sucy Judo
JJJC Poissy – Sainte-Geneviève Sports

13h05 – Le tenant est chaud bouillant. À l’image de cet uchi-mata en quatorze secondes d’Arman Khalatian, pour apporter le troisième point par ippon aux siens, Sainte-Geneviève Sports n’a pas fait dans le détails pour écarter le club des AM Saint-Gratien de leur route vers un possible triplé.

12h55 – Iddir envoie FLAM 91 en quarts. Après que Khyar se soit fait surprendre d’entrée par le sumi-gaeshi en bordure de son ancien camarade de club Vang-Si Nzaou, Le Blouch égalisait en contre un Sammy Tamellin pourtant installé avec une jambe entre celles de l’Essonien. Montreuil reprenait derrière l’avantage sur un  balayage magnifique de timing sur Eniel Caroly, avant que Keita ne remette à nouveau les deux équipes dos à dos après une lutte acharnée contre Valentin Jourdan, qu’il surpassait en contre sur sa tentative d’o-soto-gari. L’affaire se jouait donc sur le cinquième et dernier affrontement, opposant Alexandre Iddir et Messie Katanga. Malgré la grosse différence de poids, l’Essonnien se montrait davantage sur l’offensive et marquait waza-ari en insistant sur son seoi. À défaut de tenter d’attaquer, Katanga jouait la carte de l’épreuve de force. Iddir pliera deux fois, pour autant de shidos, pas trois…

12h25 – L’AJA Paris XX plus fort qu’Orléans. C’était l’un des premiers gros chocs de cette compétition masculine. D’un côté l’AJA Paris XX, médaillé de bronze l’année dernière. De l’autre, l’US Orléans de Florent Urani, dont c’est la dernière compétition officielle.
Les -66kg ouvraient le bal. Rien n’était marqué pendant près de 8 minutes entre le Parisien Daiki Bouba et l’Orléanais Kevin Nanor. Toutefois, Bouba, visiblement plus frais, marquait le premier point en contrant une tentative d’ippon-seoi-nage de son adversaire.
Montaient alors sur le tapis les -73kg, Florent Urani et Benjamin Axus. Le premier se montrait dangereux sur ses tentatives de morote-seoi-nage et de sumi-gaeshi. Le second, par ses uchi-mata.
Mais c’est le désormais entraîneur des garçons seniors du club orléanais qui marquait sur un sumi-gaeshi très latéral. Un avantage qu’il garde jusqu’au bout. 1-1.
Mais très vite le club parisien repasse devant grâce à Paul Livolsi. Sur une première tentative de ko-uchi-gake, Jordan Bissoly tentait de l’arracher mais le vice-champion de France juniors 2018 en -81kg gardait le contrôle. Ippon ? Pas pour l’arbitre.
Reprise du combat et et sur la même action, Livolsi passait en o-uchi-gari. Ippon cette fois-ci et 2-1 pour Paris. Puis 3-1 avec Yanis Djeroro en -90kg. Si il subissait un joli kata-guruma d’entrée, compté waza-ari, sur une action en bordure, il plaquait son adversaire sur le dos.
L’AJA Paris XX rencontrera en ¼ le C.O Sartrouville.

12h15 – Carnoux ne s’en sort pas face à Poissy. Avec Romain Buffet, Adrien Bourguignon et Ugo Legrand dans ses rangs, le club des Bouches-du-Rhône s’annonçait comme l’une des attractions du week-end. Premier à se mettre en action, Buffet ressortait son bon vieux sumi-gaeshi, tandis que Bourguignon se faisait contrer par Antoine Bidault sur ura-nage au golden score. Le lourd provençal ayant également perdu son duel, Legrand n’avait pas le droit à l’erreur contre AUrélien Chausson. Ce dernier l’empêchait toute saisie à la manche, se contentant de fausses attaques dès que le médaillé olympique 2012 parvenait à peu près à installer son kumikata… La pression se faisait quand même de plus en plus forte et Legrand s’imposait finalement, sans grande envolée mais sur ashi-guruma. 2 victoires partout, avant le revers final d’Alexandre Tamellin, dominé par le yoko-guruma de Nils Deret.

11h50 – Le programme des premiers huitièmes de finale :

AJA Paris XX – US Orléans Loiret JJ
CO Sartrouville – UJ Brive Corrèze Limousin
ES Blanc-Mesnil Judo – Club Hauts-de-France
Judo 83 Toulon – Blanc-Mesnil SJ
Red Star Montreuil – FLAM 91
Sucy Judo – OM Judo
JC Maisons-Alfort – 
Carnoux OC ou JJJC Poissy
Sainte-Geneviève Sports – AM Saint-Gratien ou Cannes Mougins

11h35 – FLAM 91 et Sucy Judo dans OK, Pontault-Combault KO. Malgré le décalage de catégorie de Kilian Le Blouch, le club essonnien s’impose sans problème contre l’OJA 62, Iddir en profitant pour placer un sode très aérien à Alexandre Cheval. Ça passe aussi aisément pour Sucy Judo, menée par les frères Clerget, Joseph Terhec, dont le tai-otoshi bien suivi au sol ne laissait aucune chance au local Sicot et Matthias Boucher et son uchi-mata. Pas de combat remporté pour Bourges Judo devant son public. Pendant ce temps-là, sur le tapis central, c’est l’OM Judo qui jouait un mauvais tour au JC Pontault-Combault. Le vice champion de France 2017 Lorenzo Perricone (-90kg) prenait le premier point contre Benjamin Constant, avant que Thomas Macrez ne profite du seoi à genoux quelque peu lointain de Cédric Revol pour le contrer au début du golden score. Victor Fauvel n’ayant pas eu entre temps d’adversaire face à lui, c’était à Franck Party de ramener les Seine-et-Marnais à hauteur face au médaillé national juniors Cameron Givre, mais il se faisait surprendre en deux temps, en contre puis sur un uchi-mata en plein centre de l’aire de combat. La victoire de Pasquier était anecdotique, ce sont bien les Marseillais qui affronteront Sucy Judo pour une place en quarts.

11h05 – Blanc-Mesnil continue de voir double. Sur les tapis dans la foulée de l’ESBM, le Blanc-Mesnil SJ d’Achour Benabdelmoumène se présentait face au SO Givors, qu’il dominait avec notamment un tranchant harai-makikomi de Sofiane Milous et un sutemi très compact d’Hugo Métifiot, septième des derniers mondiaux juniors. La perspective d’un quart prend de l’épaisseur.

11h – Un médaillé olympique de Londres sur les tapis berruyers, pas deux… Cliquez ci-dessous pour en savoir plus.

10h40. L’ES Blanc-Mesnil peut remercier ses lourds. Grâce au kuzure-gesa-gatame d’Aurélien Diesse, consécutif à un bon travail en sankaku-jime, et au ashi-guruma de Cyrille Maret, l’ESBM s’est évité une fin de rencontre crispante. Car si Alexandre Mariac concédait un point sur le o-uchi-gari de Sacha Flament, Pierre Duprat se faisait tourmenter par Luca Otmane, titulaire des derniers championnats d’Europe. Sans trouver la faille sur seoi ou ko-uchi-gari, le Niçois emmenait le médaillé continental 2013 au golden score, où les deux hommes se retrouvaient tous les deux pénalisés à deux reprises. Les kumikata demeuraient fuyants, jusqu’à cette reprise aussitôt interrompue et un troisième shido adressé à Otmane. Ses protestations ne changeaient rien, les finalistes de l’édition 2017 se retrouvaient éjectés du tableau principal.

10h – L’AJA Paris XX au petit trot. Si Yanis Djeroro, qui hissait son adversaire aux cintres avant de faire parler sa hanche, et Hadrien Livolsi, prompt à conclure en immobilisation, mettaient l’AJA PAris dans les meilleures dispositions, Daiki Bouba, troisième des France juniors 2016, se faisait piéger par Israel Dakaev, laissant l’opportunité à son compère Clément Caors, 29 ans, de ramener les deux équipes à égalité s’il créait la surprise contre Benjamin Axus, titulaire des derniers mondiaux. Agressif sur les mains, il ne lâchait rien pendant près de six minutes, sans toutefois trouver l’ouverture, avant que le longiligne Parisien ne trouve finalement la faille sur tai-otoshi. Un succès dans la douleur qui assure la victoire finale à l’AJA Paris XX, médaillé de bronze l’an passé du côté de Marseille. En huitièmes, ils retrouveront l’US Orléans, intraitable pour les Arts Martiaux d’Asnières (5 victoires, 50 points).

9h20 – Pas de problème pour l’ESBM. Avec cinq victoires et cinquante points face aux Corses du Kodokan Curtinese, les hommes de Laurent Jouanneau n’ont pas traîné pour leur entrée en lice. Sans-faute également pour les Seine-et-Marnais du JC Pontault-Combault et les Yvelinois du JJJC Poissy, respectivement opposés à Eure Judo et au JC Sarreebourg.
Ça passe également pour le Judo Rodez Aveyron (3-2 contre le JSA Bordeaux), Nice Judo Alliance (3-2 contre l’AJ 54), Club Hauts-de-France (3-2 contre l’AS Bourg-la-Reine), Judo 83 Toulon (4-1 contre l’AJBD 21-25), le Dojo Nantais (3-2 contre le GUC JC Grenoble) et l’OJA 62 (3-2 contre le Dojo Béglais).

8h30 – Les choses sérieuses commencent. Quarante-trois équipes masculines engagées ce samedi sur les trois surfaces du palais des sports du Prado, pour un titre de champion de France à décrocher en fin de journée.