Comme à Tokyo il y a trois ans, Nathan Petit, désormais en -73kg, disputera bien un combat pour un podium olympique. Ce ne sera pas pour l’une des deux premières places, la faute à l’Ouzbek Uchkun Kuranbaev, tenant du titre des -66kg lui aussi contraint à « l’exil » suite à la disparation de sa catégorie, qui surpassait son uchi-mata pour un premier waza-ari avant de le pousser sur le dos après un ko-uchi-gari tout juste esquivé par le Français. L’espoir n’était toutefois pas mort pour le combattant du Dojo Romanais, flanqué du médaillé olympique d’Atlanta Christophe Gagliano à chaque apparition. En repêchages contre l’Allemand Nikolai Kornhass, le gaucher saisissait la première véritable opportunité qui se présentait, prompt à coincer au sol son adversaire qui avait raté son ko-uchi-gari en reprise. Face au Roumain Daniel Vargoczki, il sortait le grand jeu avec un hiza-guruma magistral enchaîné au sol. Ne lui reste plus qu’à conclure contre le Lituanien Osvaldas Bareikis en place de trois, combat que ce dernier avait remporté au Japon contrairement au tricolore

En attendant sa petite finale, vous pouvez (ré)écouter notre podcast qui lui a été consacré.

Chez les non-voyants, Armindo Rodrigues devra quant à lui se contenter d’une septième place pour sa première participation. Impeccable en début de journée pour mater d’un tani-otoshi tranchant le vétéran japonais Yuji Kato, finaliste à Athènes il y a vingt ans (!), il se retrouvait sans solution en quarts contre le Kazakhstanais Yergal Shamey, champion du monde 2023, qui le décollait sur o-goshi avant de conclure en ne-waza. Reversé en repêchages, il cédait rapidement face au Portugais Djibrilo Iafa, pris par le morote-seoi-nage du double médaillé européen. L’avenir demeure devant lui.