22 juin 2019 – Minsk (Biélorussie)
-52kg, -57kg F et -60kg, -66kg M

Buchard en bronze, Khyar cinquième, Clément et Mkheidze septièmes

19h40. -52kg – Mezhetskaia remet la Russie sur l’avancée
Décidément, il ne fait pas bon défendre son titre en Biélorussie… Après Dolgova et Kuziutina, c’est au tour de la Kosovare Nora Gjakova de perdre sa couronne. Au détriment de la Russe Daria Mezhetskaia, défaite l’an passé en quarts par la Française Sarah-Léonie Cysique, qui hérite d’un waza-ari au bout de dix-huit secondes, qui lui offrira le titre plus tard, alors qu’elle semble contrée par Gjakova, qui ne trouvera plus l’ouverture par la suite, malgré une grosse alerte sur un crochetage à mi-combat.

19h30. -52kg – Starke première, Monteiro treizième
Douze ans sépareront Pauline Starke et Telma Monteiro dans quelques minutes au moment où elles grimperont ensemble sur la troisième marche du podium des -52kg, suite au juji-gatame de la première sur sa compatriote Sappho Coban et au contre de sode de la seconde sur la Néerlandaise Sanne Verhagen.

19h05. -66kg – Zantaraia est bien le roi
Dix ans après sa première finale (perdue en -60kg) à Tbilissi, l’Ukrainien s’est offert le troisième titre continental de sa carrière au détriment de l’Italien Matteo Medves, déjà finaliste et vaincu l’an passé. Rien à redire sur ce vrai coup de judo de Zantaraia, qui ne bougeait pas d’un pouce sur la tentative de balayage de Medves et engageait parfaitement dans le temps sa hanche pour un uchi-mata très aérien. À son image! L’Ukraine qui verra son hymne retentir pour la deuxième fois de la journée dans la Chizhovka Arena de Minsk.

18h55. -66kg – Et de deux qui font quatre pour la Géorgie
Si Bagrati Niniashvili assurait la breloque aux pénalités contre le Tchèque Pavel Petrikov, c’est sur un compact mouvement d’épaule que son compatriote Vazha Margvelashvili remportait son dernier due ldu jour contre le Moldave Denis Vieru. Sans faute pour l’escouade géorgienne du jour, en attendant les cadors de la sélection demain et lundi.

18h35. -52kg – Le tourbillon Kelmendi 
Moins impériale qu’auparavant, Majlinda Kelmendi n’en demeure pas moins un poison pour ses adversaires, qui auront céder l’une après l’autre sous la puissance de feu de la championne olympique 2016. La tenante du titre russe Natalia Kuziutina aura tenu près de six minutes, avant que la Kosovare ne tourne brusquement le dos pour l’enrouler et marquer waza-ari. Cinq ans d’invincibilité sur le Vieux continent et quatrième titre consécutif – elle n’a pas pris part aux éditions 2015 et 2018 – pour la perle de Peja.

18h25. -52kg – Le bronze de la consolation pour Buchard
Pas de grand frisson au cours de cette petite finale contre l’Italienne Odette Giuffrida, vice championne olympique en 2016 à Rio, mais un duel habilement géré par la Française, suffisamment sur l’offensive pour ne pas se faire pénaliser. Au contraire de sa rivale, sanctionnés à deux reprises en moins de deux minutes de golden score, l’obligeant à appuyer sur l’accélérateur. Les mains bien placées sur le kimono de la Française, elle parvenait à la faire tomber à genoux, mais Buchard en profitait pour l’enrouler sur son kata-guruma pour un waza-ari qui l’invitait sur le podium. Pas d’explosion de joie pour la Campinoise qui a rempli son contrat en renouant avec les honneurs continentaux après deux éliminations au premier tour en 2017 et 2018. Plus démonstrative quant à elle, c’est la Britannique Chelsie Giles qui repartira aussi avec une médaille après avoir remonté un waza-ari de retard contre la Polonaise Agata Perenc grâce à un grand fauchage intérieur tout en rotation.

18h. -60kg – Chkhvimiani s’adjuge le titre
Dos à dos un shido partout avec l’Espagnol Francisco Garrigos à l’issue des quatre minutes initiales, le Géorgien trouvait la clé sur sode-makikomi pour rafler l’or au champion d’Europe et du monde juniors 2014, déjà médaillé de bronze en 2017.

17h45. -60kg – Et Walide Khyar s’emballa…
Deux rangs devant le Français au classement mondial, Jorre Verstraeten était une cible largement à la portée du champion d’Europe 2016. Guère inquiété sur les coups de patte, il montait en régime au kumikata, poussant le Belge à la faute, avec des sutemis qualifiés par deux fois de fausses attaques par l’arbitre. L’issue de la rencontre aurait pu (dû?) s’écrire de la manière, mais Khyar rompait pour la première fois du combat la distance pour tenter de conclure spectaculairement sur son ura-nage. Un excès d’envie fatal puisque, tout heureux de retomber sur ses fesses sans dommage au tableau d’affichage, Verstraeten s’empressait de prendre le dos de Khyar, qui perdait sa position quadrupédique avant d’abdiquer sur l’étranglement de son adversaire. Le tricolore pouvait rester prostré de longues secondes au centre de l’aire de combat, point de podium pour lui qui avait pourtant tout aujourd’hui pour lancer l’équipe de France masculine sur de bons rails. Sur la boîte, on retrouvera en revanche le Géorgien Amiran Papinashvili – celui-là même que Khyar avait solidement dominé en quarts – victorieux de l’Allemand Moritz Plafky sur o-goshi pour mettre un terme à une série de trois combats pour le bronze perdus de suite sur l’épreuve continentale. Cinquième médaille européenne pour le super-léger à la croix de Saint-Georges.

17h25. -48kg – Bilodid injouable pour Dolgova
Entre les deux dernières championnes d’Europe, déjà aux prises lors de la finale 2017 qui avait vu la fin de l’éclosion de l’Ukrainienne à Varsovie, il existe désormais un fossé tant Daria Bilodid a semblé sereine durant les quatre minutes de duel. Son o-uchi-gari à gauche faisait mouche d’entrée, pour un gros waza-ari qui aurait pu être revalorisé en ippon sans que personne ne trouve à y redire, avant que sa gestion tactique ne fasse le reste, avec au passage une jolie séquence au sol sur son retournement fétiche et quelques tentatives sur uchi-mata pour montrer qui est la patronne des super-légères. Cinquième titre en autant de championnats d’Europe toutes catégories d’âge confondues pour Daria Bilodid, toujours plus favorite à sa propre succession aux championnats du monde de Tokyo fin août..

17h20. -48kg – Figueroa et Stangar montrent la voie pour leurs délégations
D’un petit balayage subtil contre la Portugaise Catarina Costa, l’Espagnole, finaliste des Grands Chelems d’Ekaterinbourg et de Bakou cette année, s’offre à vingt-huit ans son premier podium continental, tout comme la Slovène Marusa Stangar, vingt-et-un ans et double médaillée mondiale juniors, prompte à contrer le o-soto-gari de la Serbe Milica Nikolic pour le compte.

16h25. Ce qu’il vous reste à vivre (à partir de 17h) :

Finales
Féminines
-48kg

Daria Bilodid (UKR) – Irina Dolgova (RUS)
-52kg
Majlinda Kelmendi (KOS) – Natalia Kuziutina (RUS)
-57kg
Nora Gjakova (KOS) – Daria Mezhetskaia (RUS)
Masculins
-60kg

Lukhumi Chkhvimiani (GEO) – Francisco Garrigos (ESP)
-66kg
Matteo Medves (ITA) – Georgii Zantaraia (UKR)

Combats pour le bronze
Féminines
-48kg

Julia Figueroa (ESP) – Catarina Costa (POR)
Marusa Stangar (SLO) – Milica Nikolic (SRB)
-52kg
Chelsie Giles (GBR) – Agata Perenc (POL)
Odette Giuffrida (ITA) – Amandine Buchard (FRA)
-57kg
Pauline Starke (GER) – Sappho Coban (GER)
Sanne Verhagen (NED) – Telma Monteiro (POR)
Masculins
-60kg

Amiran Papinashvili (GEO) – Moritz Plafky (GER)
Jorre Verstraeten (BEL) – Walide Khyar (FRA)
-66kg
Pavel Petrikov (CZE) – Bagrati Niniashvili (GEO)
Denis Vieru (MDA) – Vazha Margvelashvili (GEO)

16h15. -48kg – Nikolic avait cru avoir fait le plus dur face à Bilodid
Son ashi-guruma gratifié d’un waza-ari aura permis à la Serbe d’entrevoir la finale l’espace de quelques secondes seulement, jusqu’à ce que la championne du monde ukrainienne ne l’exécute sur son makikomi infernal. Pas forcément aussi tranchante qu’en 2018, Daria Bilodid est tout de même toujours en course pour boucler un cinquième championnat d’Europe sans la moindre défaite après ses victoires en cadettes en 2015 et 2016, en juniors en 2016 et en seniors en 2017! Comme il y a deux ans, le titre se jouera contre la Russe Irina Dolgova, qui a traversé la Portugiase Catarina Costa, cinquième des derniers mondiaux, sur o-soto-gari pour mener à bien la défense de son titre. Et de trois Russes en finale avec Natalia Kuziutina et Daria Mezhetskaia exactes au rendez-vous en -52kg et -57kg.

15h50. -60kg – La finale échappe à Khyar…
Après Amiran Papinashvili, c’était un nouveau défi géorgien qui se présentait face à Walide Khyar, avec cette fois Lukhumi Chkhvimiani, titré à trois reprises au Grand Prix de Tbilissi (série en cours), au menu. Incisif dès l’entame, son bras constamment bien installé dans le dos adverse, le combattant de FLAM 91 enchaînait les attaques, sur uchi-mata à une main, hiza-guruma et sumi-gaeshi, sans trop d’impact cependant. Mais cela privait d’ouverture le Géorgien qui prenait la première pénalité de la rencontre, avant de n’avoir plus le droit à l’erreur à l’entame du golden score. Sur les conseils de Kilian Le Blouch remonté en tribunes et de Florent Urani, il appliquait la même recette, avec sa main droite cherchant systématiquement une saisie à la ceinture avant une attauqe rapide. Ainsi installé, le Français partait sur un nouvel essai sur uchi-mata mais subissait le contre de Chkhvimiani. L’arbitre central ne bronchait et laissait les débats reprendre, avant de se faire appeler à l’oreillette pour attribuer un waza-ari au Géorgien. Une fin de combat en eau de boudin et une finale continentale qui s’envole pour Walide Khyar. Ce qui n’était pas le cas de l’Espagnol Francisco Garrigos, victorieux au golden score sur son ko-uchi-gake face à l’Allemand Plafky.

15h40. -48kg – Clément piquée au sol par Figueroa
Avec certes plus de résistance que Mkheidze quelques minutes plus tôt, c’est sur immobilisation que Mélanie Clément perdait tout espoir de premier podium continental face à l’Espagnole Julia Figueroa, qui la tenait suffisamment longtemps sur le dos pour obtenir un waza-ari décisif à mi-combat. L’horizon s’assombrit en termes de médaille pour le clan tricolore, qui n’a plus qu’une opportunité de finale avec Walide Khyar, en piste dans quelques instants, et une chance en place de trois avec Amandine Buchard.

15h35. -60kg – Mkheidze devra se contenter d’une septième place
Alors que le combat se dirigeait tranquillement vers la mort subite sans d’éclat de part et d’autre, Luka Mkheidze se retrouvait au sol en voulant parer le grand fauchage intérieur de Jorre Verstraeten avec son kata-guruma. Le Belge sortait en toute facilité sa jambe coincée entre celles du Français et coinçait ce dernier pour le priver de combat pour le bronze. Clap de fin pour une première grande sélection finalement en demi-teinte.

15h30. -52kg – Buchard coince sur Kelmendi
Pas de finale pour la n°1 mondiale, mise sous l’éteignoir tout au long du combat par la Kosovare championne olympique Majlinda Kelmendi et son bras gauche venant systématiquement s’encrer dans le dos de la Française. Elle aura bien tenté de placer son kata-guruma par en-dessous, ou de jaillir sur uchi-mata, sur l’un desquels elle se faisait contrer dans l’angle de la surface pour ne pas concéder de troisième pénalité pour sortie de tapis. Pas vraiment de solution dans ce duel, mais une médaille de bronze à aller chercher derrière tout de même. Dans l’autre demie, c’est la Russe Natalia Kuziutina, tenante du titre, qui s’impose d’un retournement limpide autour du bras d’Agata Perenc.

15h15. -66kg – Medves et Zantaria en route pour l’or
Un schéma limpide et indécis pour la première demi-finale de ces Jeux européens 2019, opposant Vazha Margvelashvili et Matteo Medves. À chaque tentative d’harai-goshi et de ashi-guruma de l’Italien, le Géorgien le déraçinait du sol pour tenter le contre. Soit une quinzaine de situations identiques, où Medves restait crocheté pour ne pas finir sur le dos, avant de réussir enfin son attaque avant/arrière en deux temps très marqués à quelques secondes du gong final. Comme en Israël l’an passé, Medves disputera la finale. Pas d’Adrian Gomboc cette fois face à lui, mais le trentenaire Georgii Zantaraia, implacable sur son o-soto-gari face au jeune Géorgien Bagrati Niniashvili. Après 2011 et 2017, le triplé pour le chat ukrainien?

14h45. Le programme des demi-finales :

Féminines
-48kg

Daria Bilodid (UKR) – Milica Nikolic (SRB)
Catarina Costa (POR) – Irina Dolgova (RUS)
-52kg
Amandine Buchard (FRA) 
– Majlinda Kelmendi (KOS)
Agata Perenc (POL) – Natalia Kuziutina (RUS)
-57kg
Nora Gjakova (KOS) – Telma Monteiro (POR)
Daria Mezhetskaia (RUS) – Sappho Coban (GER)

Masculins
-60kg
Walide Khyar (FRA) – Lukhumi Chkhvimiani (GEO)
Francisco Garrigos (ESP) – Moritz Plafky (GER)
-66kg
Vazha Margvelashvili (GEO) – Matteo Medves (ITA)
Bagrati Niniashvili (GEO) – Georgii Zantaraia (UKR)

14h40. -66kg – L’Italien Medves dans le dernier carré.
Finaliste surprise l’an passé du côté de Tel-Avi, Matteo Medves, qui n’a pas su confirmer depuis, est parti pour récidiver aujourd’hui, suite à son immobilisation sur sankaku-jime imposée à l’Irlandais Nathon Burns. C’en est désormais terminé des quarts de finale ici à la Chihovka Arena, qui s’est remplie gentiment sans que le volume ne monte dans les décibels pour autant.

14h30. -66kg – Le programme des quarts :
Vazha Margvelashvili (GEO) – Pavel Petrikov (CZE)
Matteo Medves (ITA) – Nathon Burns (IRL)
Denis Vieru (MDA) – Bagrati Niniashvili (GEO)
Georgii Zantaraia (UKR) – Dzmitry Shershan (BLR)

14h20. -48kg – Clément sans rougir face à Bilodid
En mars dernier, la Française était la première à dominer la toute jeune Ukrainienne, championne du monde juniors et seniors 2018, depuis août 2017, du côté de Tbilissi. Ça ne passe cette fois pas pour Clément, vaillante sur les mains pour ne pas plier face aux bras tentaculaires de son adversaire, attentive sur ses o-uchi-gari, mais impuissante sur le sankaku-jime initié en début de golden score. Il reste du bronze à aller chercher pour la combattante du Sporting Marnaval.

14h15. -52kg – Un kata et puis s’en va pour Buchard
En marquant sur son spécial dès la première séquence, la Française s’est rendue la tâche facile face à la Britannique Giles, tombeuse d’Astride Gneto au tour précédent. Mais elle a tout de même du contenir les assauts de l’Anglaise jusqu’au bout des quatre minutes, n’encaissant qu’une seule pénalité en toute fin de combat.

14h05. -60kg – Direction les repêchages pour Mkheidze.
Guère inquiété par l’Allemand Moritz Plafky jusque-là, le jeune tricolore se retrouvait sur le dos, balayé dans son avancée par un adversaire prompt à partir sur l’arrière. Rageant car la demie semblait à portée de main pour le Sucycien.

14h. -57kg – Le programme des quarts :

Nora Gjakova (KOS) – Pauline Starke (GER)
Anna Borowska (POL) – Telma Monteiro (POR)
Sanne Verhagen (NED) – Daria Mezhetskaia (RUS)
Sappho Coban (GER) – Jaione Equisoain (ESP)

13h55. -48kg – Le programme des quarts :

Daria Bilodid (UKR) – Mélanie Clément (FRA)
Milica Nikolic (SRB) – Julia Figueroa (ESP)
Laura MARTINEZ ABELENDA (ESP) – Catarina Costa (POR)
Irina Dolgova (RUS) – Marusa Stangar (SLO)

13h50. -60kg – L’histoire va-t-elle se répéter pour Khyar?
En 2016 à Kazan, c’est face à Amiran Papinashvili que le Français avait validé son ticket pour le dernier carré avant d’aller chercher l’or. Même enjeu pour leur deuxième duel sur le circuit, avec une bataille rangée au kumikata que le Français contrôlait de son bras droit souvent bien installé dans le haut du dos du Géorgien. Un shido de part d’autre à l’entame de la dernière minute quand le tricolore, tout proche de l’ouverture surt un énième sumi-gaeshi, résistait au kata-guruma de Papinashvili, qui enchaînait sur un fort mouvement de hanche sans avoir la position idéale. Moment parfait pour Khyar qui contrait pour forcer la décision. Un doigt rageur en direction de Fracnk Chambily sur la chaise et retour en salle d’échauffement pour préparer sa demie.

13h25. -57kg – Ça s’arrête là pour Priscilla Gneto
Parfaite cette fois dans l’impact physique face à la copieuse Kosovare Nora Gjakova, la Française attaquait le golden score avec une pénalité de retard lorsque, en tentant de mettre sa hanche en action, elle se faisait surprendre sur le tani-otoshi en bordure de la tenante du titre, validé après un long visionnage à la table centrale. En quarts, Gjakova retrouvera la jeune Allemande Pauline Starke, impeccable jusque-là et qui n’a mis que dix-sept secondes pour arracher la Belge Mina Libeer sur ura-nage.

13h20. -52kg – Le programme des quarts :

Amandine Buchard (FRA) – Chelsie Giles (GBR)
Majlinda Kelmendi (KOS) – Karolina Pienkowska (POL)
Gultaj Mammadaliyeva (AZE) – Agata Perenc (POL)
Natalia Kuziutina (RUS) – Odette Giuffrida (ITA)

13h15. -48kg – Bilodid et Clément pressées de se retrouver.
La championne du monde ukrainienne n’a pas mégoté pour imposer son makikomi et son o-uchi-gari à la pourtant expérimentée Hongroise Csernovicki, imitée par la Française qui ne relâchait son étreinte en juji-gatame qu’au ippon de l’arbitre après plusieurs séquences à tenter de faire décrocher le bras de l’Italienne Giorda.

13h10. -60kg – Le programme des quarts : 

Amiran Papinashvili (GEO) – Walide Khyar (FRA)
Lukhumi Chkhvimiani (GEO) – Tornike Tsjakadoea (NED)
Francisco Garrigos (ESP) – Jorre Verstraeten (BEL)
Moritz Plafky (GER) – Luka Mkheidze (FRA)

13h10. -60kg – Luka Mkheidze prend son quart
Dans un duel surtout marqué par des attaques peu incisives, sur tai-otoshi notamment, c’est le Français qui l’emporte lorsque le Britannique Ashley McKenzie recevait logiquement son troisième shido. Le voilà au bout de son quart de tableau, opposé à l’Allemand Moritz Pflafky, qui se jetait dans le dos du Russe Robert Oguzov pour waza-ari dans le golden score quelques minutes plus tôt.

13h. -52kg – Du bras-tête pour Buchard, le casse-tête pour Gneto
Du solide au sol pour la numéro 1 mondiale tricolore qui contraignait à l’abandon la locale Kseniya Danilovitch. Elle ne retrouvera pas sa compatriote Astride Gneto, qui menait pourtant d’un waza-ari contre la Britannique Chelsie Giles avant de recevoir deux pénalités fatales à douze puis cinq secondes du terme de son combat.

12h50. Le (contrasté) quart d’heure belge
Après que Kenneth Van Gansbeke (-66kg) se soit imposé aux pénalités durant le golden score contre le Russe Yakub Shamilov, sociétaire de notre World Judo Academy sur l’olympiade 2012-2016, son compatriote Jorre Verstraeten (-60kg), en or au Grand Prix de Tel-Aviv cette année, se payait l’Azerbaïdjanais Orkhan Safarov, vice champion du monde 2017, sur kata-guruma. Ça ne passait en revanche pas pour Charline Van Snick (-48kg), poussée vers la sortie par l’Azerbaïdjanaise Mammadaliyeva aux pénalités au bout de sept minutes de combat.

12h20. -60kg – Les quarts pour Khyar, la porte pour Le Blouch.
Après une première vrille sur le seoi de David Pulkrabek pour atterrir sur le ventre, le Français s’est montré sérieux sur les mains, faisant inexorablement monter les pénalités côté tchèque. Le voilà en quarts contre le Géorgien Papinashvili, qui s’est payé l’Israélien Ben David au sol. Sur le tapis 1, son professeur au FLAM 91 Kilian Le Blouch se faisait lui piéger sur le tani-otoshi (photo ci-dessous) du jeune Géorgien Bagrati Niniashvili, médaillé mondial juniors en 2017 et troisième des Grands Prix de Géorgie et de Turquie en début d’année.

12h10. -60kg – PRÉCISION – Lesiuk sanctionné pour avoir enroulé la jambe de Khyar avec la sienne. Après visionnage des images du premier combat de Walide Khyar, il semblerait que ce soit pour dangerosité que l’Ukrainien Lesiuk s’est fait sanctionner par l’arbitrage vidéo, puni pour sa « cliquette ».

12h05. -66kg – Vieru ne desserre pas le verrou
L’enthousiaste Bosnien Petar Zadro, médaillé de bronze des derniers championnats d’Europe -23 ans, aura beau redoubler ses uchi-mata, rien à faire face au Moldave, magnifique vainqueur du Grand Chelem de Paris en février dernier. Sur l’un d’eux, Vieru avait beau décoller (photo ci-dessous), il reprend vite appui pour plaquer son adversaire sur les deux épaules, avec une facilité manifeste. Un waza-ari qu’il conserve jusqu’au bout.

11h35. -60kg – Un Luka Mkheidze bien concentré
Le Monégasque Yann Siccardi et ses trente-trois ans n’auront pas résisté au makikomi du Français, appliqué et sérieux pour contrôler la deuxième partie de combat sans prendre le moindre risque après ce waza-ari vite engrangé. Place au Britannique Ashley McKenzie, troisième l’an passé à Tel-Aviv, pour tenter de rallier les quarts.

11h30. -57kg – Priscilla Gneto au petit trot
Épargnée pour son entrée en lice avec une jeune Biélorusse de vingt-et-un ans classée au-delà de la centième place, la championne d’Europe 2017 s’est pourtant fait surprendre d’entrée sur un balayage dans le temps, avant de repartir de l’avant à coup de makikomi et de seoi à genoux. Sur l’une de ses tentatives en o-soto-gari/makikomi, elle égalisait de justesse, avant de filer au golden score où, après une grosse minute supllémentaire, le bras gauche bien calé dans le dos sous le bras de Minenkova, elle faisait parler sa hanche. Il faudra être autrement plus mobilisée pour la médaillée de bronze olympique de Londres face à la Kosovare Nora Gjakova, troisième mondiale et tenante du titre.

10h50. -52kg – Astride Gneto sans quiproquo
Plus puissante que la jeune Belge Amber Ryheul qui lui faisait face, la Blanc-Mesniloise passe aux pénalités après trnete-huit secondes de golden score.

10h45. -60kg – Le vent du boulet tout proche pour Khyar.
Face à l’Ukrainien Artem Lesiuk, 26e mondial et final du Grand Prix du Maroc en début d’année, le champion d’Europe 2016 débute sur la pointe des pieds, laissant l’attaque – mouvements d’épaule à genoux et sutemis – à son adversaire. Rien de bien précis toutefois, jusqu’à cet o-soto-gari après une grosse minute de combat que Khyar, 22e mondial, tente de parer avec son ura-nage. Dix secondes en lévitation et avertissement sans frais pour l’Ukrainien, qui tente derrière d’imposer sa hanche. Pour seule réponse, le Français se jette sur un juji-gatame suite à un nouveau seoi de son opposant, avant que son ura-nage ne débloque la situation, pour waza-ari, à la fin de la troisième minute.
Plutôt que de contrôler la fin du duel, Khyar retourne naïvement au corps-à-corps sur le o-uchi-gari de Lesiuk, mais la partie de lutte tourne cette fois à l’avantage de l’Ukrainien. Ippon et stupeur dans les rangs tricolores, jusqu’au recours vidéo qui sanctionne finalement Lesiuk pour un ramassement de jambe qui lui vaudra hansokumake. Une entrée en matière bien compliquée mais ça passe tout
de même pour l’Essonnien, qui retrouvera le Tchèque Pulkrabek, 29e mondial, au tour suivant.

10h30. Débuts timides à la Chizhovka Arena.
Dans la patinoire de la capitale biélorusse réaménagée pour l’occasion, ça sonne creux pour l’ouverture de ces deuxièmes Jeux européens. Le clan français lance plus d’un tiers de ses munitions dès ce samedi, avec sept réprésentants à fouler les trois surfaces de combat ce matin :

Féminines
-48kg : CLEMENT Mélanie (Sporting Marnaval)
-52kg : BUCHARD Amandine (RSC Champigny)
-52kg : GNETO Astride (Étoile Sportive Blanc-Mesnil Judo)
-57kg : GNETO Priscilla (Étoile Sportive Blanc-Mesnil Judo)
Masculins
-60kg : KHYAR Walide (FLAM 91)
-60kg : MKHEIDZE Luka (Sucy Judo)
-66kg : LE BLOUCH Kilian (FLAM 91)