« Va chercher ta médaille cet après-midi mon gars ! » C’est sur ces mots du DTN adjoint Patrick Lacombe que s’est terminée la solide matinée de Nathan Petit (-81kg) au Nippon Budokan ce samedi matin. Le Varois de vingt-trois ans venait alors tout juste de piéger au sol, suite à un bon travail en sankaku-jime conclu en immobilisation, le Britannique Daniel Powell (B1, le plus fort handicap visuel) lors de sa finale de repêchages.
Auparavant, le doublé médaillé mondial avait d’abord fait parler la poudre sur son o-uchi-gari, imposé dès la deuxième séquence au Kazakhstanais Galymzhan Smagululy, qui avait terminé en bronze lors du dernier Grand Prix de préparation en juin dernier en Angleterre. Un succès initial qui lui avait offert le droit d’affronter en quarts le numéro 1 mondial sud-coréen Lee Jung Min (B2), finaliste à Rio en 2016 et champion du monde en 2018. Mené suite au ko-soto-gake bien suivi de son adversaire, le gaucher tricolore manquait d’impact pour revenir à la marque et, dos au mur avec deux shido encaissés, concédait finalement un second waza-ari sur tai-otoshi à l’entame de la dernière minute.
Pour conclure ses premiers Jeux sur le podium, il lui faudra désormais vaincre le Mexicain Eduardo Adrian « Judoman » Avila Sanchez, véritable figure du para-judo de trente-cinq ans qui n’est autre que le tenant du titre de la catégorie, lui qui avait auparavant décroché l’or de Pékin et le bronze de Londres en -73kg.