28 août 2014 – Chelyabinsk (Russie)
-63kg F et -81kg M
Revivez la 3e journée (-57kg et -73kg) et la mdaille d’Automne Pavia ici
Revivez la 2e journée (-52kg et -66kg) ici
Revivez la 1re journée (-60kg et -48kg) et la médaille d’Amandine Buchard ici
EN VIDÉO – Loic Pietri « Au moins ça garnit le palmarès »
Battu en demi-finale des championnats du monde, le tenant du titre est allé chercher le bronze en dominant le Japonais Nagase. Deux médailles mondiales et deux médailles européennes en à peine deux ans… Si Loïc Pietri n’était pas satisfait de sa journée, il retenait quand même cette présence au meilleur niveau.
Loic Pietri « Au moins ça garnit le palmarès »par lespritdujudo
EN VIDÉO – Clarisse Agbegnenou « Maintenant, les JO doivent être les miens »
Privée du titre l’an passé par Yarden Gerbi, accessoirement l’une de ses meilleures amies sur le circuit, Clarisse Agbegnenou n’a cette fois pas laissé passer sa chance. On la retrouve tout à son bonheur.
Agbegnenou « Maintenant, les JO doivent être les…par lespritdujudo
14h35 : Tchrikishivili est bien le patron
Attendu à ce stade de la compétition (y compris par toute une colonie de supporters dans les tribunes), le Géorgien tout en puissance devait encore battre le Canadien A. Valois-Fortier pour enfin toucher du doigt le Graal que sa saison étincelante pouvait lui faire espérer.
C’est dorénavant chose faite face à un adversaire solide (3ème place à Londres et 3ème au Grand Chelem de Tyumen cette année tout de même) mais qu’on n’attendait pas forcément pour l’or.
Sans complexe le combattant coaché par Nicolas Gill cherchait dès le départ à prendre les choses en main. Mais sur une tentative de mouvement de jambe, le champion d’Europe déracinait Valois-Fortier pour un ura-nage compté waza-ari. Menant au score, le champion d’Europe 2014 gérait à sa main la fin du combat même si le Canadien plaçait deux jolis ashi-guruma qui ne marquaient rien à cause, en partie, de l’agilité féline de Tchrikishvili.
Moins souverain qu’à Montpellier, frisant la défaite contre Schmitt en demi-finale, le Géorgien aura fait jouer tout son physique pour remporter cette compétition. Une joie toute intérieure à voir sa sortie très calme et introvertie du tatami.
14h25 : Schmitt au pied du podium
Sale journée pour Alain Schmitt. A deux doigts de réussir l’exploit de battre l’ogre géorgien Tchrikishivili en demi-finale, il quittera Chelyabinsk sans médaille. Opposé à Ivan Nifontov, un gros client (champion du monde 2009, 3ème à Londres) qui jouait à domicile, le Levalloisien n’aura jamais trouvé la faille dans ce combat. Pire, il n’aura pas donné l’impression de pouvoir véritablement mettre en danger le Russe.Car c’est bien Nifontov qui aura globalement dominé ce combat, perdu d’un petit shido par le Français. Plus incisif, dangereux sur un o-uchi ken-ken, le combattant slave essayait de trouver régulièrement la solution en ne-waza avec de gros passages au sol sous les encouragements déchainés des spectateurs de la Traktor Arena.
Auteur d’excellents éliminatoires, nul doute que le Français quittera la Russie avec un goût amer dans la bouche.
14h15 : Piétri, une médaille de bronze aux forceps
On se demandait si Loïc Piétri avait bien digéré cette courte, frustrante et rageante défaite en demi-finale contre Valois-Fortier. Visiblement c’était plutôt le cas. Après une minute de combat, le japonais Nagase, vainqueur du niçois en finale du Grand Chelem de Tokyo cette saison, lançait un uchi-mata sans trop de conviction puis se relâchait. Ce dont profitait le Français pour tenter un uchi-mata gaeshi qu’il parvenait finalement à placer sur deux mètres. Waza-ari. Une avance que Piétri conservera en allant au bout de lui-même. En efffet, en retard, le jeune japonais mis une grosse pression sur le champion du monde 2013, notamment avec son o-uchi-gari. Le Français montera jusqu’à trois shidos mais résistait bien à la dernière attaque du combattant de l’université de Tsukuba.
Une médaille de bronze que Piétri aura été cherché avec les tripes.
14h05 : Clarisse Agbegnenou est championne du monde !
Ça y est. C’est fait. Clarisse Agbegnenou est dons enfin championne du monde. Un titre qu’elle n’avait pu obtenir l’année dernière, déjà face à sa copine Yarden Gerbi.
Dans un remake de la finale de Rio, la Française n’a cette fois-ci laissée aucune chance à l’israélienne. A peine trente secondes après le début du combat et la championne d’Europe lançait son spécial kubi-nage pour yuko. Le ton était donné. Face à une combattante qu’elle connait par coeur, la Française ne cherchait pas à calculer. Et sur une action où Gerbi avait réussi à monter sa main droite dans le dos d’Agbegnenou, cette dernière achevait magnifiquement sa journée avec un ippon, montant au plafond Y. Gerbi sur un fulgurant o-goshi des familles.
La Française pouvait s’effondrer en larmes dans les bras de L. Benboudaoud. Aujourd’hui, elle a montré qu’elle était bien la patronne de la caté.
13h51. -63kg : Bellard sans solution, finit 5ème.
Dans une combat qui l’opposait à Tina Trstenjak, vice-championne d’Europe à Montpellier, Anne-Laure Bellard n’aura jamais vraiment fait illusion. Fidèle à son schéma tactique, la Française essayait de profiter de son allonge. Mais la Slovène, bien en place et répondant au défi du kumi-kata lancé par Bellard, se montrait la plus entreprenante dans un combat qui ne se décantera que dans la dernière minute. Pénalisée, la championne de France 2013, n’arrivera pas à rattraper son retard ni à faire douter la Slovène. C’est même Trstenjak qui finira par marqué waza-ari sur un joli ko-uchi-gari à 35 secondes de la fin.
Un combat qu’Anne-Laure Bellard aura, sans doute, envie d’oublier au plus vite.
13h40. -81kg. Deux de chute ! C’est la douche froide ici côté français après les deux défaites à quelques secondes d’intervalle d’Alain Schmitt et de Loïc Pietri. Le premier faisait pourtant une magnifique entame de demi-finale face à Tchrikishvili : un seoi lancé d’entrée auquel le Géorgien répondait… mais très gêné par le choix tactique d’Alain Schmitt qui lui bloquait la main droite et l’obligeait… à attaquer à gauche. Le Français était très actif, mais le Géorgien ne baissait pas l’échine. Pénalisé une première fois, puis une seconde, Schmitt craquait dans la dernière minute jusqu’à l’hansokumake à 21 secondes de la fin. Il avait jeté ses dernières forces dans la bataille et ne pouvait plus repousser suffisamment clairement le Géorgien. Terrible pour lui.
Et la mauvaise nouvelle allait aussi arriver de Loïc Piétri. Pénalisé d’un shido en début de combat, il traînait la petite pénalité jusqu’au bout face au médaillé olympique canadien Antoine Valois-Fortier, qui avait notamment profité de son allonge pour ne pas laisser le champion du monde français rentrer ses morote. Aucun Français en finale donc, et des médailles de bronze qu’il va falloir aller chercher en s’arrachant. Alain Schmitt prendra Ivan Nifontov, Loïc Pietri sera opposé à Takanori Nagase… pas gagné.
13h20. Agbegnenou bat Bellard… et retrouvera Gerbi. Les tentatives d’uchi-mata d’Anne-Laure Bellard, très volontaire, qui tractait Clarisse Agbegnenou avec une stratégie claire pour venir contenir son adversaire n’auront pas suffi. D’abord pénalisée, elle était cueillie sur un koshi-guruma par la vice championne du monde.
Dans l’autre demi-finale, c’est Yarden Gerbi qui a pris la Japonaise Tashiro sur son point fort, le sol. Menée waza-ari, elle était emmenée au sol en fin de combat, mais, plus rapide et plus précise sur cette action, l’Israëlienne, qui avait beaucoup lancé sur cette demie, parvenait à dégager sa jambe et à passer par-dessus Tashiro pour l’osae-komi. Ippon. Et une finale 2014 identique à celle de 2013… Clarisse sait ce qu’il lui reste à faire. Quant à Anne-Laure Bellard, il lui reste à aller chercher une magnifique médaille mondiale.
EN VIDÉO – Moments décisifs pour Pietri et Schmitt
Les deux -81kg français sont au rendez-vous des demi-finales cet après-midi. Plongez dans l’intimité de leur échauffement de ce matin.
Moments décisifs pour Pietri et Schmittpar lespritdujudo
Les demi-finales du jour
-63kg
Anne-Laure Bellard (FRA) / Clarisse Agbegnenou (FRA)
Yarden Gerbi (ISR) / Miku Tashiro (JPN)
-81kg
Alain Schmitt (FRA) / Avtandil Tchriskishvili (GEO)
Loïc Pietri (FRA) / Antoine Valois-Fortier (CAN)
14h45. -63kg. Agbegnenou retrouve Bellard. La Clarisse d’aujourd’hui n’est pas explosive comme à l’accoutumée, mais elle fait le boulot. Un ura-nage pour yuko, quelques attaques sur l’Italienne Gwend dont un ko-uchi-gari qui aurait peut-être mérité un avantage et voici la combattante d’Argenteuil au rendez-vous des demies… Ce sera contre Anne-Laure Bellard. L’une sera donc en finale, l’autre ira chercher une médaille de bronze. La France, elle, est le premier pays à placer quatre combattants en demi-finale lors de ces mondiaux 2014.
14h25. -81kg. Pietri en demie aussi ! Le premier seoi du Français, contré par le Russe, aurait pu valoir yuko, mais voilà, Loïc Pietri, très mobile, sûr de lui, n’a pas laissé beaucoup d’air à respirer au champion du monde 2009 Ivan Nifontov. Le Russe réussit à neutraliser la main droite du Français au début du combat, mais même supporté au son des « Russia, Russia », il était contré sur une tentative de sasae où Pietri le poussait sur le dos, yuko. Le morote inversé de Pietri faisait mal et usait le Russe qui le prenait en bordure pour yuko, encore. Restait à gérer la fin de combat. Pénalisé trois fois, Nifontov ne trouvait pas la solution et Pietri lançait une action dans les dernières secondes pour temporiser et rester à deux pénalités. Le Français se retrouve à nouveau en demi-finale des championnats du monde. déjà une perf’ en soi. Ce sera contre le médaillé olympique canadien Antoine Valois-Fortier. Dans ses cordes.
14h25. -81kg. Ce sera Tchrikishvili pour Schmitt. Le vice champion du monde et champion d’Europe a parfaitement géré tactiquement ce combat contre le Japonais Nagase : une posture très latéralisée, mais une attaque quand il faut pour faire monter les pénalités contre le Japonais, sans solution. Une victoire tactique pour le Géorgien.
14h15. -63kg. Agbegnenou domine. Une première attaque enchainée en juji-gatame avec un levier énorme sur le bras dont sortait pourtant la Chinoise Zhang, avant un premier yuko obtenu en contrant l’uchi-mata de son adversaire, la vice championne du monde pesait énormément sur la Chinoise qui se faisait ensuite projeter sur ura-nage pour un deuxième yuko. Sur l’offensive, Clarisse Agbegnenou étouffait son adversaire jusu’au bout des quatre minutes. Ça, c’est fait ! Quart de finale contre l’Italienne Gwend, victorieuse à Tbilissi cette année et qu’elle connaît bien. Une combattante à sa portée.
14h10. -81kg. Pietri sur seoi. Loïc Pietri a multiplié les attaques sur son seoi dans ce match face à Robin Pacek (frère de Martin, qui a beaucoup progressé en -100kg cette saison), sur le podium du Grand Prix de Corée en décembre dernier. Un combattant fort sur les mouvements d’épaule, qui n’hésitait pas à tourner le dos pour lancer. Une vraie belle baston qui allait au golden score. Le champion du monde ne donnait pas l’impression d’être en danger, mais il fallait quand même marquer ce petit avantage, d’autant que les arbitres laissaient les deux hommes décider (une excellente chose) de l’issue du combat. Et c’est Loïc Pietri qui plaçait son seoi pour waza-ari. Il faudra encore monter en régime au prochain tour puisque c’est le Russe Ivan Nifontov qui se dresse sur son passage. Le match entre le champion du monde 2009 et le champion du monde 2013. Ça promet d’être bouillant.
13h55. -63kg. Bellard en demie ! L’Autrichienne Unterwurzacher, c’est du solide : la combattante de 22 ans, finaliste à l’Open du Salvador et du Grand Chelem de Bakou, et victorieuse du Grand Prix de Samsun cette année a pourtant rencontré le uchi-mata d’Anne-Laure Bellard. Un waza-ari d’avance tôt dans la combat, avant que celui-ci ne s’équilibre un peu. Deux pénalités contre la Française, et un contre sur son uchi-mata qui valait yuko à l’Autrichienne, mais le temps s’écoulait. Anne-Bellard poursuit sa belle saison avec une demi-finale mondiale… peut-être contre Clarisse Agbegnenou dont le tableau a pris du retard.
Dans l’autre demi-finale, on aura droit à un très costaud Gerbi-Tashiro. La première est évidemment championne du monde en titre. La Japonaise de 20 ans, elle, a gagné à Budapest cette année, après deux podiums en Grand Chelem (2e à Tokyo, 3e à Paris). Une belle catégorie.
13h45. -63kg. Agbegnenou débute doucement ! Dans la peau de la favorite aujourd’hui, la Française est sans doute arrivée à la salle un peu stressée. L’attente de plus de deux heures après le début de la compétition pour son premier combat n’a pas forcément été un avantage. Opposée à la Suédoise Bernholm, pas de tôle spectaculaire, mais une entrée dans la compétition sur un joli ippon-seoi-nage à droite pour yuko. Suffisant.
13h40. -81kg. Schmitt en demie ! C’est parfaitement géré de la part d’Alain Schmitt : face au Libanais Elias qui a fait la saison dernière en -90kg et écume les tournois depuis un moment, il fallait être prudent. Un combattant dense physiquement, difficile à faire tomber qu’Alain Schmitt gérait aux pénalités (3/2). Un combat peu spectaculaire mais une place précieuse en demi-finale.
13h30. -63kg. Bellard très appliquée. Vice championne panaméricaine, Mariana Silva prenait o-uchi-gari d’entrée pour yuko après avoir monté sa main un peu haut. De quoi attendre attendre la faute de la Brésilienne qui se jetait à trente secondes à la fin dans une attaque désespérée : Anne-Laure Bellard l’emmenait au sol, sortait sa jambe et immobilisait Silva pour le compte. Well done !
13h20. -81kg. Pietri assure. Plus attendu depuis son titre mondial, notamment sur son seoi, Loïc Pietri a géré efficacement le Portugais Lima. Si c’est ce dernier qui plantait une première banderille avec un passage au sol d’où se sortait Pietri, son ippon-seoi-nage à gauche lui permettait de prendre nettement l’avanatge (waza-ari). Il obtenait ensuite un yuko en contre de seoi-nage pour tenir la marque jusqu’au bout des 5 minutes.
13h10. -81kg. Alain Schmitt poursuit sur sa lancée. Après une attaque de l’Espagnol qui le mettait un peu en danger, le Français lançait la machine : morote pour un premier yuko, puis seoi pour un autre et ippon à gauche pour un troisième yuko. L’arbitre ne voulait pas donner waza-ari ? Le Français suivait au sol pour osae-komi. Ippon. Avec un Schmitt dans ses dispositions, les demi-finales se profilent dans un tableau à sa portée.
12h55. -63kg. Bellard tranquille. L’Espagnole Puche au premier tour pour Anne-Laure Bellard ? Pas vraiment un problème et une solution : sumi-gaeshi. Un premier yuko, puis waza-ari sur la même technique, la Française n’a jamais été en danger et concluait sur un nouveau sumi-gaeshi pour waza-ari awasete ippon. Elle rencontrera la Brésilienne Silva au prochain tour.
12h15. -81kg. Schmitt sûr de lui. Face à l’Argentin Lucenti, son cauchemenar de Londres, Alain Schmitt a réglé la question en moins de deux minutes. Un petit shido, mais sans conséquence puisqu’il sortait son seoi pour dérouler l’Argentin sur le dos. Ippon splendide. Et une « bête noire » qui n’en sera plus une.
12h. -81kg. Pietri sort (du) Lee. face au Coréen Lee, le champion du monde en titre a rapidement pris les commandes sur son seoi inversé enroulé pour waza-ari. Il gérait ensuite tranquillement le combat, attaquant pour ne pas prendre trop de pénlaités (2 shido à un au final) mais s’exposant un peu au juji-gatame que tentait le Coréen sur les mouvements d’épaule du Français. Un premier tour sans frayeur.
11h15. -81kg. Alain Schmitt concentré. Opposé à l’Allemand Maresch, médaillé européen cette année, Alain Schmitt est entré dans le dur tout de suite lors du premier combat de la journée en -81kg. Une victoire trois pénalités à deux, mais bien gérée sur les mains et dans les intentions d’attaque. L’Allemand a surtout cherché à ce que le Levalloisien ne pose pas ses mains, mais Schmitt est resté bien concentré, en donnant une bonne impression de mobilité. Sans doute pas le combat le plus glamour de la journée, mais une entame sérieuse.
Les judokas brésiliens à Sainte-Geneviève-des-Bois. Le temps d’une semaine, la sélection nationale brésilienne de judo s’est entraînée en Essonne, au dojo Gérard-Bailo de Sainte-Geneviève Sports, pour préparer les championnats du monde de Chelyabinsk. La championne du monde 2013 Rafaela Silva, le champion du monde 2007 Tiago Camilo et le vice champion du monde 2013 Rafael Silva vous racontent leurs derniers ajustements et l’ambition de leur sélection.
Les judokas brésiliens à Sainte-Geneviève-des-Boispar lespritdujudo
Les engagés français du jour
-63kg. Clarisse Agbegnenou (JC Escales Argenteuil), Anne-Laure Bellard (JC Pontault-Combault)
Dans la catégorie supérieure, Clarisse Agbegnenou ne doit pas se faire trop peur non plus. Elle prendra la Suédoise Bernholm ou l’Equatorienne Garcia. C’est l’inconnue avec la Chinoise Zhang, avant sans doute l’Italienne Gwend ou la Mongole Tsend-Ayush… Avant une demie contre Anne-Laure Bellard ? C’est possible, car c’est dégagé aussi pour elle, qui commecera par l’Américaine Akiyama ou l’Espagnole Puche.
-81kg; Loic Pietri (AC Boulogne-Billancourt), Alain Schmitt (Levallois SC)
Le champion du monde français Loic Pietri en -81 kg devra être vigilant au premier tour contre un « modeste » Coréen du Sud Lee Seung-Su, dont il faudra d’autant plus se méfier qu’il n’a pour l’instant jamais fait d’étincelles. Cela s’ouvre ensuite jusqu’à l’arrivée du Russe Ivan Nifontov, champion du monde 2009 et médaillé olympique 2012, guère en vue depuis sa reprise, mais un fin technicien que Loic Pietri craint un peu. Méfiance donc.
Alain Schmitt aura fort à faire d’entrée avec L’Allemand Sven Maresch, un petit taureau auquel il est difficile de placer seoi-nage et qui vient d’emporter le bronze au championnat d’Europe. Avec l’Américain Travis Stevens dans son quart, il est copieusement servi.
EN VIDÉO – Alain Schmitt, judoka au LSC vise l’or. Les mondiaux ? « C’est du travail, du dépassement de soi » et Dimitri Dragin va lui manquer… Impressions.
JUDO « Je suis un chercheur d’or » Alain Schmitt…par levalloisport
(Rappel : 4h de décalage horaire entre Paris et Chelyabinsk,
soit 12h en Russie = 8h à Paris)