Place aux -63kg, -70kg, -73kg, -81kg et aux déficients visuels ce vendredi
Le 26 juin
Deux catégories féminines : -63 kg ; -70 kg
Trois catégories masculines : -73 kg ; -81 kg ; -90 kg
En -63 kg, qui d’autre que la double championne d’Europe en titre, et championne du monde 2014, Clarisse Agbegnenou ? Même si c’est la combattante du crû qu’elle devrait rencontrer pour son premier combat, l’Azerbaïdjanaise Husseynova, cela ne devrait pas faire un pli. Son deuxième combat sera le vrai test de sa supériorité du moment sur la catégorie car elle devrait prendre, soit la vice-championne d’Europe 2013, la Russe Labazina, soit la copieuse néo-Britannique Alice Schlesinger, qui a fait un retour remarqué dans sa nouvelle nationalité ces derniers mois. Le combat suivant serait déjà la demi-finale, peut-être contre l’Autrichienne Unterwurzacher, l’une des seules combattantes européennes à avoir battu récemment la Française… et qui mène d’ailleurs 2-1 dans leurs confrontations. En finale, encore toute éventuelle, la logique propose l’Israélienne Gerbi, qu’elle a rencontré pour ses deux finales mondiales – en perdant la première sur étranglement – ou la Slovène Trstentjak… laquelle reste sur une victoire contre elle, dernier combat international de la Française, en mai à Zagreb. Rien n’est fait !
En -70 kg, la France attend une, voire deux médailles, un titre si possible ! Et cela devrait l’être avec une sélection impressionnante qui mêle l’expérience de Gévrise Emane et le tempérament de feu de la benjamine du groupe France, Marie-Eve Gahié, 18 ans !
Entre les blessures et les déconvenues – comme au championnat d’Europe 2014 à Montpellier où elle perd au premier tour devant la Polonaise Klys – la championne de Levallois n’a toujours pas gagné de grandes médailles de championnats depuis son retour en -70 kg, après les Jeux de 2012. Solide en tournoi, elle a ce qu’il faut pour y remédier cette fois. Après un tour plutôt facile contre la Russe Gazieva, elle devra affronter l’Autrichienne Diedrich, qui la bat en finale du tournoi de Tbilissi.
Marie-Eve Gahié affronte d’entrée une Hongroise peu connue, Anett Breitenbach, du moins sous ce nom, car il s’agit en fait de la grande championne Anett Meszaros, revenue aux affaires en 2015 et déjà troisième du Grand Prix de Budapest. Attention danger ! Le tirage n’est pas très favorable à la combattante du FLAM 91, car il lui faudra ensuite, en cas de victoire, affronter l’Autrichienne Graf, 5e mondiale. Pas de quoi l’effrayer car elle reste sur une victoire contre elle.
Chez les hommes, en -73 kg, Pierre Duprat sera le fer de lance, mais l’outsider Florent Urani aura à coeur de montrer que sa sélection était pertinente. Pierre Duprat, qui reste sur une place de trois au Grand Prix de Croatie et une cinquième place frustrante au Masters, a déjà connu l’honneur d’une médaille européenne, avec le bronze en 2013. Il aura la lourde tâche d’écarter d’entrée le champion olympique des -66 kg, le Géorgien Lasha Shavdatuashvili, lequel trouve de mieux en mieux ses marques dans cette catégorie et compte bien emporter la titularisation devant le vice-champion d’Europe 2013, Nugzari Tatalashvili… que rencontrera Florent Urani si il parvient à se débarrasser, en tour préliminaire, du Turc Bayram Ceylan. Ce double « France-Géorgie » va déterminer la journée.
En -81 kg, le vice-champion d’Europe et médaillé mondial 2014 Loïc Pietri est seul à défendre les chances françaises dans cette grosse catégorie. Avec une montée en pente douce : le Suédois Robin Pacek, le Roumain Duminica ou le Polonais Blach, puis peut-être l’Allemand Alexander Wieczerzak, ou plus probablement le jeune Géorgien Ushangi Margiani (15e), deuxième du Grand Chelem de Bakou, le seul de tous ces adversaires potentiels à être situé dans les vingt meilleurs mondiaux. Même la demi-finale potentielle paraît à sa main, avec dans l’autre quart le Russe Khubetsov ou l’Allemand Maresch. Mais on ne vend pas la peau d’un ours auquel on n’a pas passé seoi-nage.
En -90 kg, Alexandre Iddir, troisième l’année dernière, veut faire de cette nouvelle sélection une étape de plus vers la maturité et la réussite de sa carrière, à quelques mois des championnats du monde et des Jeux olympiques à venir. Un premier tour un peu angoissant, et un défi mental : gérer efficacement l’excellent technicien Lituanien Karolis Bauza qui l’avait mystifié au premier tour du championnat du monde 2014.
Retrouvez ci-dessous les tableaux complets de ce deuxième jour de compétition.
Jeux européens seniors2015 – Tableaux complets J2