Dimanche 5 février 2023
-70kg, -78kg, +78kg F et -81kg, -90kg, -100kg, +100kg M

Grand Chelem de Paris 2023.
Crédit photo : Aurélien Brandenburger/L’Esprit du Judo

Les résultats complets de cette deuxième journée à retrouver ici 

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19h45. +100kg : Riner… et de sept ! 
Après 2008 (c’était alors un tournoi Super World Cup), 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, voilà Teddy Riner atteindre un nouveau recard dans sa fantastique carrière avec une septième victoire, ici, à Paris. Il égale Lucie Decosse. Une nouvelle couronne parisienne que le triple champion olympique obtient aux pénalités. Trop puissant pour son adverse japonais Hyoga Ôta, qui accumulait à un rythme très rapide les shidos pour défense exagérée. Les deux seules attaques du combat viendront pourtant de l’ancien étudiant de l’université de Tokai. Riner qui apporte la quatrième médaille d’or à la France sur ce Grand Chelem de Paris où le Japon, fait rarissime, n’aura obtenu aucun titre !

19h25. +78kg : Kim Hayun un peu plus active qu’Akiba
De plus en plus régulière et performante, la Coréenne Hayun Kim remporte, aux pénalités, la finale des +78kg face à la Japonaise Maya Akiba. Une victoire qui fait suite à celle obtenue au Grand Prix du Portugal la semaine dernière. Pas de titre japonais lors de cette édition du Grand Chelem de Paris 2023. Une statistique rarissime.

19h00. -100kg : Korrel, la passe de deux
Nouvelle finale qui n’aura pas transporté les foules de l’AccorArena entre le Néerlandais Michael Korrel, n°2 mondial et médaillé aux championnats du monde 2022 et l’Émirati Dzhafar Kostoev, ex-judoka russe, très fort chez les jeunes. Un combat où empêcher son adversaire de poser ses mains fut l’obssession de chacun des combattants. Un combat hâché, sans vraies attaques jusqu’au o-soto-gari de Korrel, au golden score, qui poussait et poussait et poussait. Waza-ari ? Pas vraiment car Kostoev ne semble jamais arriver à 90 degrés. Qu’importe, les superviseurs en décidaient autrement. Waza-ari et deuxième victoire ici pour le Batave, après 2018.

18h30. -78kg : Tcheuméo puissance six !
Après 2011, 2015, 2017, 2018 et 2021, voilà que Tchoumi s’offre une sixième victoire, ici à Paris.
Un titre obtenu face à une autre Française, Chloé Buttigieg. Si on pouvait penser que la puissance de la vice championne olympique 2016 allait rapidement faire la différence, Buttigieg, médaillée de bronze aux championnats de France 2022, revenait dans le combat, arrivant à placer sa main droite derrière la tête de Tcheuméo. Mais au golden score, avec la fatigue, Buttigieg lançait une attaque mal préparée que la championne du monde 2011 contrait en déroulant sa compatriote sur le dos.
Et de six pour Tchoumi ! 

18h00. -90kg : Van T End au bout de l’ennui
Champion du monde 2019, le Néerlandais Van T End remporte un titre dont la finale aura été une bataille de kumikata incessante. Une absence de judo traversée par le seul ippon-seoi-nage à gauche du Batave sur lequel il marque un waza-ari décisif. Murad Fatiyev, le finaliste azerbaidjanais ? Aucune attaque au compteur. 

17h35. -70kg : Gahié surprise par Tsunoda-Roustant
Et dire qu’elle a participé à la Coupe de France minimes individuelles, en 2016, au vélodrome de Saint Quentin-en-Yvelines. Immédiatement après Ai Tsunoda-Roustant, française d’origine, décida de prendre la nationalité espagnole. Depuis ce sont trois titres mondiaux : un en cadette (2019), deux en juniors (2021 et 2022). Et dorénavant un titre au Grand Chelem de Paris avec sa victoire contre Marie-Ève Gahié. Une victoire aux pénalités pour la jeune Espagnole, qui aura beaucoup plus attaqué (et fort) que la Française. Tournant très rapidement à gauche, Tsunoda-Roustant proposa un schéma tactique que la Parisienne n’arriva pas à résoudre. De l’argent pour Gahié, et du bronze pour Kim Polling et la Brésilienne Ellen Froner.

17h15. -81kg : Djalo en bronze, Grigalashvili trop facile
Tout s’est joué aux pénalités pour Alpha Djalo. Deux shidos sur les trois que prendra l’Émirati Nugzari Tatalashvili (anciennement géorgien) seront pour du kumikata négatif, dont le troisième synonyme de défaite. Une victoire sans vraiment avoir à se déployer pour le Tricolore qui vient glaner sa troisième médaille consécutive depuis le Grand Chelem de Tokyo début décembre. Un podium qui devrait faire entrer le Parisien dans le top 10.
En finale, Tato Grigalashvili, l’incontestable n°1 de la catégorie, se joue aisément de Timo Cavelius. Profitant d’un déséquilibre sur l’arrière de l’Allemand, grosse surprise du jour, le champion du monde en titre géorgien, passé par le JC Grand Quevilly en cadets, se rééquilibre pour le plaquer au sol. Insolent de facilité.

17h00. Début du bloc final !

16h00. Remise des IJF Awards
Alors que c’est la pause ici à l’AccorArena, la fédération internationale de judo (FIJ) remet les différents prix pour l’année 2022.
Voici les lauréats :                         meilleur judoka : Tato Grigalashvili (Géorgie)
meilleure judokate : Uta Abe (Japon)
meilleur espoir : Assunta Scutto (Italie)
meilleur entraineur : Lasha Gujejiani (Géorgie)

moment de l’année : combat Tato Grigalashvili/Mathias Casse (championnats du monde 2022)
ippon de l’année : Beka Gviniashvili (Géorgie)

15h20. Les Français dans le bloc final
Féminines 
-70kg. Finale : Marie-Ève Gahié (PSG Judo)/Ai Tsunoda-Roustant (Espagne)
-78kg. Finale : Chloé Buttigieg (CO Sartrouville)/Audrey Tcheuméo (RSC Montreuil Judo)
+78kg. Combats pour le bronze : Romane Dicko (PSG Judo)/Hilal Ozturk (Turquie)
 Julia Tolofua (ESBM Judo)/Kayra Sayit (Turquie)

Masculins
-81kg : Combats pour le bronze : Alpha Djalo (PSG Judo)/Nugzari Tatalashvili (Émirats Arabes Unis)
+100kg : Finale : Teddy Riner (PSG Judo)/Hyoga Ôta (Japon)

15h15. +100kg : Teddy Riner ira chercher un septième titre !
Quelques instants de frisson lorsque l’Ouzbek Alisher Yusupov lance un yoko-guruma qui met le grand Teddy Riner sur la barre d’épaules. Waza-ari annonce l’arbitre centrale. Shido contre l’Ouzbek rectifient les superviseurs pour un ceinturage en direct. Et c’est bien aux shidos que le décuple champion du monde remporte ce combat. En finale, le colosse français retrouvera le Japonais Hyoga Ôta, vainqueur du Grand Chelem de Tokyo et qui s’impose dans l’autre demi-finale sur un koshi-jime. 

14h45. -90kg : N’Gayap septième, Luka Maisuradze pas payé
Cela a commencé hier et se poursuit aujourd’hui. Avec de plus en plus de régularité, de nombreuses décisions prises par les superviseurs font l’objet d’une incompréhension, souvent transformée en réprobation, de la part du public parisien. Il faut dire que certains choix faits laissent, et c’est peu dire, dubitatifs.
Il y a quelques minutes c’est Luka Maisuradze qui en a fait les frais. Alors que la demi-finale des -90kg face à l’Azerbaidjanais Murad Fatiyev dure depuis cinq minutes dans le golden score et tient le public en haleine, le champion d’Europe géorgien en titre lance un ko-tsuri-goshi qui marque waza-ari. La foule salue les deux combattants, allés au bout d’eux-même. Sauf que… sauf que les superviseurs annulent le waza-ari et donnent un hansokumake à Maisuradze car ils estiment qu’il s’est appuyé sur la tête pour aller au bout du mouvement. Peu évident, voire énervant tant la tête ne fait aucunement action dans la globalité du mouvement. Le judo y gagne vraiment-il  ? On se le demande franchement.
Une catégorie des -90kg où Maxime N’Gayap terminera septième, battu par le Tchèque Jan Klammert. Une belle journée tout de même pour le judoka de l’AM Asnières qui aura battu le champion olympique en titre, le Géorgien Lasha Bekauri. 

14h30. -81kg : Djalo pour le bronze, Grigalashvili monstrueux
C’est la surprise totale chez Alpha Djalo. Alors que l’arbitre roumaine a arrêté le combat sur ordre des superviseurs, celle-ci, après plus d’une minute, lève le bras droit à la verticale : ippon pour l’Allemand Timo Cavelius. La raison ? Une clé de bras (une sorte de ude-garami à l’envers) sur laquelle le Français a (aurait ?) tapé avec le pied pour abandonner.
Pas de finale donc pour le -81kg français alors que jusque là le combat était particulièrement équilibré. Dans l’autre demi-finale, Tato Grigalashvili a été encore une fois monstrueusement spectaculaire : un ura-nage/tani-otoshi de titan contre le Turc Vedat Albayrak (né en Géorgie, fils de l’ancien champion Vazagashvili).

14h00. Une finale Buttigieg/Tcheuméo en -78kg !
Le public de l’AccorArena aura le droit à une finale 100% tricolore tout à l’heure après les victoires de Chloé Buttigieg et Audrey Tcheuméo. Deux duels franco-coréens qui se soldent par deux victoires en ne-waza (clé de bras pour Buttigieg, immobilisation pour Tcheuméo).
Et deux médailles féminines d’ores et déjà assurées !

13h50. -70kg : Gahié ira chercher l’or, Pinot septième
Combat piège pour la championne d’Europe en titre face à l’inconnue brésilienne Ellen Froner. Un combat ouvert que la Française emporte finalement au golden score sur un tani-otoshi. Ouf !
Margaux Pinot, de son côté, s’incline contre la Néerlandaise et nouvelle maman, Kim Polling (championne d’Europe 2014) : deux waza-ari concédés dont un sur o-soto-gari à gauche. 

13h30. Teddy Riner est en demi-finale
Il aura usé jusqu’à ce qu’il craque physiquement l’Azerbaidjanais Dzhamal Gamzatkhanov, un ancien Russe médaillé mondial juniors en 2018. Un jeu tactique de patience que le Français conclut au golden score sur un o-soto-gari alors que son adversaire était tombé à genoux de fatigue. 

13h20. Les demi-finales françaises féminines du jour 
-78kg : Chloé Buttigieg/Jeongyun Lee (KOR)
Audrey Tcheuméo/Hyunji Yoon
Deux duels franco-coréens dans cette catégorie des -78kg.

13h15. +78kg : Pas de Françaises en demi-finale
Trois défaites en quart de finale pour les Tricolores du jour : Romane Dicko (voir plus bas), Léa Fontaine contre la Turque Hilal Ozturk et enfin, à l’instant, Julia Tolofua contre la Japonaise Maya Akiba. Une rencontre qui s’est jouée aux pénalités. La cinquième tombait malheureusement du côté de la Corse, sanctionnée pour non-combativité. Julie Tolofua qui retrouvera Léa Fontaine en repêchage.

12h55. -100kg : Diesse forfait

Normalement opposé au Néerlandais Michael Korrel, n°2 mondial et médaillé de bronze à Tashkent en 2022, Aurélien Diesse ne se présente pas. La raison ? Une blessure à l’épaule droite contractée au tour précédent contre le Brésilien Buzacarini.

12h50. +78kg : Sayit plus forte que Dicko
C’est une image rarement vue, pour ne pas dire jamais : une Romane Dicko dominée physiquement.
Si elle entamait parfaitement son combat contre la Turque Kayra Sayit (ex Ketty Mathé), cette dernière trouvait peu à peu la parade au kumikata : bras gauche tendu au revers de la championne du monde française pour lui bloquer son bras droit, mettre son bras droit haut et s’orienter. Une tactique payante puisque cela faisait inexorablement monter les pénalités contre la judokate du PSG. Jusque même au hansokumake. Une sanction que Dicko approuvait elle-même d’un geste de tête. Direction donc les repêchages pour la championne du monde 2022.

12h30. +100kg : Riner toujours aussi appliqué
Patient, Teddy Riner l’a été ce qu’il fallait pour trouver l’ouverture face au Kazakhstanais Adil Orazbayev, 39e mondial et troisième du Grand Chelem d’Oulan Baator l’été dernier. Un uchi-mata direct et pur vient plier le combat. Tout va bien pour le Roi Riner.
Dans la même catégorie, Amadou Méité (Sainte Geneviève Sports Judo) subit le terrible uran-nage de l’Ouzbek Alisher Yusupov.
En -78kg, grosse performance de Chloé Buttigieg, qui bat la Néerlandaise Guusje Steenhuis, l’une des cadors de la catégorie depuis de nombreuses années, sur un ura-nage en début de combat. Elle est qualifiée pour la demi-finale !

11h55. Tolofua et Fontaine toujours en course
Un joli uchi-mata contre la Togolaise Noeline Koro et voilà Julia Tolofua (ESBM Judo), médaillée mondiale, en quart de finale.
Même parcours pour Léa Fontaine (Sainte Geneviève Sports Judo) qui aura eu plus de mal à se défaire de la Brésilienne Giovanna Santos. Menée d’un waza-ari, la Génofévaine revient au score sur un o-uchi-gari puis prend définitivement l’avantage sur un sumi-otoshi.
En -81kg, Tizie Gnamien, dans un combat de costauds avec le Turc Vedat Albayrak, 7e mondial, se fait malheureusement piquer au sol à quelques secondes de la fin du temps réglementaire. Un yoko-shiho-gatame fatal.

11h40. Les quarts de finale des Françaises
-70kg : Marie-Ève Gahié/Margaux Pinot
-78kg : Chloé Buttigieg
/Guusje Steenhuis (NED)
Audrey Tcheuméo
/Patricia Sampaio (POR)
+78kg : Romane Dicko
/Kayra Sayit (TUR)

11h35. -70kg : Un quart de finale Gahié/Pinot
C’était annoncé et cela aura bien lieu. Marie-Ève Gahié, victorieuse de la Turque Fidan Ogel (tsuri-goshi puis contre d’o-soto-gari) et Margaux Pinot, dominatrice de l’Équatorienne Celinda Corozo sur un morote-seoi-nage d’école, se retrouveront pour un quart de finale explosif.
En -78kg, Audrey Tcheuméo (RSC Montreuil Judo) soigne ses débuts avec un o-uchi-gari létal contre la jeune Allemande Anna Monta Olek, championne d’Europe et du monde juniors 2021. 

11h25. +78kg : Dicko facile
Championne d’Europe et du monde 2022, Romane Dicko (PSG Judo) place un joli ko-uchi-gari à la Tunisienne Sarra Mzougui en bordure. Ippon et acclamations de l’AccorArena.

11h20. +100kg : Riner serein
Entrée en lice de Teddy Riner à l’Accor Arena ! Opposé au jdudoka de Bahrein (et non du sultanat de Brunei), Azamat Chotchaev, le triple champion olympique place un uchi-mata en bordure dans les trente premières secondes. Une entrée en matière idéale !

10h50. -100kg : Diesse seul encore en course
Tirage très compliqué pour trois des quatre Français du jour dans la catégorie des -100kg. Cédric Olivar (Sainte Geneviève Sports Judo) avait affaire à l’Azerbaidjanais Zelym Kotsoiev, n°3 mondial, troisième au Masters et aux championnats du monde 2022. Le Génofévain s’incline d’un waza-ari sur o-uchi-gari à 1’15 de la fin du combat.
Sur le tapis n°1, Joris Agbegnenou (JC Chilly Mazarin Morangis) affrontait l’Israélien Peter Paltchik, troisième au Masters. Un combat qui se finit dans la douleur pour le champion de France 2021 puisque celui-ci subit un terrible juji-gatame. Il tape pour abandonner mais l’arbitre, l’Italienne Roberta Chyurlia, ne le voit pas. Peter Paltchik continue donc à tirer sur le bras du Français avant que, bien tard, l’arbitre ne donne le ippon.
Nicolas Pavlovski (AJA Paris XX), vice champion de France 2022, subit lui l’envergure du champion du monde ouzbek Muzaffarbek Turoboyev avec harai makikomi de très grande amplitude.
Aurélien Diesse (ESBM Judo), enfin, continue seul son chemin, après sa victoire sur le modeste Malgache Royal Rakotoarivony.

10h25. -90kg : L’exploit de N’Gayap !
Quel combat de fous entre Maxime N’Gayap Hambou et Lasha Bekauri, le Géorgien champion olympique en titre ! Un AccorArena en fusion pour ce duel entre le jeune Français et le champion géorgien. Extrêmement puissant, Bekauri dominait le début de combat. Mais peu à peu N’Gayap profitait de la baisse de régime de son adversaire pour poser quelques banderilles, dont o-uchi-gari ken ken qui faillit bien marquer. On rentrait alors dans un golden score étouffant, avec un public qui montait en température à chaque séquence. Les deux judokas puisaient clairement dans leur réserve et après près de quatre minutes de golden score, Bekauri lançait un sasae-tsuri-komi-ashi pas assez circulaire, que N’Gayap contrait par un sumi-otoshi. Quel combat et quel exploit du -90kg asniérois !

10h10. -81kg : Djalo et Gnamien continuent leur chemin, Pietri stoppé
Victoire parfaitement maîtrisée pour Alpha Djalo, qui place un ippon-seoi-nage à droite au Coréen Moon Jin Lee, 89e mondial et vice champion d’Asie 2021 mais sans résultats depuis. Sur le tapis n°1, Tizie Gnamien ne traîne pas en plaçant un sode-tsuri-komi-goshi à l’Anglais Lachlan Moorhead dans la première minute.
Sur le tapis n°4, Loic Pietri s’offre une nouvelle grosse baston, cette fois-ci avec Shamil Borchashvili, médaillé olympique de bronze en 2021 et mondial en 2022. Mais sur une action au golden score, un corps-à-corps plus précisément, le Français, visiblement à bout de souffle se fait contrer par le judoka autrichien. 

09h50. Issoufi et N’Gelebeya éliminées
En -70kg, Kaila Issoufi (Sainte Geneviève Sports Judo), dans un combat équilibré contre l’Israélienne Maya Goshen, cinquième au Grand Chelem d’Abou Dhabi fin octobre, subit un tout un petit waza-ari à quelques secondes de la fin du temps réglementaire.
En -78kg, Liz N’Gelebeya (Racing Club de France Judo), troisième des championnats d’Europe -23 ans fin octobre, sur sa première action en uchi-mata, se fait contrer proprement par l’Ukrainienne Yuliia Kurchenko, 132e mondiale, troisième des championnats d’Europe juniors 2022. 

09h30. -78kg : Buttigieg oui, Lavillonnière non 
Confrontée à la Mongole Khuslen Otgonbayar, 38e mondiale, Chloé Buttigieg (CO Sartrouville), prend sa revanche du premier tour du Grand Chelem de Tokyo, en s’imposant sur un yoko-guruma suite à une attaque à genoux un peu molle de son adversaire.
Irène Lavillonnière (Sainte Geneviève Sports Judo), appellée en remplacement de Fanny-Estelle Posvite, insuffisamment remise de sa blessure à l’épaule, ne peut rien sur le premier tomoe-nage de la Coréenne Hyunji Yoon, 21e mondiale et cinquième au Portugal la semaine dernière.

09h15. -70kg : Gahié appliquée, Pinot expéditive, Haberstock ça coince
Championne d’Europe en titre, Marie-Ève Gahié (PSG Judo) aura toujours chercher la solution sur l’arrière contre l’Irlandaise Rachael Hawkes. Concentrée, la Française arrive à trouver la faille sur son o-soto-gari.
Sur le tapis n°2, Laura Haberstock (JC Pontault-Combault), championne de France en titre, menée par la Cubaine Idelannis Gomez Feria, 44e mondiale, troisième des Monde juniors 2022, tente sur la fin de combat un ura-nage sur laquelle son adversaire garde sa jambe droite à l’intérieur pour un o-uchi-gari fatal. Margaux Pinot (US Orléans Loiret JJJ), victorieuse l’année dernière de cet événement, se défait sans difficulté de l’Américaine Chantal Wright, sur un sode-tsuri-komi-goshi à gauche.

08h55. -90kg : N’Gayap et Tassier continuent leur route, Caroly s’arrête là 
Grand gaucher rugueux, le Hongrois Peter Safrany, champion du monde 2021 et vice champion du monde juniors 2022 domine Eniel Caroly (PSG Judo), vice champion de France 2022. Un o-soto-gari très bien suivi en hon-gesa-gatame et voilà le -90kg parisien qui voit sa compétition s’achever.
Sur le tapis n°4, Maxime N’Gayap (AM Asnières) dispose avec beaucoup de sûreté de l’Argentin Mariano Coto Bersier, 97e mondial avec un sode-tsuri-komi-ashi dans un tempo parfait.
Loris Tassier (CO Sartrouville), champion de France en titre, place un premier o-uchi-gari au Chypriote Aristos Michael, 300e mondial, avant de se faire un peu peur sur les attaques de son adversaire. Finalement, le médaillé d’argent du Grand Chelem d’Abou Dhabi immobilise son adversaire en kuzure tate-shiho-gatame pour le compte.

08h30. -81kg : Gnamien, Djalo et Pietri ça passe, Aregba ça casse
Ils étaient en piste tous au même moment : Vice champion d’Europe -23 ans 2022, Tizie Gnamien, le judoka de l’OJ Nice se défait du Cubain Jorge Martinez grâce à un ura-nage puis à un yoko-guruma.
Sur le tapis n°2, Arnaud Aregba (PSG Judo), vice champion du monde juniors et champion d’Europe -23 ans avait, de loin, le tirage le plus difficile puisqu’il devait affronter le Néerlandais Frank De Wit. Un costaud, médaillé mondial 2021 et en bronze la semaine dernière au Grand Prix du Portugal.  Alors que le combat était équilibré, De Wit croisait Aregba et lançait un ko-uchi-gari à droite qui plaquait le Tricolore sur le dos.
Sur le tapis n°4, Loic Pietri (OJ Nice), champion de France en titre, se défait aux forceps du jeune et talentueux Suisse Aurélien Bonferroni. Une baston qui s’achève après deux minutes de golden score où, sur une attaque de jambes lancée de trop loin de la part de l’Helvète, Pietri le contre et le plaque sur le dos. Une action pas forcément évidente mais qui permet au champion du monde 2013 de se qualifier. Il retrouvera au prochain tour le médaillé olympique 2021 et mondial 2022, Shamil Borchashvili. Un très costaud ! Enfin, Alpha Djalo (PSG Judo) dispose facilement du Néo-Zélandais Maarten De Ridder avec sa fameuse combinaison o-uchi-gari/ko-uchi-gari. Prochain tour contre le Coréen Moon Jin Lee.

08h10. -81kg. Kohara grimace

Parmi les trois engagés masculins japonais, Kenya Kohara, vainqueur du Grand Chelem de Tokyo début décembre passe le premier tour contre le Tchèque Jan Svoboda. Celui-ci lui administre un waki-gatame fort logiquement sanctionné d’un hansokumake. Kohara, ancien capitaine de l’université de Tokai, sort du tapis en se tenant le coude… Il devra avoir récupéré puisque se profile Tato Grigalashvili, l’époustouflant Géorgien, champion d’Europe et du monde 2022.

08h00. Début de cette deuxième journée du Grand Chelem de Paris 2023 ! 
Rappelons que la France mène la course avec deux médailles d’or (Blandine Pont en -48kg et Priscilla Gneto en -57kg) et une médaille d’argent (Cédric Revol en -60kg). Ce dimanche, c’est évidemment la présence de Teddy Riner qui attirera tous les regards. Remportera-t-il un septième titre ici à Bercy ?