Il peut serrer le poing. Remporter une médaille au Grand Chelem de Tokyo relève forcément de la performance de haute volée avec quatre Nippons par catégorie. Ce samedi, Alpha Djalo (PSG Judo) est monté sur le podium de cet événement tokyoïte, s’adjugeant le bronze dans sa catégorie des -81kg. Il bat l’explosif Takeshi Sasaki sur un ippon seoi-nage à droite lors du golden score et près de cinq minutes de golden score. Première médaille en Grand Chelem pour le Parisien depuis l’argent remporté à Düsseldorf (Allemagne) en 2018. 
Dans la même catégorie, Nicolas Chilard (Sucy Judo), vainqueur à Abou Dhabi il y a un mois et demi, termine à la septième place, battu pat Takanori Nagase en quart de finale et le Canadien François Gauthier-Drapeau en repêchages. 
Seule féminine tricolore engagée ce samedi, Faiza Mokdar (-57kg, PSG Judo) se blesse lors de son huitième de finale contre la Coréenne Mimi Huh. Chez les masculins, Joan-Benjamin Gaba (-73kg, JC Chilly Mazarin-Morangis) s’incline face au Belge UAbdul Malik Umayev sur un mouvement d’épaule, Loris Tassier (-90kg, CO Sartrouville) est battu aux pénalités par le Kazakhstanais Didar Khamza et Maxime-Gaël NGayap Hambou (-90kg, AM Asnières) est surpris au sol par Mashu Baker, champion olympique 2016 en -90kg. 

Un Grand Chelem qui avait décidé d’innover cette année. D’abord, parce que ce dernier est désormais organisé sur deux jours. Une demande de longue date de la fédération japonaise de judo (AJJF) qui a donc finalement abouti. Autre nouvauté : six catégories ce samedi et non sept et un choix effectué (-57kg, -63kg, 70kg féminines et -73kg, -81kg, -90kg masculines) qui a sans doute pour objectif d’équilibrer le nombre de judokas engagés par jour. 
Un samedi où le Japon réalise la journée parfaite, remportant les six titres mis en jeu : Haruka Funakubo (-57kg), Miku Takaichi – ex Tashiro – (-63kg) et Saki Niizoe (-70kg) et Soichi Hashimoto (-73kg), Kenya Kohara (-81kg) et Koduke Mashiyama (-90kg). Le pays organisateur qui glane dix-sept médailles pour ce premier jour. Effrayant. 

Crédit photo : fédération internationale de judo (FIJ)