Melkia Auchecorne a une marche du titre mondial.
Crédit photo : Thomas Rouquette/L’Esprit du Judo

Son entrée en matière avait tout du piège absolu : l’Italienne Agnese Zucco, qui avait pris place avec elle sur la troisième marche des championnats du monde 2022 à Guyaquil. Un combat tactique que Melkia Auchecorne, vice championne d’Europe il y a un mois remportait grâce à son harai-goshi. Un début de journée qui lançait bien la -63kg de l’AS Chelles Judo. Jusqu’en finale d’ailleurs où elle retrouvera l’inévitable Japonaise du jour, Mizuki Tataki, 20 ans et première sortie à l’internationale. Une finale qui se déroulera dans les environs de 16h30. 
Et sinon ? Deux septième places avec Julie Falgon (RSC Champigny) en -63kg, victorieuse de l’autre Italienne de la catégorie, mais qui s’incline face à une Hongroise puis face à une Coréenne du Sud. En -73kg, Eliot Prève (Alliance Grésivaudan Judo) sort une très belle journée, battant par exemple le Canadien Lasha Tsatsalashvili, en argent à la coupe européenne juniors de Paris. Son quart de finale contre l’Azerbaidjanais Vusal Galandarzade, troisième aux championnats d’Europe, fut indécis jusqu’à un o-uchi-gari de ce dernier. 
En repêchage, le champion de France ne pourra rien contre les yoko-sutemi-waza du Tadjik Abubakr Sherov.
Enfin en -57kg, Alya De Carvalho (AS Chelles Judo) voyait la Finlandaise Pilha Salonen, vice championne d’Europe, esquiver une tentative mal préparée de ma-sutemi-waza pour clouer la Tricolore au sol. 

Un jeudi où les féminines japonaises sont toutes en finale alors que le -73kg, Keito Kihara est battu par le buffle américain Jack Yonezuka en demi-finale. Un judoka dont nous avions déjà parlé l’année dernière puisqu’il avait fini en bronze en Equateur. Cet après-midi, il ira chercher un titre mondial, le premier pour le pays à la bannière étoilée depuis Kayla Harrison en 2008.