L’équipe victorieuse de la médaille de bronze.
Crédit photo : Tino Maric/UEJ

Une bonne note pour clore cette semaine. Cet après-midi l’équipe de France s’est emparée de la médaille de bronze lors de l’épreuves par équipes mixtes. Une victoire quatre à 2 contre l’Azerbaidjan. Une rencontre qui débutait idéalement puisqu’un premier point était d’ores et déjà marqué du fait de l’absence de la -57kg azerbaidjanaise. Le premier à se lancer sur le tapis était donc Mathias Anglionin, vice champion d’Europe hier en -100kg. Alors que le début de combat était équilibré le Français profitait d’une attaque en forme de suicide de son adversaire, Ismayil Zamanov, pour le plaquer au sol. 1-0 puis 2-0 avec la victoire sans combattre d’Alya De Carvalho en -57kg. Et même 3-0 après la victoire folle de Marben Bamana-Kibiti en -73kg. Mené waza-ari par Vusal Galandarzade, troisième en -73kg samedi, le Tricolore, en bronze aux championnats de France et à la coupe d’Europe de Paris lançait un ultime o-uchi-gari. Un spécial qui désarçonnait l’Azerbaidjanais qui tentait d’arracher de face le judoka Bleu Blan Rouge sans y parvenir. Arrivé sur le dos, l’arbitre annonçait ippon. Clameurs spontanées et rageuses sur les chaises françaises ! 3-0. Mais l’équipe d’Elkhan Mammadov se rebellait et gagnait les deux points qui suivaient : d’abord grâce à sa -57kg, Fidan Alizada, montée en -70kg pur l’occasion, qui plaçait un o-uchi-gari à gauche en reprise de garde à Lila Mazzarino. Un waza-ari suffisant, conservé jusqu’au bout malgré deux shidos contre elle. Vugar Talibov, vice champion d’Europe hier en -90kg, redonnait un peu plus d’espoirs à son équipe, ne laissant aucune à Ali K.David sur un corps-à-corps pourtant initié par le Français. 3 à 2. La délivrance viendra de Morgane Rubiano en +70kg : face à Nigar Suleymanova, la vice championne d’Europe des -78kg profitait d’un passafge au sol suite à un waza-ari en bordure pour dégager sa jambe et immobiliser son adversaire. 4-2 pour la France et une médaille qui fait du bien au moral après une épreuve individuelle insatisfaisant. 
Auparavant, la France avait battu nettement l’Autriche puis la Pologne, avant de s’incliner face à la Géorgie, en demi. 

Un dimanche à la même ambiance de feu que la veille. Mais il fallait y ajouter la présence de quasiment toute l’équipe élite : Frank De Wit, Sanne Van Dijke, et même Roy Meyer, photographe amateur et qui shootait, avec sa cool attitude habituelle, ses jeunes compatriotes. 
Une finale de feu, arbitrée au départ par Olivier Desroses, l’arbitre français sur cet événement, qui aura arbitré un combat pour l’or lors des quatre jours de compétition. 
Sûre de sa force chez les masculins, la Géorgie fit la différence avec ses féminines : en demi-finale, Nino Loladze, battait Alya De Carvalho.
En finale, c’est Eter Askilashvili qui plaçait un joli o-uchi-gari en cercle à Nadia Swinkels en -70kg – alors qu’Askilashvili est une -63kg – pour faire la différence. Premier titre dans cette épreuve pour la Géorgie ! Un résultat qui couronne le travail effectué par ce pays auprès d’une population féminine peu nombreuse mais qui monte doucement en puissance. Les autres pays européens sont prévenus.