Deuxième journée des championnats du monde cadets et une nouvelle médaille pour l’équipe de France. Ce jeudi, c’est Kelvin Ray qui va remporter l’argent en -60kg. Troisième des championnats d’Europe, l’élève de Patrice Palhec au sein de l’AJ Loire, fait un parcours remarquable, ne s’inclinant en finale que contre le Géorgien Davit Kareli sur un arraché de face qui se termine en ko-uchi-gari. Dans la même catégorie, Dayyan Boulemtafes (SO Givors), battu par son copain Ray en quart de finale, termine à la cinquième place.
La cinquième place également pour Alexis Renard (76 Judo), très élégant judoka, en -66kg. Arrivé jusqu’en demi-finale, le Normand s’incline en demi-finale face au Géorgien Saba Samadashvili puis face au Grec Dimitrios Giannopoulos pour le bronze. Un judoka grec, bourreau des Tricolores du jour puisqu’il avait battu en tableau l’autre Tricolore, Kylian Noël (Stade Clermontois Judo), vice champion d’Europe.
Chez les féminines, Alyssia Poulange (SO2J) finit à la septième place après une défaite contre la Japonaise Kano Miyaki – future médaillée d’or – en quart de finale puis face à l’Azerbaidjanaise Aydan Valiyeva, vice championne d’Europe. Mel Le Cam (Dojo des Îles d’Or), toujours en -48kg, perd en huitième contre la Hongroise Luca Veg.
Ce soir, la France est donc à trois médailles – masculines – avec les deux titres hier de Yahn Motoly Bongambé et Zacharie Dijol et l’argent de Ray. Un nombre de médailles qui égale d’ores et déjà celui de 2019 pour les masculins (or pour Kenny Livèze, argent pour Romain Valadier-Picard, bronze pour Alexandre Tama). Avec également deux cinquièmes places, le bilan masculin est pour l’instant tout à fait remarquable.
Aujourd’hui, la Géorgie imite la France puisqu’elle s’adjuge les deux titres masculins du jour ! Côté féminines, le Japon ouvre son compteur tout comme l’Italie avec Gaia Gassimetti, sacrée en -52kg.
Au niveau du Japon, finalement venu à seulement cinq combattants, on apprenait que la fédération japonaise ne faisait plus de ces championnats du monde cadets une priorité internationale. Une raison à laquelle s’ajoute le fait que les principales compétitions nationales « lycée » ont lieu en ce moment au pays du Soleil-Levant. Des compétitions privilégiées par le judo nippon, du fait qu’elles n’ont pu être organisées depuis 2019.