17h
FLAM91 privé de bronze
Le TSV Abensberg, premier club allemand, marque de son empreinte depuis des générations cette coupe d’Europe des clubs et revient cette fois encore avec la médaille. C’est le « modeste » Manuel Scheibel, 27 ans, 131e mondial, vainqueur de l’open continental de Tallin en 2019, qui ouvrait la voie avec un fantastique eri-tai-otoshi sur le poignet, surprenant Reda Seddoukki au golden score, pourtant impeccable jusque là. Le FLAM91 vacillait déjà. Kilian Le Blouch était dos au mur contre Lukas Vennekold, un vrai -73kg 58e mondial. Et c’est l’Allemand qui trouvait la faille sur un ashi-guruma très réussi pour un waza-ari précieux. 2-0 ! Brahim Keita se faisait « ambianceur » et réussissait à la fois à relancer cette petite finale et l’atmosphère des gradins de l’Institut du Judo avec un o-uchi-gari au corps-à-corps sur Timo Cavelius, vingt-cinq ans, 114e mondial et troisième des championnats d’Europe -23 ans en 2018. Avec ses dix-neuf ans et son tempérament, Francis Damier avait les moyens de raviver la flamme lui aussi, mais Markus Nyman, le Suédois récent médaillé de bronze des championnats du monde et 5e mondial, avait toute l’expérience nécessaire pour l’étouffer. Appliqué à lui appuyer sur la tête pour l’épuiser et à la lui faire tourner par ses incessants sumi-gaeshi, il obligeait le jeune homme à se précipiter un peu sur une tentative d’arraché et l’enroulait en harai-goshi. Prudemment, Alexandre Iddir, légèrement boitant, évitait l’impact du dangereux et athlétique poids lourd néerlandais Roy Meyer – ce qui lui valait des remontrances sans frais de l’UEJ – et l’affaire s’arrêtait là. Cinquième place pour FLAM91 qui prend date pour l’avenir.

16h57
Finale : Champigny, la douche froide
Il y avait sans doute moyen… mais il aurait fallu sortir une partition parfaite contre cette équipe efficace et soudée, rendue plus inquiétante encore par un apport en forces de frappe très redoutables, à commencer par la championne olympique des -48kg, la formidable Kosovare Distria Krasniqi, expéditive d’entrée sur la médaillée mondiale Primo Gefen, renfort de Champigny, avec un énorme uchi-mata. Il fallait, comme on dit, arrêter l’hémorragie, mais Pleuni Cornelisse était emportée sur un impressionnant sode en bouts de manche de la jeune Hasret Bozkurt. Et l’estocade était poussée jusqu’à la garde par l’étonnante Laura Fazliu, médaillée mondiale juniors il y a deux ans pour le Kosovo, qui déstabilisait Agathe Devitry sur son uchi-mata avant de le lui placer pour ippon après une minute de golden score. À 3-0, Champigny ne résistait plus et lâchait les deux points suivants : ko-uchi-gari de Minel Akdeniz sur Clémence Eme et harai-makikomi de Kayra Sayit sur Anne Fatoumata M’Bairo. Un score un peu glaçant pour une finale, mais une belle médaille d’argent tout de même pour s’en consoler.

16h23
Pas de médaille pour SGS

Il fallait d’abord tenter cette fois d’éviter le 2-0 des premiers tours, et c’était ce que réussissait très bien à faire Sainte-Geneviève, grâce au joli coup d’Héléna Beyssac-Poulin contre Nadezda Petrovic. Elle lui marquait un waza-ari sur le gong, avec un seoi-nage poursuivi avec pertinence, alors que la Serbe du UJISK Slavija commençait déjà à engager les jambes pour enchaîner au sol. Aurore Cabanne se battait avec acharnement pour imposer son excellent ne-waza mais finissait par s’incliner sur un seoi-nage essoufflé de Maria Perisic. À un partout cependant, la bataille était mieux engagée que sur les tours précédents… mais elle tournait court brusquement, par l’échec de Cloé Yvin au tour suivant sur un sumi-gaeshi habile au golden score de Tea Tintor, confirmé malheureusement par la victoire en quelques secondes d’Anka Pogacnik sur Gwenaëlle Viard sur un fort harai-goshi enchaîné au sol. Léa Fontaine avait beau passer derrière avec la voiture balais pour emporter la Serbe Milica Zabic, le peloton était passé, et la médaille de bronze était décernée à cette jeune et prometteuse équipe du UJISK Slavija.
Les Espagnoles de Valence, renforcées par la présence de la Brésilienne Silva et de la Néerlandaise Stevenson, les rejoignaient avec une victoire 3-2 devant les Russes du Yawara Neva.

14h42
Champigny pour l’or, FLAM91 et Sainte-Geneviève pour le bronze
Champigny sera opposée aux solides Turques de Galatasaray pour tenter d’obtenir l’or dans cette « Champions League » des équipes féminines et on se dit que c’est une mission à sa portée.
Pour le bronze, Sainte-Geneviève aura de son côté la rude tâche d’écarter l’excellente équipe serbe de Novi Sad (UJISK Slavija) pour emporter la médaille. Quant au FLAM91 chez les garçons, ce sera difficile aussi contre la prestigieuse équipe du TSV Abensberg. Rendez-vous à 16h pour le début des phases finales.

13h55
Champigny en finale
C’était d’entrée de jeu une jolie confrontation de jeunes talents entre les Serbes de l’UJISK Slavika, club de Novi Sad, et le RSC Champigny, renforcé par ses jokers. C’est en effet la jeune Israélienne Primo Gefen, vingt-et-un ans, toute récente médaillée mondiale, qui apportait le premier point à Champigny en restant bien en place dans une tentative de yoko-guruma de la presque aussi jeune (22 ans) Nadezda Petrovic, troisième des derniers championnats d’Europe -23 ans. Au combat suivant, Marisa Perisic, vingt-et-un ans et cinquième des derniers championnats du monde, ramenait les Serbes à égalité en plaçant un petit seoi sur la pointe de l’épaule à la Néerlandaise Pleuni Cornelisse, vingt-deux ans. Mais Champigny comptait ensuite sur sa force de frappe nationale pour prendre définitivement ses distances avec un énorme o-soto-gari/harai-goshi en reprise de garde sur Tea Tintor (145e mondiale) d’Agathe Devitry, et la championne de France Clémence Eme s’offrait la « top 20 » Anka Pogagnik, en or au Grand Prix de Zagreb en septembre, sur un beau o-uchi-gari au début du golden score.


12h25
Sainte-Geneviève et FLAM91 repêchées
Menée rapidement par 2-0, Sainte-Geneviève se sauvait une première fois par la victoire au courage de Cloé Yvin sur Priscilla Gneto avec ko-uchi-gaeshi, et revenait à égalité sur un joli travail au sol de Gwenaëlle Viard sur Alison Linon, conclu par sankaku-osae-komi. Force restait enfin à la loi de Léa Fontaine, victorieuse par un fort o-soto-gari de Raz Hershko.
Un 3-0 sec par Reda Seddouki sur le champion d’Europe 2020 Orkhan Safarov, Kilian Le Blouch sur Giorgios Azoidis aux pénalités et Ibrahim Keita sur Athanisios Milonelis, offrait la victoire à FLAM91, qui enfonçait le clou jusqu’à 5-0, avec notamment pour finir un joli ko-soto-gake d’Alexandre Iddir sur le dangereux poids lourds azerbaïdjanais Ushangi Kokauri.

12h25
Sayit crucifie l’USO
L’US Orléans ne sera pas non plus en demi-finale. Face aux Turques de Galatasaray, tout commençait par un grand combat entre la récente championne de France Astride Gneto face à la championne olympique Distria Krasniqi, laquelle finissait par trouver l’ouverture au golden score pour un splendide o-uchi-gari. C’était à-toi-à-moi ensuite, avec une victoire au sol de la grande soeur Priscilla Gneto sur la jeune Hasret Bozkurt, vingt ans, puis une défaite de Sophie Cloup, vingt ans elle aussi, contre Laura Fazliu, vingt-et-un ans, mais déjà 28e mondiale et la victoire d’Alison Linon face Minel Akdeniz, médaille de bronze des championnats d’Europe -23 ans. Et c’était finalement au dernier combat que les deux équipes se départageaient. Deux filles fortes face à face : Kayra Sayit pour les Turques et l’Israélienne Raz Hershko, récente médaillée d’or de Paris, pour Orléans. Et c’est la 6e mondiale, Hershko, qui cédait, sous ses couleurs françaises, à la puissante Turque Sayit, ancienne licenciée de Sainte-Geneviève quand elle s’appelait encore Ketty Mathé, sur un puissant et brutal harai-makikomi. Tandis qu’elle tardait à se lever, genou douloureux, Orléans se préparait déjà à faire face à Sainte-Geneviève en repêchages.

12h15
Belgrade étouffe FLAM
C’est un sacré groupe que rencontrait l’unique équipe masculine française au premier tour, le champion de France FLAM91. On trouvait en effet dans les rangs du RS Belgrade, un bon paquet de cadors mondiaux, champions du monde et même olympiques.
Premier à s’y coller, Reda Seddouki mettait bien son équipe en important un premier point par ippon contre Strahinja Buncic, vingt-cinq ans et 50e mondial. Mais le grand Rustam Orujov, combattant azerbaïdjanais multi-médaillé mondial et olympique, poussait le capitaine Kilian Le Blouch à la disqualification. Ibrahim Keita remettait FLAM devant avec un beau o-tsuri-goshi à douze secondes de la fin sur l’ancien numéro un géorgien désormais serbe, finaliste à Paris il y a quelques années Zebeda Rekvilashvili, mais le jeune espoir Francis Damier ne pouvait empêcher l’ancien champion du monde Nemanja Majdov de le piquer au sol. Les deux équipes étaient à égalité avant le dernier combat et FLAM sortait de sa manche l’un de ses atouts maîtres, le solide Alexandre Iddir… mais c’était face au récent champion olympique des poids lourds, le Tchèque Lukas Krpalek, lequel ne se montrait pas très à l’aise debout face à cet excellent adversaire, mais finissait par le renverser avec énergie dans une phase au sol et à le coller. Il n’y aura pas de victoire française chez les masculins pour cette Champions League parisienne.

11h46
Sainte-Geneviève s’arrête au  premier tour
Deux combats déséquilibrés d’entrée pour Sainte-Gen’, qui présentait d’abord, face à la médaillé mondiale de trente ans Julia Figueroa, Héléna Beyssac – Poulin, 150e mondiale. La jeune Française de vingt-quatre ans ne se démontait pas et poussait son aîné au golden score, mais s’inclinait par ippon. Aurore Cabanne ensuite, ne tenait que quelques secondes face au joker impressionnant des Espagnoles, la Brésilienne Rafaela Silva, championne olympique et championne du monde. Mais la médaillée nationale de ces trois dernières Cloé Yvin venait ensuite et c’était un dur bras de fer face à l’internationale Cristina Cabana Perez pour tenter de relancer les espoirs franciliens. Malheureusement, au bout d’un très long golden score, c’est la Française qui prenait l’ultime pénalité. Trois à zéro, c’était fini. Maria Bernabeu enfonçait le clou face à Kaila Issoufi avec juji-gatame pour Valence et seule Léa Fontaine s’imposait à la longiligne Néerlandaise Karen Stevenson. Direction les repêchages pour une éventuelle médaille de bronze.

11h17
Sainte-Gen’ entre en piste
Trois équipes françaises chez les féminines. Au tirage au sort, le RSC Champigny se retrouve exempté de premier tour et donc directement en demi-finale, et ce sera contre les Serbes de l’UJISK Slavija. Première à s’y coller, l’équipe de Sainte-Geneviève face aux Espagnoles du VCJ Valence.