Dimanche 28 Juillet 2024 – Arena Champ-de-Mars (Paris)
-52kg F et -66kg M

Crédit photo : Olivier Remy / L’Esprit du Judo

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 Les résultats des deux premiers jours

18h50. -52kg : le jour de Diyora Keldiyorova
Elle aura battu Uta Abe, Amandine Buchard et il y a quelques instants Distria Krasniqi. La performance du jour, incontestablement. Diyora Keldiyorova, 26 ans, a su être monstrueuse le jour J. En finale, elle administre son sode-tsuri-komi-goshi à Krasniqi, pourtant très solide depuis ce matin. Une action où on ne comprend pas, une nouvelle fois, ce qui empêchait de mettre ippon. Avec cet avantage, l’Ouzbèke pouvait jouer avec le règlement pour gagner du temps et annihiler toutes les tentatives d’attaque de la championne olympique 2021 des -48kg.
Premier titre olympique pour le judo ouzbek, première médaille féminine pour ce pays qui, depuis deux olympiades, est devenu l’une des nations qui montent le plus fort. Un pays dont il faudra surveiller le classement à la fin de ces JO car il possède encore de nombreux atouts dans sa manche.

18h30. -52kg : Buchard au bout d’elle-même
Combat étouffant, âpre, fermé à double tours, mais au dénouement magnifique ! Au golden score, Amandine Buchard va décrocher une seconde médaille olympique. Du bronze, après l’argent de Tokyo. Lors d’un dimanche pas vraiment faste, la -52kg tricolore a su dépasser son état du jour pour battre la Hongroise Reka Pupp sur un kata-guruma  déterminé.
Troisième médaille pour le clan français, deuxième médaille féminine pour l’Équipe de France.

18h00. -66kg : Abe, qui d’autre ?
Sans doute avait-il à cœur de gagner pour deux après l’élimination de sa sœur en éliminatoires ce matin. Phénomène du judo japonais, Hifumi Abe, ultra-favori, a su se hisser à la hauteur de sa place de plus en plus majeure dans le judo nippon. Déjà champion olympique et quadruple champion du monde, invaincu depuis 2019 et les championnats du monde de Tokyo, Hifumi Abe, l’ancien étudiant de Nittai-Dai, a une nouvelle fois écrasé la compétition de sa supériorité. Le Brésilien Willian Lima, en finale, se montra aussi impuissant que les autres vaincus du jour — exception faite de Denis Vieru en demi-finale.
Un premier waza-ari sur un sukashi, un second sur un tai-otoshi en forme sode-tsuri-komi-goshi et voilà le playboy de l’équipe Park 24 qui peut enfin se lâcher. Avec ce deuxième sacre aux JO, Abe rejoint dans cette catégorie Masato Uchishiba, doré en 2004 et 2008. Il rejoint également Hitoshi Saito et Shohei Ono dans le cercle très fermé des doubles champions olympiques, à un titre de la légende de Tenri, Tadahiro Nomura. Second titre pour le Japon après Natsumi Tsunoda hier en -48kg et déjà trois médailles pour le Pays du Soleil Levant.

17h50. -66kg : Khyar au pied du podium, première médaille pour la Moldavie
On le sentait très fort aujourd’hui. Sans coach, Denis Vieru a su résister à l’envie de Walide Khyar et au public tricolore chaud bouillant. Avec son style tout en fausse nonchalance, le Moldave, n°1 mondial et qui était passé à côté de ses JO à Tokyo, a utilisé son o-uchi-gari à gauche pour marquer un waza-ari décisif à trente secondes de la fin. Un Vieru tout en self control. Walide Khyar termine cinquième de ces JO de Paris. Avec des regrets c’est évident, mais après une journée où le médaillé mondial 2023 n’aura jamais joué petit bras.

17h30. Le bloc finale féminin
Finale
Diyora KELDIYOROVA (UZB)/Distria KRASNIQI (KOS)

Combats pour le bronze
Amandine BUCHARD (FRA)/Reka PUPP (HUN)
Odette GIUFFRIDA (ITA)/Larissa PIMENTA (BRA)

17h20. -52kg : Buchard battue
Ce matin, elle donnait l’impression de ne pas être totalement libérée. Un peu crispée. Il faut dire que l’enjeu, le contexte s’y prête. Serait-elle plus libre cet après-midi ? Ce n’est pas l’impression qu’a donné Amandine Buchard dans sa demi-finale contre l’Ouzbèke Diyora Keldiyorova, très au point physiquement et tactiquement aujourd’hui. C’est elle, d’ailleurs, qui menait les débats avec ses tentatives de sode-tsuri-komi-goshi et d’ippon-seoi-nage, lancés à une vitesse supersonique. Surtout, elle contrôlait parfaitement la manche droite de la vice championne olympique français qui ne pouvait lancer ses attaques et en particulier son kata-guruma.
À l’initiative presque tout le temps, Keldiyorova, n°1 mondiale et vice championne du monde, lançait au bout de presque trois minutes une attaque en déplacement à droite qui mettait Buchard sur la tranche alors que celle-ci semblait lancer une attaque au même moment. Le waza-ari était maintenu et l’Ouzbek gérait son avance avec lucidité. Déception immense à l’Arena Champ-de-Mars.
Amandine Buchard ne sera pas championne olympique mais peut aller chercher sa seconde médaille. Il faudra battre la Hongroise Reka Pupp, intraitable avec son juji-gatame contre l’Israélienne Gefen Primo. Une judoka que Buchard connait par cœur et qu’elle a battue sept fois sur sept.

17h00. -52kg : Krasniqi pour un doublé !
Impassible, Distria Krasniqi a su ne pas tomber dans le piège de l’énervement face à l’Italienne Odette Giuffrida, spécialiste pour dérégler les machines les mieux huilées avec ses nombreuses fausses attaques entrecoupées d’attaques très dangereuses. C’est aux pénalités que la Kosovare se qualifie pour sa seconde finale olympique de rang. Cette fois-ci en -52kg. Un combat où le troisième shido donné à Giuffrida suscite une bronca du public français, connaisseur, et agacé d’un arbitrage qui ne laisse pas le judo décider.

16h40. -66kg : Abe/Lima pour l’or olympique
Cela restera à n’en pas douter l’un des combats de ces JO. La demi-finale Vieru/Abe fut un spectacle sensationnel, dur, tendu, enthousiasmant et presque indécis. Si Abe débutait très fort comme à son habitude, Vieru pliait, mais ne rompait pas. Peu à peu, il relevait la tête jusqu’à placer un tani-otoshi qui faillit mettre Abe sur la tranche ! Mais le frère aîné de la famille a des ressources mentales. Et au début du golden score, il plaçait un o-soto-otoshi tout en circularité avec les deux bouts de manche. La vitesse d’exécution fut phénoménale. Un waza-ari qui envoie Abe à nouveau en finale olympique.
Un combat, une finale avant l’heure même, tant le contraste avec la première demi-finale fut saisissant entre les attaques à plat ventre (hara-nage pourrait-on presque dire) ou en plongeon (tobi komi nage) du Brésilien Willian Lima et les non-attaques du Kazakhstanais Gusman Kyrgyrbayev qui attendait la faute de son adversaire. Un combat où il n’aura jamais lancé une seule attaque très forte. Finalement, c’est paradoxalement un coup de judo qui clôt ce combat avec un tai-otoshi en cercle de Lima. Champion du monde juniors 2019, le judoka carioca, six fois médaillé en Grand Chelem.

16h10. -66kg : Khyar ira chercher le bronze !
Voilà un combat qui ne restera pas les mémoires pour le spectacle proposé pour le résultat : sur la première vraie attaque du combat, au début du golden score, Walide Khyar place un ippon-seoi-nage à droite sur lequel le Mongol Baskhuu Yondonperenlei se fait aspirer pour finalement tomber sur le côté. Waza-ari et direction le combat pour une médaille olympique pour le -66kg tricolore. Ce sera soit Denis Vieru soit Hifumi Abe.

13h30. Ce qui vous attend à l’Arena Champ-de-Mars à partir de 16 heures
Féminines
Repêchages
Mascha BALLHAUS (GER)/Larissa PIMENTA (BRA)
Gefen PRIMO (ISR)/Reka PUPP (HUN)

Demi-finales
Diyora KELDIYOROVA (UZB)/Amandine BUCHARD (FRA)
Distria KRASNIQI (KOS)/Odette GIUFFRIDA

Masculins
Repêchages
Strahinja BUNCIC (SRB)/Nurali EMMOMALI (TJK)
Walide KHYAR (FRA)
/Baskhuu YONDONPERENLEI (MGL)

Demi-finales
Denis VIERU (MDA)/Hifumi ABE (JPN)
Gusman KYRGYZBAYEV (KAZ)/Willian LIMA (BRA)

13h20. -66kg : les demi-finales
Si la première demi-finale est tout ce qu’il y a de plus logique entre Denis Vieru et Hifumi Abe, la seconde relève de la grosse surprise  entre le Brésilien Willian Lima et le Kazakhstanais Gusman Kyrgyzbayev !
Denis VIERU (MDA)/Hifumi ABE (JPN)
Gusman KYRGYZBAYEV (KAZ)/Willian LIMA (BRA)

13h15. -66kg : Khyar y était presque…
Quelle déception ! Alors qu’il faisait le combat quasi parfait, Walide Khyar a vu ses chances de devenir champion olympique s’évaporer à sept secondes de la fin du temps réglementaire.
Sur l’offensive avec ses tentatives d’ippon-seoi-nage et de yoko-tomoe-nage, le Français se montrait sans contestation possible le plus actif contre le Kazakhstanais Gusman Kyrgyzbayev qui ne produit rien ou presque. Deux shidos contre ce dernier. Tout allait bien en somme, jusqu’à une attaque en sutemi mal préparée sur laquelle le Kazakhstanais s’empressait de contrer pour ippon !
Un scénario identique à celui d’hier pour Luka Mkheidze : l’activité et les attaques pour les Tricolores, l’attentisme et la recherche du contre pour les Kazakhstanais ! Khyar pouvait se prendre la tête à deux mains. Il sera tout de même repêché où il affrontera la pieuvre mongole Bashkuu Yondonperenlei, battu par l’usant brésilien Willian Lima.

13h00. Les demi-finales féminines
Diyora KELDIYOROVA (UZB)/Amandine BUCHARD (FRA)
Distria KRASNIQI (KOS)/Odette GIUFFRIDA

13h00. -66kg : Vieru/Abe pour une place en finale
Hifumi Abe se montre toujours aussi solide, battant le Tadjik Nurali Emomali : un sode encore très aérien dans la première minute, deux pauses médicales pour saignement de nez et un o-uchi-gari bien enclenché où Emomali posait la main pour tenter de se réchapper. Résultat ? Second waza-ari et luxation du coude — au minimum — pour le Tadjik. Journée finie pour le cinquième des Mondiaux 2024.

12h50. -66kg : Vieru, c’est sublime !
Son o-uchi-gaeshi sur le Serbe Strahinja Buncic, aérien et parfait, a visiblement plu au public ! Il faut dire qu’il était magnifique.

12h45. Oui Bubuche oui !

Elle nous aura fait stresser. Mais Amandine Buchard a plus d’un tour dans son sac. Toujours pas complètement libérée lors de cette journée, la Française attaque mais sans jamais totalement se livrer contre la Brésilienne Larissa Pimenta. Deux shidos contre la Tricolore, un contre la Carioca.
Début du golden score et sur un passage au sol, Buchard lance le retournement à la mode (initié par Arman Adamian il y a plusieurs années) avec la main qui enroule la ceinture pour retourner ensuite retourner son adversaire et la clouer au sol.
Voilà Amandine Buchard à nouveau en demi-finale aux JO. Ce sera contre l’Ouzbek Keldiyorova, qui a battu aux pénalités l’Allemande Ballhaus, lors d’un affrontement gâché par le zèle arbitral.
Dans le bas du tableau, Distria Krasniqi fait peur : son uchi-mata sur Gefen Primo montre que la championne olympique de Tokyo en -48kg semble parfaitement prête pour aller chercher une seconde médaille d’or.

12h25. Les quarts de finale féminins
Diyora KELDIYOROVA (UZB)/Mascha BALLHAUS (GER)
Amandine BUCHARD (FRA)
/Larissa PIMENTA (BRA)
Distra KRASNIQI (KOS)/Gefen PRIMO (ISR)
Odette GIUFFRIDA (ITA)/Reka PUPP (HUN)

12h15. -66kg : Khyar chaud comme la flamme olympique !

Le Géorgien Vazha Margvelashvili ne sera jamais vraiment entré dans son combat. La faute à Walide Khyar, surmotivé – comme d’habitude à domicile – mais aussi très varié techniquement : yoko-tomoe-nage, ko-uchi-gari, ippon-seoi-nage ! Une palette qui rendait impuissant le vice champion olympique de Tokyo et mené à trente cinq secondes de la fin du temps réglementaire sur un ko-uchi-gari parfait avant un ura-nage dans la dernière seconde.
Victorieux, Khyar haranguait alors le public, totalement enflammé. C’est le feu à l’Arena Champ-de-Mars.

12h00. Le podcast de la première journée c’est à écouter ici !

11h50. -66kg : Abe monstrueux
Va-t-il vouloir venger sa sœur ? En tout cas, Hifumi Abe a donné l’impression qu’il ne voulait pas trainer sur le tapis et ne pas laisser espérer son adversaire. En l’occurrence,  le Hongrois Bence Pongracz, troisième aux championnats d’Europe en avril dernier. Un premier morote-seoi-nage suivi d’un sode-tsuri-komi-goshi à la Abe, lancé debout, et voilà l’aîné en quart de finale.
Dans le quart de tableau A, Denis Vieru, le Moldave n°1 mondial, bat le Finlandais Saha sur un o-uchi-gari à droite plein de feeling, comme c’est si souvent le faire ce soyeux judoka.

11h35. -52kg : Buchard sécurise son combat
Face à la Chypriote Asvesta, Amandine Buchard se sera montrée patiente et concentrée. Gauchère, Asvesta, qui a remporté le premier combat pour son pays en judo aux JO, jouait crânement sa chance, cherchant à borduriser la vice championne olympique dès le début du combat. Pas de pénalités dans ce combat ouvert jusqu’au kata-guruma de Buchard en sortie d’attaque de la Chypriote d’origine russe. Ippon.

Abe s’effondre, le public scande son nom !

Quel choc ! Clouée sur le dos par Keldiyorova alors qu’elle menait waza-ari, Uta Abe, qui venait chercher un second titre olympique, a mis de longues minutes à évacuer la salle, suivie par une horde de photographe pour ce qui sera peut-être l’image la plus terrible des Jeux. En sanglots, assises au bord du tapis, ses jambes se dérobant sous elle alors que son coach, Yukihide Hirano, essayait à plusieurs reprises de la relever… Un tremblement de terre pour elle et pour le judo japonais. Et le public de se lever et de scander « Uta, Uta » avec de grands applaudissements. Un geste très classe de la part des spectateurs de l’Arena Champ-de-Mars qui donne une superbe image du judo lors de ces JO.

11h15. -52kg : Keldiyorova c’est énoooooooooorme !
Quel exploit ! Ce qu’a réalisé Diyora Keldiyorova, l’Ouzbek n°1 mondiale est tout simplement énorme puisqu’elle vient de battre l’invincible Uta Abe ! Maîtresse de ce combat avec un waza-ari marqué sur uchi-mata en bout de manches, très habile à éviter les sodetsuri-komi-goshi de son adversaire, la Japonaise ne peut pourtant absolument rien sur le tani-otoshi de Keldiyorova. Un geste parfaitement exécuté qui placardait la Nippone, invaincue depuis décembre 2019, sur le dos !
Uta Abe était effondrée, pleurant toutes les larmes de son corps. Keldiyorova, elle, ne bronchait pas.
Son entraîneur, Marko Spittka, exultait pour elle. D’ores et déjà un des grands moments de ces JO !
Dans la même catégorie, Mascha Ballaus a l’air d’être dans une excellente dynamique ce dimanche : après un uchi-mata, elle étrangle proprement l’Émiratie Khorloodoi Bishrelt. Attention à l’Allemande qui avait mis au martyr Buchard aux championnats du monde en quart de finale.

10h50. -52kg : ça passe au sol pour Primo et Ndiaye
Finalement choisie au détriment de Fabienne Kocher par le staff suisse, la jeune Binta Ndiaye, 19 ans (elle est encore juniors), septième des championnats du monde en mai, immobilise l’Argentine Sofia Fiora après un tai-otoshi à droite.
Dans le combat précédent, Gefen Primo trouve la solution à la toute fin du temps réglementaire sur la Coréenne Yering Jung en kami-shiho-gatame.
La Suissesse et l’Israélienne se retrouveront en huitième de finale.

10h45. -66kg : Khyar a sa main
Face au combattant réfugié Mohammad Rashnonezhad, 164e mondial et vice champion d’Asie en 2017, iranien qui a commencé le judo à 13 ans et vit aux Pays-Bas depuis 2017, Walide Khyar n’aura pas pris beaucoup de risques, se contentant de faire monter tranquillement les pénalités face à un adversaire qui ne cherchait pas à attaquer mais juste à poser ses mains. Prochain tour d’une toute autre envergure puisque ce sera le Géorgien Vazha Margvelashvili, vice champion olympique 2021, n°2 mondial, champion d’Europe en titre et médaillé de bronze aux Mondes 2024.

10h30. Retrouvez l’Esprit du Judo sur Whatsapp ! 


10h20. -66kg : Buncic sort Najafov

Deuxième jour de compétition et deux de chute pour l’Azerbaidjan. après Balabay Aghayev hier, c’est Yashar Najafov qui est sorti en éliminatoires. Une défaite face au roublard serbe Strahinja Buncic sur un contre comme on voit systématiquement depuis le début de l’olympiade : une attaque lancée de trop loin de l’Azerbaidjanais, le Serbe surpasse pour lancer un uki-waza compté waza-ari à quinze secondes de la fin. Attention toutefois : à partir de demain, l’Azerbaïdjan de Richard Trautmann disposera de ses meilleurs atouts avec bien sûr son champion d’Europe et du monde, Hidayat Heydarov.

10h20. -52kg : Buchard affrontera Asvesta
Née en Russie, Sofia Asvesta, chypriote de nationalité, se défait de la Marocaine Soumiya Iraoui grâce à son ippon-seoi-nage à gauche. C’est elle qu’Amandine Buchard, tête de série, rencontrera pour son entrée en lice. Elles ne se sont jamais rencontrées !

10h15. Victoire pour Saaha et Ballhaus
C’est en ne-waza que Luukas Saha a finalement dompté le fougueux Turc Muhammed Demirel, vice champion d’Europe fin avril à Zagreb. Une sortie de jambe classique avec fixation des épaules pour ensuite tourner du côté de sa jambe libre et voilà le Finlandais, protégé de Rok Draksic qui immobilisait en hon-gesa-gatame le fils de Bektas Demirel.
Sur le tapis n°2, un o-uchi-gari circulaire permettait à Mascha Ballhaus d’éviter le piège de la puissance mexicaine Paulina Martinez.

10h10. -52kg : Premier combat de Mascha Ballhaus
Elle aussi médaillée mondiale aux Émirats Arabes Unis, l’Allemande est une sérieuse outsider ce dimanche. Retrouvez ci-dessous son portrait. 

10h05. -52kg : Abe n’a pas traîné !
Grande favorite, la Japonaise Uta Abe n’a pas traîné avec une victoire en moins d’une minute contre la Canadienne Kelly Deguchi (la petite soeur de Christa) sur un o-soto-gari imparable.

10h00. Entrée en lice du Finlandais Luukas Saha !
Le portrait publié dans notre magazine du médaillé mondial d’Abou Dhabi en -66kg. 

10h00. Début de cette deuxième journée !
Retrouvez la chronique quotidienne de Pascaline Magnes sur la première journée en cliquant sur ici 

Les huit têtes de série


Les tableaux du jour

Les deux Français du jour

Amandine BUCHARD (-52kg)
Vaincre le signe indien

Elle avait fini en argent à Tokyo, battue par l’extraterrestre Uta Abe au sol. Un final qu’Amandine Buchard souhaite inverser à Paris fin juillet. Et peu importe qui elle aura en face d’elle. Triple médaillée mondiale en trois ans, championne d’Europe début novembre à Montpellier, quatre victoires en Grand Chelem, « Bubuche » s’est classée sur toutes les compétitions auxquelles elle a participé depuis cette finale irrespirable au Budokan. Plus variée, plus expérimentée, elle est peut-être la seule à faire vraiment douter Uta Abe, comme on avait pu le voir aux mondiaux 2022. Rappelons d’ailleurs que la dernière défaite de la Nippone avait été précisément contre la Tricolore, même si cela remonte à 2019. Uta Abe qui ne sera pas tête de série – une sacrée inconnue dans l’équation ! – pour une catégorie qui s’est densifiée avec l’arrivée de Distria Krasniqi, venue chercher un nouveau titre olympique dans la catégorie supérieure. Mais Buchard possède de formidables ressources et sait parfaitement appréhender les grands événements.

#EN BREF
29 ans – 1m60 – PSG Judo – 2e participation aux JO (deuxième à Tokyo 2021) – 4e du classement olympique – Références : 1 médaille d’argent (2021) aux Jeux olympiques, 5 médailles de bronze (2014, 2018, 2022, 2023, 2024) aux championnats du monde, 2 titres (2021 et 2023), 2 médailles d’argent (2014, 2022) et 1 médaille de bronze (2019) aux championnats d’Europe, 2 victoires (2021, 2023) et 3 médailles d’argent (2017, 2018, 2019) au Masters, 15 podiums (dont 7 victoires) en Grand Chelem depuis 2014 – Droitière – Tokui-waza : kata-guruma – Coachée par Christophe Massina

Walide KHYAR (-66kg)
Un seul rêve

Il en a fait sa phrase fétiche : «just one dream ». Ce rêve ? Le titre olympique, bien sûr! Titulaire à Rio chez les -60kg, Walide Khyar prend la décision de monter de catégorie en début d’olympiade. Choix judicieux : d’emblée, le voilà médaillé de bronze à Paris fin 2021 et médaillé de bronze au Masters 2022. L’année dernière, le champion d’Europe 2016 enfonce définitivement le clou en s’adjugeant les médailles de bronze mondiale puis européenne, qui lui donnent le droit de participer à ses seconds Jeux. Depuis, il y a eu un podium au Grand Chelem d’Antalya fin mars, mais trois éliminations consécutives en tableau à Douchanbé, Astana puis Abou Dhabi. Qu’importe, Walide Khyar possède un mental en acier trempé, une motivation qui transpire de chaque pore de sa peau et, lorsqu’il est à 100 %, un judo capable de faire douter n’importer qui. À vingt-huit ans, à domicile, Walide Khyar a les cartes en main et se donne les moyens au quotidien pour briller le jour J, comme il a déjà su se sublimer par le passé, et faire advenir un rêve. Son rêve.

#EN BREF
28 ans – 1m65 – PSG Judo – 2e participation aux JO (non classé à Rio 2016) – 16e du classement olympique – Références : 1 médaille de bronze (2023) aux championnats du monde, 1 titre (2016) et 1 médaille de bronze (2023) aux championnats d’Europe, 1 médaille de bronze (2022) au Masters, 6 podiums en Grand Chelem depuis 2016 – Droitier – Tokui-waza : ura-nage – Coaché par Daniel Fernandes

Les athlètes engagés