Jeudi 19 novembre 2020 – Prague (République Tchèque)
-48kg, -52kg, -57kg F et -60kg, -66kg M
– Retrouvez le compte-rendu de ce premier jour en cliquant ici –
18h15. -57kg : Karakas, au bout du suspens
C’est une finale entre deux combattantes très expérimentées qui nous était offerte pour ce dernier combat de la journée. Une opposition entre l’insubmersible Portugaise Telma Monteiro (neuf médailles européennes) et la Hongroise Edvig Karakas (« seulement » trois). Après 4’28 de golden score c’est finalement cette dernière qui s’impose, après une dernière pénalité pour fausse attaque contre Telma Monteiro.
Retrouvez la première réaction de Shirine Boukli, nouvelle championne d’Europe en -48kg
18h00. -57kg : Cysique a vaincu le signe indien
Cinquième à Tel-Aviv en 2017, aux championnats du monde 2019, voilà Sarah-Léonie Cysique enfin récompensée d’une médaille internationale. Opposée à la Bulgare Ilieva qui cherchait à imposer un rapport de force physique, la Française aura eu l’intelligence de ne pas rentrer dans ce jeu-là en plaçant un judicieux sasae-tsuri-komi-ashi (son mouvement du jour) pour ippon. La Tricolore pouvait sortir du tapis avec le sourire, la voilà donc médaillée européenne.
17h55. -66kg : La journée de Safarov !
La finale face à l’Israélien Flicker fut superbe. Rapidement mené sur un morote-seoi-nage ultra-rapide sur lequel il faisait un tour et demi, l’Azerbaïdjanais Orhan Safarov revenait rapidement dans le coup avec un ashi-guruma dans un combat qui allait à cent à l’heure. Plus insicif, Safarov marquait sur un makikomi déroulé sur plusieurs secondes pour un second waza-ari. Premier titre pour ce judoka, après deux médailles d’argent continentales en -60kg.
17h45. -66kg : Le Blouch ne lâche décidément rien !
On le sait mais il faut le répéter : Kilian Le Blouch a toujours le mérite de se battre jusqu’au bout. Un état d’esprit exemplaire qui permet au judoka du FLAM 91 de s’offrir une belle médaille de bronze il y a quelques instants. Dominant un peu, beaucoup, puis totalement le Serbe Buncic au kumikata, le Français pense avoir fait le plus dur en marquant un waza-ari sur son o-uchi-gari circulaire. Mais sur la toute dernière action du temps réglementaire, Le Blouch relâche un poil son attaque. Une opportunité saisie par son adversaire qui le contre. Direction le golden score où le Français n’accuse pas du tout le coup et marque un waza-ari sur un o-uchi gaeshi. Waza-ari, awasete ippon ! Première médaille continentale pour Le Blouch !
17h20. Giuffrida, première !
Elle a traversé la journée avec beaucoup d’autorité. Odette Giuffrida, vice-championne olympique à Rio s’offre aujourd’hui son premier titre continental, battant en finale la Roumaine Chitu grâce à un waza-ari marqué sur un superbe morote-seoi-nage tout en feeling. Une finale qu’elle aura fort bien maîtrisée. En bronze, on retrouve la Belge Charline Van Snick, licenciée à l’ACBB Judo et l’Espagnole Estrella Lopez Sheriff.
16h40. -60kg : Mshvidobadze plus fort qu’Abuladze
Dans cette finale 100% russe et identique à celle de Budapest, c’est donc Robert Mshvidobadze qui s’impose cette fois face à son jeune compatriote Yago Abuladze. Une victoire obtenue à quatre secondes de la fin sur un uchi-mata gaeshi exécuté tout en vitesse par le premier. Un joli combat qui permet à la hiérarchie de s’affirmer dans cette catégorie qui réussit particulièrement à la Russie depuis deux olympiades, avec Arsen Galstyan à Londres et Beslan Mudranov à Rio.
16h20. Boukli championne d’Europe !
Elle peut se prendre la tête entre les mains. Shirine Boukli, pour sa première participation aux championnats d’Europe seniors vient de monter sur le toit de l’Europe. Une sacrée performance que le début de saison dernière laissait toutefois présager (victoire au Grand Chelem de Düsseldorf) pour la judokate du FLAM 91. Une victoire rapidement acquise face à la Serbe Stojadinov sur un « ashi-jime » popularisé au sein de l’équipe féminine par Clarisse Agbegnenou. Une technique reprise donc par Boukli qui faisait taper Stojadinov une minute à peine après le début du combat.
Première médaille et elle est d’or pour l’équipe de France !
16h05. Mélanie Clément surprise par Krasniqi
À la recherche de sa première médaille continentale (comme tous les autres Français encore engagés dans ce bloc final), Mélanie Clément se voyait opposer la Kosovare Distria Kraniqi. Un sacré morceau (vainqueur à Budapest en octobre et du Masters l’année dernière) mais qui semblait plus prenable ce jeudi. Un début de combat dominée par la Kosovare sans pour autant que cela soit outrageux. Mais sur une action en liaison, Krasniqi engageait son avant-bras sous le cou de Clément puis passait sa jambe sur la nuque de la Tricolore pour un étranglement sur lequel cette dernière tapait rapidement et termine donc au pied du podium.
15h30. Bloc finale -48kg et -60kg
-48kg
Finale : Shirine BOUKLI (FRA)/Andrea STOJADINOV (SRB)
Pour le bronze : Mélanie CLÉMENT (FRA)/Distria KRASNIQI (KOS)
Laura MARTINEZ ABELENDA (ESP)/Katharina MENZ (GER)
-60kg
Finale : Robert MSHVIDOBADZE (RUS)/Yago ABULADZE (RUS)
Pour le bronze : Artem LESIUK (UKR)/Francisco GARRIGOS (ESP)
Yanislav GERCHEV (BUL)/Jorre VERSTRAETEN (BEL)
15h15. Boukli, inarrêtable, est en finale, Clément ira chercher le bronze
Allait-on, comme en -60kg, avoir une finale entre deux judokas du même pays ? Malheureusement non. Car si Shirine Boukli trouve intelligemment la faille face à Martinez Abelenda sur un sumi-gaeshi, Mélanie Clément, elle, subit les mouvements d’épaule très vifs de la Serbe Stojadinov, décidément très en forme depuis quelques semaines. Un premier morote à droite suivi d’un ippon-seoi-nage à gauche en forme yoko-wakare et voilà la judokate des Balkans, médaillée de bronze à Budapest et aux championnats d’Europe -23 ans et championne d’Europe juniors en finale. Clément, qui devra battre Krasniqi pour monter sur son premier podium européen.
15h00. -60kg : finale 100% russe
Ça sera donc un remake de la finale du Grand Chelem de Budapest dans cette catégorie des -60kg avec d’un côté Robert Mshvidobadze et de l’autre Yago Abuldaze. Si le premier, vice-champion du monde 2018 l’emporte aux pénalités, le second, vainqueur dans la capitale hongroise, marque deux waza-ari à l’Espagnol Garrigos sur son uchi-mata à gauche poussé jusqu’au bout.
14h35. Les blocs finaux -52kg, -57kg et -66kg
-52kg
Finale : Odette GIUFFRIDA (ITA)/Andreea CHITU (ROU)
Pour le bronze : Charline VAN SNICK (BEL)/Ana PEREZ BOX (ESP)
Estrella LOPEZ SHERIFF (ESP)/Natalia KUZIUTINA (RUS)
-57kg
Finale : Telma MONTEIRO (POR)/Edwig KARAKAS (HUNG)
Pour le bronze : Sarah-Léonie CYSIQUE (FRA)/Ivelina ILIEVA (BUL)
Theresa STOLL (GER)/Marica PERISIC (SRB)
-66kg
Finale : Tal FLICKER (ISR)/Orkhan SAFAROV (AZE)
Pour le bronze : Kilian LE BLOUCH (FRA)/ Strahinja BUNCIC (SRB)
Vazha MARGVELASHVILI (GEO)/Denis VIERU (MDA)
14h30. Les demi-finales des -48kg
Shirine BOUKLI (FRA)/Laura MARTINEZ ABELENDA (ESP)
Mélanie CLÉMENT (FRA)/Andrea STOJADINOV (SRB)
14h25. Clément file en demi, Cysique n’avait pas de temps à perdre
Les choses s’accélèrent ici à la O2 Arena de Prague. Sur le tapis n°1, Mélanie Clément rejoint Shirine Boukli en demi-finale (une finale 100% tricolore pourrait avoir lieu), grâce à une victoire en golden score sur l’Allemande Menz. Un ko-soto-gake bien collé faisait basculer la judokate rhénane sur le flanc. Sur le tapis à côté, Sarah-Léonie Cysique n’aura pas traîner, plaçant un ashi-guruma makikomi à la Polonaise Kowalczyk. Elle ira, comme Le Blouch, tenter d’obtenir sa première médaille continentale.
14h20. -52kg, Gneto finalement septième
Son combat de repêchage aura été un peu à l’image de son quart de finale. Deux shidos partout et une dernière pénalité contre elle assez incompréhensible, comme le laissait suggérer Jean-Pierre Gibert, sur la chaise russe et qui se tournait vers Séverine Vandenhende en lui faisant comprendre qu’il ne comprenait pas très bien cette décision. Quoiqu’il en soit, fin de parcours pour Astride Gneto qui finit donc septième de cette compétition.
14H15. Boukli c’est fort, Le Blouch ira chercher le bronze !
Belle séquence pour les judokas du FLAM 91. Menée deux pénalités à rien par la Kosovare Distria Krasniqi et son bras droit surpuissant, Shirine Boukli ne s’affolait pourtant pas. Et sur une action en bordure, elle venait ceinturer la vainqueur du Grand Chelem de Budapest pour lancer un o-soto-gari parfait qui catapultait son adversaire sur le dos. Voilà la vainqueur du Grand Chelem de Düsseldorf en demi-finale faceà l’Espagnole Martinez Abelenda. Sur le tapis n°3, Kilian Le Blouch, malmené par l’Espagnol Daniel Roman trouve l’ouverture sur un sode-tsuri-komi-goshi qui fait tourner le judoka ibérique à l’envers pour arriver sur le dos. Le Blouch peut serrer le poing. Il aura l’occasion d’aller chercher sa première médaille continentale face au Serbe Buncic.
14h. -66 et -57kg : les demi-finales
-52kg : Odette GIUFFRIDA (ITA)/Estrella LOPEZ SHERIFF (ESP)
Andreea CHITU (ROU)/Andrea PEREZ BOX (ESP)
-66kg : Orkhan SAFAROV(AZE)/Strahinja BUNCIC (SRB)
Vazha MARGVELASHVILI (GEO)/Tal FLICKER (ISR)
13h45. Cysique piégée, Gneto peut se sentir lésée
Tête de série n°1 ce jeudi, Sarah-Léonie Cysique savait sans doute devoir se méfier de la Serbe Perisic, championne d’Europe juniors début novembre et 3e des championnats d’Europe -23 ans une semaine après. Et elle avait bien raison. Dans ce duel droitière/gauchère, la Française avait du mal à se rapprocher de son adversaire. Et sur une attaque en bordure à mi-combat, la Serbe, sur une reprise d’initiative, lançait un uki-waza valorisé waza-ari. Un score après lequel Cysique courut désespérément jusqu’à la fin du temps réglementaire. Grosse désillusion pour la judokate de l’ACBB Judo qui devra se remobiliser face à la Polonaise Kowalczyk.
Sur le tapis n°3, Astride Gneto pourra sans doute elle pester contre l’arbitre. Face à l’Espagnole Perez Box, c’est un bras de fer qu’a mené la championne de France 2019 des -52kg. Deux shidos partout mais un combat avec un vrai rythme ! Y compris lors du golden score où la troisième pénalité tombe contre la judokate de l’ESBM Judo après plus de quatre minutes. Une sanction un peu tombée de nulle part puisque on était sur une logique d’une action forte de chaque côté. En repêchages, Gneto devra passer l’obstacle Kuziutina pour aller chercher le bronze.
13h20. Le Blouch, c’est rageant
Tel qu’en lui-même, Kilian Le Blouch n’aura absolument rien lâché durant ce quart de finale face au Géorgien Margvelashvili. Menant deux shidos à un, le Français trouve presque l’ouverture sur un o-uchi circulaire très vif, alors que le golden score vient de commencer. Ne diminuant jamais la pression sur son adversaire, le Tricolore voit le médaillé d’argent de Düsseldorf arriver à la saisir à droite pour lancer un sumi-gaeshi qui le déroule sur le flanc. Waza-ari. Dommage, car Le Blouch avait fait un combat sans faute. Direction les repêchages donc où le judoka/entraîneur du FLAM 91 affrontera l’Espagnol Perez-Roman (7e à Paris et 5e à Osaka il y a un an). Denis Vieru, l’une des découvertes de cette olympiade dans cette catégorie des -66kg est de son côté projeté très fortement par le Serbe Buncic sur un obi-tori-gaeshi très aérien.
12h50. Clément sereine
Opposée à l’Italienne Giorda (7e à Düsseldorf fin février), Mélanie Clément aura fait montre d’une totale maîtrise. Kumikata classique, gardant donc son adversaire à distance, la Française place un ko-soto-gari au milieu du combat qu’elle gère ensuite parfaitement. Une entrée en matière idéale avant son quart de finale contre l’Allemande Menz, 14e mondiale et 5e au Grand Chelem d’Allemagne 2020.
12h35. Cysique et Gneto avec panache, Boukli gère
Entrée en lice de trois féminines françaises, presque au moment. Sur le tapis n°1, Shirine Boukli, vainqueur à Düsseldorf et cinquième à Budapest gère parfaitement la Belge Jura. Sereine, patiente, la Tricolore laisse la combattante d’outre-Quiévrain se montre dominatrice au kukimata et la première sur l’iniative. Si elle ne marque, elle domine la situation, avec une adversaire cherchant à attaquer mais produisant souvent de fausses attaques. La Française l’emporte au golden score sur une ultime pénalité infligée à Jura. Là voilà en quart de finale où l’opposition sera plus forte avec la Kosovare Krasniqi (vainqueur à Budapest) mais qui n’a pas donné l’impression, sur son premier contre l’Azerbaïdjanaise Gurbanli, de totalement dominer son sujet.
Sur le tapis n°2, démonstration de Sarah-Léonie Cysique face à la Russe Konkina ! Après une ou deux séquences d’observation, la 5e des derniers championnats du monde lance un sasae-tsuri-komi-ashi qui envoie son adversaire presque sur le dos. Une action en forme de modèle de liaison debout-sol puisque la judokate de l’ACBB suit parfaitement en immobilisation. En 1/4 de finale, Cysique retrouvera la Serbe Perisic, championne d’Europe juniors il y a peu.
Enfin, Astride Gneto, en -52kg, rentre elle aussi de fort jolie manière dans sa compétition avec un sode-tsuri-komi-goshi debout contre la Polonaise Kaleta. Prochain combat contre l’Espagnole Perez Box pour une place en demi-finale.
12h10. Le Blouch en 1/4, Mkheize sorti d’entrée
Face à l’Azerbaïdjanais Shikhalizada, Le Blouch retrouvait un combattant expérimenté et difficile à manoeuvrer. Mené deux shidos à un dans un combat assez rythmé, le Français trouvait la solution avec son spécial au sol : « un bras dans bras » très à la mode en ce moment et dont le -66kg tricolore s’est fait une spécialité depuis plus d’un an. Bien engagé, avec un arbitre géorgien qui laissa le temps à l’action d’évoluer, la tentative initiée par le Français au sol se termine finalement par une immobilisation et une victoire qui l’envoie en quart de finale. Il y retrouvera le Géorgien Margvelashvili, très facile depuis ce matin : au seconde tour, il dispose du jeune Roumain Bors Dumitrescu sur un joli ko-soto-gari à gauche.
En -60kg, soupe à la grimace côté français puisque Luka Mkheidze, convaincant médaillé de bronze au Grand Chelem de Budapest se fait surprendre par l’Italien Pantano (5e des championnats d’Europe -23 ans en 2019) : une première fois sur ko-soto-gake à gauche et une seconde fois sur harai-tsuri-komi-ashi. Deux waza-ari synonymes d’ippon.
11h25. Khyar, c’est déjà fini
Son nom ne disait pas grand-chose, même aux spécialistes. Pourtant, il fallait se méfier du Grec Karakizidi : ancien judoka russe (il avait fini 5e au Grand Chelem de Russie 2017) et vainqueur des Jeux européens de sambo en 2019. Très concentré, Walide Khyar rentrait bien dans son combat même si les premières escarmouches étaient portées par son adversaire. Mené deux shidos à un, Walide Khyar continuait à aller chercher son adversaire mais sans pouvoir le fixer. Et sur une nouvelle avancée du Français, Karakizidi reprenait l’initiative pour lancer un obi-tori-gaeshi qui projetait Khyar sur la tranche. Waza-ari à quelques secondes de la fin du combat. Le champion d’Europe 2016 est donc battu d’entrée lors d’un combat qui lui aura un peu échappé.
Dans le combat précédent, le Russe Mshvidobadze ne laissait aucune chance au jeune Turc Akkus. Un combat qui débutait par un passage en ne-waza avec un « bras-tête » pour finir sur un très fin ko-uchi-gari au tout début du golden score. Grosse surprise toujours chez les -60kg, avec l’élimination d’entrée du champion du monde géorgien, Chkhvimiani, pénalisé par trois fois face au Bulgare Gerchiev dont la dernière pour un « pont » sur une des multiples tentatives (et dont la majorité était de fausses attaques) de sutemi-waza de ce dernier.
10h35. Le Blouch, ça passe
Opposé au Slovène Gomboc, Kilian Le Blouch aura eu le mérite de se montrer plus actif que son adversaire lors d’un combat où tout se sera joué au kumikata. Deux pénalités partout, un golden score de plus de deux minutes avant la troisième pénalité donnée au Slovène pour non-combativité. Un combat où il ne se sera pas franchement passé grand-chose. Au prochain tour, le -66kg français rencontrera l’Azerbaïdjanais Shikhalizada.
10h05. Lombardo disqualifié
Il était l’un des favoris du jour en -66kg. Numéro un mondial, l’Italien Manuele Lombardo, vainqueur du Masters 2019, lance un sode-tsuri-komi-goshi à une main mais semble retomber sur l’avant-bras de l’Azerbaïdjanais
Safarov. Une action loin d’être limpide pour laquelle les superviseurs décident du hansoku-make. Sur le tatami n°3, dans le duel Margvelashvili (Géorgie), en argent à Düsseldorf en février et Pulyaev (Russie), triple vice-champion du monde (2014, 2015 et 2017), c’est le Géorgien qui s’impose sur un uki-goshi à droite dès le début du golden score.
10h.00 Début de ces championnats d’Europe 2020 !
Bienvenue à la O2 Arena de Prague. Aujourd’hui, sept Français sont en lice : Shirine Boukli et Mélanie Clément en -48kg, Astride Gneto en -52kg, Sarah-Léonie Cysique en -57kg, Walide Khyar et Luka Mkheidze en -60kg et Kilian Le Blouch en -66kg.