Dimanche 1er mai 2022 – Sofia (Bulgarie)
-78kg, +78g F et -90kg, -100kg et +100kg M
Les résultats complets de cette compétition sont à retrouver en cliquant ici
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17h15. +100kg : Spijkers sur un nuage
Vainqueur surprise du Géorgien Tushishvili en demi-finale, le Néerlandais Jur Spijkers, 25 ans, en bronze au Grand Chelem parisien en octobre, ne laisse pas échapper l’occasion de devenir champion d’Europe ! Sur un ippon-seoi-nage à gauche, il garde le contrôle du bras de Johannes Frey, pour le dérouler irrémédiablement sur le dos, l’immobiliser et gagner ! Avec le bronze de Roy Meyer, les Pays-Bas réalisent une superbe journée avec quatre médailles dont deux titres masculins.
17h00. +78kg : Dicko… et de trois !
En progression constante depuis plusieurs mois, l’Israélienne Raz Hershko (la nièce de Shany Hershko, le responsable de l’équipe féminine) allait être la combattante à battre pour Romane Dicko.
Très concentrée, la Française n’a pas fait d’erreur. Focalisée sur la manche droite de la Française, Hershko, victorieuse à Paris en octobre dernier, ne pouvait rien sur les montées de main très puissantes et vives de Dicko. Sur la seconde séquence du combat, la Tricolore plaçait un o-uchi-gari aussi vif que rotatif pour un premier waza-ari.
L’Israéelienne ne changeait pas de tactique et tentait les sode-tsuri-komi-goshi dès qu’elle avait la manche de Docko. Mais celle-ci avait élevé son niveau de plusieurs crans, et sur une action en bordure, elle lançait un harai-goshi aussi puissant que pur qui plaquait Hershko sur le dos.
Après 2018 et 2020, troisième couronne continentale pour Dicko qui poursuit son sans-faute post-JO.
Depuis décembre 2019, la Parisienne n’a perdu que deux combats en individuel : c’était face à la légende cubaine Idalys Ortiz en demi-finale des JO et la Japonaise Wakaba Tomita lors de la finale du Grand Chelem de Paris en février.
En bronze on trouve l’Italienne Asya Tavano (junior troisième année) et la Turque Sebile Akbulut.
16h25. -100kg : Korrel au bout de l’ennui
Une finale sans relief, ni rythme. Alors qu’elle s’était montrée particulièrement sévère (souvent à contre temps) en éliminatoires, l’arbitre belge ne trouvait rien à redire aux ruptures incessantes durant cette finale entre le Polonais Piotr Kuczera, un transfuge des -90kg et Michael Korrel, 10e mondial et l’un des hommes solides de la catégorie, qui vient prendre le titre sur un ura-nage après 4’20 de golden score.
La très bonne surprise vient du jeune Suisse Daniel Eich, 22 ans. En argent au Grand Prix du Portugal, ce médaillé européen junior réalise un excellent dimanche battant Elmar Gasimov sur un o-uchi-gari bien collé, alors qu’il était parti sur un uchi-mata. Un garçon à la progression très rapide et qu’il faut d’ores et déjà compter pami les tous bons d’une catégorie qui n’en manque pas !
15h50. -78kg : Malonga en bronze sans combattre, Boehm première
Dans cette catégorie, la France n’est pas le seul pays européen à avoir un problème de riches. Il y a bien sûr le Japon en Asie. Mais il y a aussi l’Allemagne avec désormais trois combattantes très fortes : Anna-Maria Wagner, championne du monde en titre et médaillée olympique, Luise Malzahn, cinquième cet après-midi, battue par l’Italienne Alice Bellandi et son très joli o-uchi-gari. Et désormais Alina Boehm. Montée de catégorie après Tokyo, cette ancienne -70kg s’offre son premier titre contiental après une acclimatation expresse dans sa nouvelle catégorie. Pour la victoire, elle est bien aidée par la blessure aux doigts de la main gauche de son adversaire, Guusje Steenhuis. Dangereuse sur un uchi-mata, elle se blessait à sa main directrice, ne pouvant plus fermer les doigts sur le judogi adverse. Un avantage dont profitait l’Allemande pour placer un mouvement de hanche à droite, marquer un waza-ari qu’elle pouvait gérer séreinement face à son adversaire blessée.
En bronze, Madeleine Malonga n’aura pas eu à combattre comme nous vous le disions plus bas, son adversaire portugaise Patricia Sampaio s’étant blessée en demi-finale.
Quatrième médaille européenne pour Malonga qui continue à engranger sur chaque championnat international auquel elle participe depuis les championnats du monde 2018.
15h30. -90kg : Maisuradze, la tradition géorgienne
Il y avait le formidable Zurab Zviadauri au début des années 2000. Puis arriva Irakli Tsikeridze, champion oympique à Pékin. Vint ensuite Varlam Liparteliani (vice champion olympique à Rio), Beka Gviniashvili, puis l’incroyable Lasha Bekauri, champion d’Europe l’année dernière (devant Gviniashvili).
Cet après-midi la Géorgie avec sa tradition d’homme fort en -90kg garde le titre continental grâce à Luka Maisuradze, monté de catégorie officiellement depuis septembre. Il bat le surprenant Serbe Darko Brasnjovic, 137e mondial, et en bronze lors des championnats d’Europe -23 ans il y a quelques mois.
Un o-goshi puis une immobilisation dans les ultimes secondes d’un combat bien géré permet à Maisuradze de remporter son premier titre sur un championnat international. Brasnjovic est, lui, la grosse surprise de la catégorie.
15h00. Début du bloc final
14h00. La réaction de Marie-Ève Gahié (-70kg, PSG Judo) après son titre obtenu hier
13h30. Programme du bloc final
Féminines
-78kg
Finale
Alina BOEHM (GER)/Guusje STEENHUIS (NED)
Combats pour le bronze
Madeleine MALONGA (FRA)/Patricia SAMPAIO (POR)
Alice BELLANDI (ITA)/Luise MALZAHN (GER)
+78kg
Finale
Romane DICKO (FRA)/Raz HERSHKO (ISR)
Combats pour le bronze
Sebile AKBULUT (TUR)/Marit KAMPS (NED)
Asya TAVANO (ITA)/Kinga WOLSZCZAK (POL)
Masculins
-90kg
Finale
Luka MAISURADZE (GEO)/Darko BRASNJOVIC (SRB)
Combats pour le bronze
Theodoros TSELIDIS (GRE)/Christian PARLATI (ITA)
Krisztian TOTH (HUN)/Mammadali MEHDIYEV (AZE)
-100kg
Finale
Michael KORREL (NED)/Piotr KUCZERA (POL)
Combats pour le bronze
Daniel EICH (SUI)/Elmar GASIMOV (AZE)
Simeon CATHARINA (NED)/Nikoloz SHERAZADISHVILI (ESP)
+100kg
Finale
Jur SPIJKERS (NED)/Johannes FREY (GER)
Combats pour le bronze
Guram TUSHISHVILI (GEO)/Iakiv KHAMMO (UKR)
Roy MEYER (NED)/Richard SIPOCZ (HUN)
13h00. +100kg : Spijkers surprend Tushishvili, Frey inarrêtable
Face au favori géorgien Guram Tushishvili, le Néerlandais Juur Spijkers, 25 ans, vainqueur du Grand Prix de Zagreb en septembre 2021 et 3e à Paris en octobre dernier, a attendu l’occasion. Et sur attaque pas préparé et en déséquilibre du vice champion olympique, le Batave plaçait un subtil mais net sumi-otoshi qui plaquait Tushishvili sur le dos et le faisait taper du doigt sur le tatami.
En finale, il retrouvera l’Allemand Johannes Frey, tombeur de Joseph Terhec mais aussi du Hongrois Richard Sipocz sur un o-soto-gari à droite en reprise de garde. Une demi-finale rondement menée par l’Allemand.
12h30. +78kg : Dicko pour une troisième couronne
Jamais inquiétée, Romane Dicko a su prendre son temps pour dérouler la Turque Sibile Akbulut en makikomi avant de l’immobiliser immédiatement pour la victoire. Finale très intéressante face à l’Israélienne Raz Hershko, elle-aussi très facile depuis ce matin. La Française mène 1 à 0 (c’était à Tokyo lors des JO).
12h15. -78kg : Malonga ira chercher le bronze
Que ce fut dur. Deux shidos partout entre Madeleine Malonga et Natalie Powell la Britannique dans ce combat de repêchage. Plus impactante que depuis le début de la journée, la Française se faisait pourtant contrer par celle qui avait fini troisième au Grand Chelem d’Abou Dhabi fin 2021, sur ura-nage. Menée, la Française mettait alors une pression d’enfer à Powell qui reculait, sortait de la surface jaune et se voyait donner un troisième shido. Loin de son niveau optimal, «Mado» ira tout de même chercher le bronze.
Une médaille qu’elle pourrait d’ores et déjà avoir gagné puisque Patricia Sampaio semble s’être blessée sur le haut du corps (les côtes ?) lors de sa demi-finale face à l’Allemande Alina Boehm.
12h10. La réaction de Shirine Boukli (-48kg, FLAM 91) après son titre de championne d’Europe
12h05. -78kg : les demi-finales du jour
Alice BELLANDI (ITA)/Alina BOEHM (GER)
Patricia SAMPAIO (POR)/Guusje STEENHUIS (NED)
12h00. +78kg. Les demi-finales du jour
Romane DICKO (FRA)/Sebile AKBULUT (TUR)
Asya TAVANO (ITA)/Raz HERSHKO (ISR)
11h30. Dicko en demi-finale, NGayap et Mathieu coincent
Il ne lui aura fallu que deux séquences pour venir à bout de la modeste Polonaise Kinga Wolszczak, troisième à l’Open européen de Varsovie fin février et jamais médaillée ni en Grand Prix ni en Grand Chelem. Un ko-uchi-gari mettait son adversaire sur la tranche, avant que Romane Dicko ne suivi en yoko-shiho-gatame pour le compte. En demi-finale, la double championne d’Europe (2018 et 2020) retrouvera la Turque Sebile Akbulut, 83e mondiale et victorieuse d’un Grand Prix en 2018. Et depuis ? Une médaille de bronze à l’Open européen de Bosnie-Herzégovine en début d’année. Pas de quoi normalement freiner la route de la judokate du PSG Judo vers la finale.
En -90kg, Alexis Mathieu subissait d’entrée le ipon-seoi-nage à gauche du Grec Tselidis. Un mouvement qui faisait rouler le Tricolore sur les fesses. Waza-ari. S’en suivait trois minutes trente où l’Héllène n’arrêtait pas d’attaquer, de manière désordonnée, parfois à la limite de la fausse attaque mais souvent sans pouvoir être pénalisée. C’est même Mathieu qui récoltait deux shidos sans trouver la solution pour revenir.
Au même moment, Maxime NGayap Hambou se fait surprendre d’entrée par le Roumain Cret qui plaçait un o-soto-gari/nidan ko-soto-gake qui mettait le médaillé mondial juniors 2021 sur la pointe de l’épaule.
Réussissant à bien garder la distance, sans pour autant craindre le corps-à-corps, Cret ne laissait pas d’opportunité au Français qui tentait bien de trouver la solution avec son ko-uchi-gari en ken-ken.
Le temps défilait. Le judo asniérois ne lâchait rien mais ne trouvait pas la solution. Dommage.
11h15. -78kg : Malonga piégée par Bellandi
Dès les premières secondes, la tactique de l’Italienne Alice Bellandi, montée de catégorie après Tokyo et déjà très performante (2e au Grand Prix du Portugal, 3e au Grand Chelem de Tel Aviv) apparaissait limpide : multiplier les attaques par en-dessous en comptant sur un arbitrage redevenu totalement décomplexé à pénaliser sans mesure ni pertinence. Bingo ! Cherchant à monter sa main droite pour construire une séquence forte, la Française n’en aura jamais l’occasion, la Transalpine multipliant les attaques en seoi-nage sans aucune préparation. Certaines un poil dangereuses, mais une très grande majorité sans intention de chercher la marque. N’arrivant pas à trouver la solution face à une tactique, encore facilitée par une arbitre prompte à dégainer les shidos à contre-temps, la Française se voyait pénaliser une troisième fois pour non-combativité. Direction les repêchages pour la championne du monde 2019.
Autre n°1 à perdre, l’exaltant Portugais Jorge Fonseca, champion du monde des -100kg, battu sur un yoko-guruma du Polonais Kuczera en bordure. Grosse surprise.
10h50. La réaction de Cédric Revol (-60kg, ESBM Judo) après sa médaille de bronze vendredi.
10h45. +100kg : Terhec éliminé
Presque toujours devancé par l’Allemand Johannes Frey (33e mondial et 3e au Grand Chelem de Kazan en 2021), Joseph Terhec voyait les pénalités monter jusqu’au hansokumake. Plus mobile, dangereux notamment sur un tai-otoshi à la volée, le judoka d’outre-Rhin ne laissait pas le Tricolore prendre les choses en main, multipliant les attaques sans préparation. L’arbitre du centre termine le travail en donnant les deux dernières pénalités au Français pour non-combativité à vingt secondes d’écart. Le zèle arbitral dans toute ses limites. Chez les masculins, il ne reste donc que les -90kg en course.
10h30. -90kg : Mathieu et NGayap en huitièmes
Entrée en lice d’Alexis Mathieu face au Slovaque Milan Randl. Un habitué du circuit (35 ans), dont le dernier résultat probant remonte à une cinquième place au Grand Chelem de Tel Aviv l’année dernière.
Gérant bien son adversaire et le combat, le Français, deux fois cinquième lors des Grands Chelems de Paris 2021 et 2022 plaçait un kata-guruma bien senti compté waza-ari. Deux séquences après, le Slovaque sortait de la surface et récoltait son troisième shido. En huitième Mathieu rencontrera le Grec Tselidis, troisième des Europe en…2018.
Sur le tapis n°2 Maxime NGayap réalise une belle performance, battant le Néerlandais Noel Van T End, contrant le Batave pour le plaquer sur le dos suite à une tentative de sode-tsuri-komi-goshi debout.
Sans aucun complexe, très gênant avec son allonge d’albatros, le judoka de l’AM Asnières y va, sans se poser de questions. Et ça marche ! En huitième c’est le Roumain Alex Cret, vice champion d’Europe juniors 2020 et troisième du Grand Prix du Portugal fin janvier que le Tricolore devra dominer.
Côté favoris, le Géorgien Guram Tushishvili, vice champion olympique des +100kg a eu toutes les peines du monde à battre le jeune Allemande Losseni Kone. Il a fallu attendre le golden score et sode-tsuri-komi-goshi parfaitement placé.
09h35. +78kg : Dicko lucide
Bien joué Romane. Alors que sur la première séquence du combat la Tchèque Marketa Paulusova plaçait un fort joli yoko-guruma à la médailée de bronze olympique français, Romane Dicko ne paniquait pas, gardait le bras gauche de la Tchèque pour l’immobiliser pour le compte. Une victoire express qui l’envoie déjà en quart de finale.
09h30. Malonga continue, Olivar s’arrête là
Double championne d’Europe (2018 et 2020), Madeleine Malonga veut faire le triplé. Cela passait déjà par une victoire sur la très jeune Ukrainienne Yelyzaveta Lytvynenko : junior 1re année, nouvelle dans la catégorie (elle a été championne d’Europe cadette l’année dernière en -70kg) ne montrait aucune inhibition face à la vice championne olympique française. Même taille, même allonge pour les deux combattantes. Mais toujours sur l’avant, dangereuse avec ses tentatives d’uchi-mata, plus agressive au kumikata Malonga mettait une pression constante sur Lytvynenko. Si la Française ne trouvait pas le waza-ari, les pénalités montaient insensiblement. Pénalisée deux fois pour sa latéralité, l’Ukrainienne prenait un troisième shido fatal. Entrée en matière sérieuse pour Malonga.
Sur le tapis n°2, Cédric Olivar retrouvait le très expériementé azerbaidjanais Elmar Gasimov ( 31 ans et vice champion olympique 2016). Si le début de combat était plutôt à l’avantage du Français, l’Azerbaidjanais, septième aux Europe l’année dernière, sur une pousée d’Olivar, tournait le dos très rapidement sur un makikomi minimaliste mais qui bloquait le poignet droit du Tricolore et qui déroulait ce dernier sur le dos.
09h10. -90kg : NGayap, ça passe
Médaillé mondial juniors 2021, Maxime NGayap a su il y a à peine quelques jours qu’il serait du voyage pour Sofia suite au forfait de Nicolas Chilard. Premier en action aujourd’hui pour le clan bleu-blanc-rouge, ses tentatives de sumi-gaeshi auront finalement raison de Wachid Borchashvili, 23 ans et 47e mondial, après treize secondes au golden score. Au prochain tour, le niveau va s’élever de plusieurs crans avec le Néerlandais Noel Van T End, champion du monde 2019 et septième aux JO.
9h00. Début de cette troisième journée
Pour rappel, la France mène la danse avec six médailles dont les titres de Shirine Boukli (-48kg) et Marie-Ève Gahié hier (-70kg).
Ce dimanche six engagés Tricolores : Madeleine Malonga (-78kg, ESBM Judo), Romane Dicko (+78kg, PSG Judo), Alexis Mathieu (-90kg, Sucy Judo), Maxime NGayap Hambou (-90kg, AM Asnières), Cédric Olivar (-100kg, SGS Judo) et Joseph Terhec (+100kg, ARAM Judo).
C’est Maxime NGayap qui ouvrira le bal dès 9h sur le tapis n°2.